Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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9 Donne
GEt tu donneras à ton serviteur un cœur qui écoute
Gpour écouter
Get pour juger ton peuple Gdans la justice, pour discerner le bien du mal.
Gentre le bien et le mal.
Car qui pourrait
Gpourra juger ton peuple, ce poids
G[peuple] pesant ?
9 Tu donneras donc à ton serviteur un cœur docile
pour qu'il puisse juger ton peuple et discerner entre le mal et le bien.
Qui en effet peut juger ce peuple, ton peuple, celui-ci nombreux ?
9 ...
5–14 Le « Songe de Gabaon » : de la simple image aux préfigurations de la bande dessinée et retour Un passage aussi édifiant que celui-ci ne pouvait échapper à l'attention des artistes visuels qui illustrèrent en particulier les manuscrits composés à l'usage des gouvernants de leurs époques.
Peut-être l'enlumineur est-il ici inspiré par le titre même de l'ouvrage marial pour lequel il peint cette belle image ? Le dialogue entre Salomon et le Seigneur ressemble à une Annonciation, avec un ange porteur de la parole au monarque.
Les phylactères (cf. Arts visuels Dt 6,8) permettent ici à l'enlumineur de donner à voir le dialogue édifiant entre Dieu et son roi-messie, pour le grand plaisir des yeux et de l'intelligence du lecteur, et pour son édification. Collault semble avoir fait des émules, si l'on en juge à cette image qui déploie encore plus largement les paroles :
Le dialogue du visible et du lisible n'est pas conservé hors des illustrations de livres : un simple rayon lumineux entre Dieu et le roi endormi semble suffire à figurer leur dialogue.