Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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8 Soyez sobres, veillez
votre
V TRparce que votre adversaire, le diable
comme un lion rugissant rôde
cherchant qui il dévorera :
V Nesdévorer :
8 ...
9 résistez-lui forts par la foi
sachant que les mêmes souffrances adviennent à l'ensemble de vos frères qui sont dans le monde !
9 ...
10 Quant au Dieu de toute grâce
qui vous
V TRnous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Byz V TRJésus,
après que vous aurez
Vnous aurons quelque peu souffert, lui-même [vous] restaurera,
Byz TRvous restaurera,
Vparachèvera, affermira, rendra solides, fortifiera :
Vconsolidera :
10 ...
11 à lui la gloire et la puissance
V Nesla puissance pour les siècles Byz V TRdes siècles ! Amen.
11 ...
1,1–5,14 À qui 1 Pierre s'adresse-t-elle ?
Asie, Bithynie, Pont, Cappadoce, Galatie, Troas, Pergame, Thyatire, Sardes Smyrne, Éphèse, Magnésie, Milet, Philadelphie, Hiérapolis, Laodicée, Colosses, Perge, Attalie, Myre, Patara, Lystres, Iconium, Antioche de Pisidie, Derbé, Tarse, Séleucie, Antioche.
5–14 soyez soumis Ô obéissance !
Dans la basilique inférieure d'Assise, les quatre compartiments de la voûte peinte par
mettent en scène les trois vertus franciscaines ainsi que la gloire de saint François. Il s'agit ici de l'obéissance, à laquelle Pierre exhorte les fidèles à l'égard des presbytres (c'est-à-dire les anciens et responsables de communauté dans les premières communautés chrétiennes).La scène se situe dans la scène capitulaire d'un cloître où la Prudence aux deux visages et l'Humilité encadrent l'Obéissance. Cette dernière, un doigt sur la bouche, ordonne le silence tout en plaçant un joug sur les épaules d'un jeune franciscain qui s'agenouille devant elle. À gauche, deux postulants se tiennent sous la Prudence : son double visage signifie qu'elle gouverne passé et avenir, tandis que l'astrolabe qu'elle porte symbolise la connaissance plus étendue que sa vertu lui confère. À droite, un centaure cornu qui symbolise la vanité se voit refuser l'entrée des lieux. Saint François, encadré par deux anges agenouillés à ses pieds, surplombe la scène ; il incarne un modèle d'accomplissement de la vie chrétienne que les jeunes postulants doivent s'efforcer d'imiter par l'obéissance à la règle franciscaine. Au sommet de la croisée, les mains du Père des Cieux semblent avoir imposé au Poverello le joug qu'il porte comme ses frères : l'obéissance à la volonté divine est la raison d'être de toute règle et de toute obéissance humaine.