La Bible en ses Traditions

1 Timothée 1,12–16

Byz V S TR Nes

12 Et j’ai 

V S TR NesJ’ai  de la reconnaissance 

pour celui qui m’a rendu fort

le Christ Jésus notre Seigneur

car il m'a estimé fidèle

en m’établissant en vue du ministère,

Byz V TR Nes
S

13 moi qui étais auparavant blasphémateur, persécuteur et injurieux.

Mais il m’a été fait miséricorde parce que j’avais agi par ignorance, dans l'incrédulité,

13 ...

14 et

Vmais la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et la charité

Vl'amour qui est dans le Christ Jésus.

14 ...

14 Grâce et miséricorde Mt 9,13p ; 1Co 15,9s ; 2P 3,15
Byz V S TR Nes

15 C'est une parole fidèle et digne d'être entièrement reçue

que : « Le Christ Jésus est venu dans le monde 

pour sauver les pécheurs »,

dont je suis, moi, le premier ;

16 mais c'est Vjustement pour cela qu'il m’a été fait miséricorde :

pour qu’en moi, le premier,

Jésus Christ

V Nesle Christ Jésus

manifestât toute sa longanimité

Vpatience,

Byz S TR Nescomme  en esquisse de ceux qui croiraient en lui

pour la vie éternelle.                                  

Propositions de lecture

1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite

Réception

Musique

1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance

17e s.

Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621), In te Domine speravi, 1619

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College, Cambridge

© License YouTube Standard→, 1Tm 1,1-6,21

Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».

Arts visuels

1–20 mon véritable enfant en la foi  Le bon combat Timothée est représenté avec une palme de martyr, comme l'inscription latine sur l'arc de cercle en haut du vitrail l'indique. Cette palme a néanmoins un fort air de glaive à deux tranchants, ce qui siérait à Timothée, lui que saint Paul exhorte au « bon combat », avec « foi » et « bonne conscience » (1Tm 1,18-19) en lui confiant dans cette lettre un dépôt de foi indispensable pour la lutte spirituelle. Ainsi jeunesse et détermination caractérisent ce vitrail d'un Timothée qui regardent les fidèles droit dans les yeux et qui doit être combattif.

Vitrail de Saint Timothée (vitrail, ca. 1160), 58 x 45 cm, chapelle Saint-Sébastien, église abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul, Neuwiller-les-Saverne (France)

Musée de Cluny - Musée national du Moyen Âge, Paris (France) © Domaine Public→