La Bible en ses Traditions

1 Jean 3,11–16

Byz V S TR Nes

11 Car tel est le message

Scommandement que vous avez entendu dès le commencement : que nous nous aimions

Svous vous aimiez les uns les autres ;

12 non point comme Caïn, qui était du malin et qui tua son frère.

Et pourquoi le tua-t-il ?

Parce que ses œuvres étaient mauvaises tandis que celles de son frère étaient justes.

13 Ne

S NesEt ne vous étonnez pas, Byz S TRmes frères, si le monde vous hait.

14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie

parce que nous aimons nos frères.

Celui qui n’aime pas

Byz S TRn’aime pas son frère demeure dans la mort.

15 Quiconque hait son frère est un meurtrier

et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui-même

V S TR Neslui.

16 A ceci nous avons connu l’amour TRde Dieu

c’est que Lui a donné sa vie pour nous.

Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.

Réception

Arts visuels

16 a donné sa vie pour nous Contemplation

20e s.

Keith Haring (1958-1990), La vie du Christ 

(sculpture en bronze et or blanc, 1990), 206 x 153 cm

église Saint-Eustache, Paris (France) © photo : Thierry Jopeck

Avant de mourir à 31 ans du SIDA, Keith Haring fait don à l'église Saint Eustache à Paris d'un exemplaire de son triptyque, La Vie du Christ. Émule d'Andy Warhol, Keith Haring se rattache à l'école américaine de la « bad painting », qui refuse l'art conceptuel, privilégie la figuration et s'expose dans la rue par des graffitis, des affiches, des pochoirs, usant de motifs simples. La Vie du Christ, également appelé L'Enfant rayonnant, est la dernière œuvre de l'artiste. Il s'agit d'un retable de bronze couvert d'une patine d'or blanc. Sur le panneau central, le Christ, représenté comme un enfant, surmonté d'un cœur et d'une croix, s'élève vers les cieux accompagné sur les volets latéraux par des anges survolant des foules. Fidèle au style sommaire et répétitif de ses dessins, Keith Haring célèbre le message du Christ et le don de sa vie en associant art populaire et métaux précieux, humilité du Sauveur et splendeur du Salut qu'il annonce. (Th. J.)