Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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6 C’est lui qui est venu par l’eau et par le sang : Jésus-Christ,
(non avec l’eau seulement mais avec l’eau et avec le sang)
et c'est l’Esprit qui rend témoignage parce que l’Esprit
Vque Jésus-Christ est la vérité
7 Car il y en a trois qui rendent témoignage :
TR dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint; et ces trois sont un.
7 Et l'Esprit rend témoignage, car cet Esprit est la vérité.
8 l’Esprit, l’eau et le sang
et ces trois sont Byz Nesen un.
8 Et il y en a trois qui rendent témoignage TRsur la terre : l’Esprit, l’eau et le sang ;
et ces trois sont en un.
9 Si nous recevons le témoignage des hommes
le témoignage de Dieu est plus grand
et c’est bien là le témoignage de Dieu V Squi est plus grand :
qui a rendu témoignage à son
Vil a témoigné de son propre Fils.
10 Qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même,
qui ne croit pas Dieu
Vau Fils en fait un menteur
puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu
Vdéposé au sujet de son Fils.
11 Et tel est ce témoignage : c'est une vie éternelle que Dieu nous a donnée
et cette vie, c'est en son Fils qu'elle se trouve ;
12 qui a le Fils a la vie
qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie !
13 Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle
Byz TRque vous avez la vie éternelle et que vous croyiez au nom du Fils de Dieu, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
5–12 l'Esprit, l'eau et le sang Grünewald lu par Huysmans
Chef-d'œuvre du gothique tardif, le retable d'Issenheim ornait le maître-autel de l'église de la préceptorie dans le couvent des Antonins à Issenheim.
En configuration fermée, le panneau central du retable représente une crucifixion à l'intensité dramatique toute particulière.
Au pied de la croix à gauche, Marie soutenue par Jean, et Marie-Madeleine déplorent la mort du Christ.
À droite, Jean-Baptiste tient d'une main le livre ouvert des Ecritures et désigne le Christ de l'autre ; à ses pieds, le sang d'un agneau portant une croix entre ses pattes jaillit dans un calice. La présence de Jean-Baptiste rappelle le baptême du Christ (et ainsi l' « esprit » et l'« eau » mentionnés par Jean dans son épître) ; elle signale également l'accomplissement de la parole prophétique qui s'opère dans la Passion, la dépassant par là-même et renvoyant déjà à la résurrection, puisque Jean-Baptiste est mort au moment de la crucifixion du Christ.