Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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18 Aussi voulions-nous
V NesC'est pourquoi nous voulions venir vers vous
en particulier moi, Paul,
une première et une seconde fois
et Satan nous en a empêchés.
18 ...
19 Quelle est en effet notre espérance
notre joie
ou notre couronne de gloire ?
N’est-ce pas vous qui l’êtes devant notre Seigneur Jésus-Christ au jour de son avènement ?
Byz NesN’est-ce pas vous qui l’êtes devant notre Seigneur Jésus au jour de son avènement ?
VN’est-ce pas vous qui devant notre Seigneur Jésus l’êtes au jour de son avènement ?
19 ...
20 Oui, c’est vous qui êtes notre gloire et notre joie.
20 ...
3,1 C'est pourquoi n’y tenant plus
nous avons jugé bon de rester seuls à Athènes
1 ...
3,2 et nous avons envoyé Timothée, notre frère , ministre de Dieu et notre compagnon d'œuvre
Neset compagnon d'œuvre de Dieu
Vet ministre de Dieu, dans l’Évangile du Christ
pour vous affermir et vous encourager
Vexhorter au sujet de votre foi
2 ...
3,3 afin que personne ne fût ébranlé dans ces tribulations.
De fait vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela.
3 ...
3,4 Et déjà lorsque nous étions auprès de vous
nous vous prédisions que nous souffririons des tribulations
et c'est ce qui est arrivé comme vous le savez.
4 Et déjà lorsque nous étions auprès de vous,
nous vous avions prédit que nous aurions à souffrir des tribulations,
comme cela est arrivé et vous le savez.
3,5 Pour cette raison, moi aussi, n’y tenant plus
j’envoyai pour m’informer de votre foi
dans la crainte que vous eût tentés le tentateur
et que notre travail ne devînt inutile.
5
3,6 Mais maintenant que Timothée, étant venu vers nous de votre part,
et nous ayant rapporté votre foi et votre charité,
et que vous avez toujours gardé un bon souvenir de nous, désirant nous voir
comme nous aussi nous le désirons,
6 ...
3,7 en conséquence, nous avons été consolés, frères, en vous,
dans toute notre situation critique
Vnécessité et notre tribulation, par votre foi,
7 ...
3,8 puisque maintenant nous vivons si vous demeurez fermes dans le Seigneur.
8 ...
2,1–20 comme une nourrice entoure de soins ses enfants La charité : théorie et pratique
La charité revêt ici les traits d'une figure féminine : couronnée de fleurs en signe de son bonheur terrestre, elle reçoit une bourse des mains de Dieu, symbole de la Providence. La corbeille débordante de fruits et de fleurs qu'elle tient dans sa main gauche, ainsi qu'à ses pieds les bourses destinées aux pauvres, montrent sa prodigalité.
Le pélican, dont on pense qu'il nourrit ses petits de sa propre chair, est vite considéré par les Pères de l'Église comme un symbole christique, puisqu'à l'image du pain eucharistique, son corps est donné en nourriture. →101 établit ainsi un parallèle entre le pélican et le Christ dont le sang vivifie les croyants. Dans son hymne « Adoro te devote », Enarr. Ps. désigne le Christ adoré en la sainte hostie comme le « pie pellicane », le pieux pélican. L'iconographie médiévale reprend à son compte l'oiseau comme allégorie de la charité.
La nature généreuse et verdoyante de ce tableau délicat évoque l'Âge d'or et le jardin d'Eden : la forêt, loin d'être hostile, offre à la tendresse maternelle un écrin protecteur. Alors qu'elle présente son sein au nourrisson, la Charité, en tenue d'Ève, reçoit des fruits de ses trois autres enfants, illustrant ainsi le cercle vertueux de l'amour, qui ne s'épuise jamais.
Sur fond d'architecture classique, une jeune femme imposante et majestueuse, auréolée du feu de l'amour divin, est accaparée par trois enfants dodus. L'un s'agrippe au sein qu'il tète, un deuxième plonge son regard dans celui de sa mère, tandis que le troisième tend ses bras potelés vers la grenade écorcée qui occupe le centre de la composition. Cette dernière, aux grains rouges et juteux, symbolise le corps et le sang du Christ qui vivifient les croyants. Les grains sont inépuisables, comme l'amour divin. Une symbolique associe leur nombre à celui des commandements du Pentateuque, et ainsi à la perfection de la Loi donnée à Moïse.
Nombre de peintres ont quant à eux fait droit à une charité à pied d'œuvre, par la représentation des sept œuvres de miséricorde, que sont
Le Caravage, connu pour ses compositions fortes et ses jeux de lumière spectaculaires, parvient ici à illustrer en une seule scène les sept œuvres de miséricorde.
Dans la moitié supérieure de la composition, la Vierge tient l'enfant Jésus dans ses bras : il regarde la terre tendrement, mi-interrogateur, mi-compatissant. Dans un grand froufrou d'ailes et de drapés, deux anges enlacés semblent dégringoler du ciel, comme pour montrer que par les actes de miséricorde des croyants, Dieu se penche sur la terre.
À gauche de la composition, un vieillard passe sa tête à travers les barreaux d'une geôle pour téter le sein tendu d'une jeune femme qui détourne le regard. C'est la scène dite de la « charité romaine », racontée par des auteurs de l'Antiquité classique comme
ou . Une jeune fille du nom de Péro aurait nourri de cette façon son père, Mycon, condamné à mourir de faim en prison. Caravage fait d'une pierre deux coups : cette histoire illustre à la fois le don de nourriture aux affamés et la visite aux prisonniers.Derrière, ces deux personnages, un homme en surplis — sans doute un prêtre — tient une torche d'une main, un linceul de l'autre. Aidé d'un autre homme, il semble faire entrer chez lui un cadavre dont on ne voit que les pieds (chose inhabituelle chez Caravage, ils sont propres !), mis en valeur par les jeux de lumière. C'est au commandement « enterrer les morts » qu'obéissent ainsi les deux hommes.
Au centre du tableau, un jeune homme bien mis regarde avec sollicitude un personnage à demi-nu qui semble mal en point ; il esquisse le geste de déchirer son manteau, faisant écho à un épisode de la vie de saint Martin de Tours. Le Caravage illustre ainsi deux œuvres de miséricorde : visiter les malades et vêtir ceux qui sont nus.
À droite, au second plan, un homme guide un pèlerin, reconnaissable à son chapeau orné d'une coquille de Compostelle ; on reconnaît ici l'hospitalité due à l'étranger.
Enfin, le dernier personnage buvant dans une mâchoire d'âne évoque un épisode de la vie de Samson (Jg 15), rappelant une dernière œuvre de miséricorde : donner à boire aux assoiffés.
3,1–13 notre frère et ministre de Dieu Timothée, saint et martyr Placée en arc de cercle en haut du vitrail, une inscription latine indique : « S Timoteus Martyr ». Timothée, en qui Paul voit un « frère » et un « ministre de Dieu dans la prédication de l'Evangile » (1Th 3,2), porte ici une palme de martyr, qui n'est pas sans rappeler le glaive « à double tranchant » de la proclomation de l'évangile.