La Bible en ses Traditions

1 Timothée 2,1–8

Byz V S TR Nes

J’exhorte donc avant tout

à faire des supplications,

des prières,

des intercessions,

des actions de grâce

pour tous les hommes

Byz V TR Nes
S

pour les rois et tous ceux qui sont en position d’autorité

afin que nous menions une vie paisible et tranquille en toute piété et dignité.

Vchasteté.

...

Byz V TRCar cela est bon et agréable devant notre Dieu sauveur

...

qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

...

4 “Vous connaîtrez la vérité” Jn 8,32

Car unique est Dieu

unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes,

un homme : Christ Jésus

...

qui s’est livré lui-même en rédemption pour tous, 

en témoignage pour ses Byz TR Nespropres temps, 

...

en vue duquel j’ai été établi, moi, prédicateur et apôtre,

— je dis la véritéByz TR dans le Christ, je ne mens pas — 

enseignant des nations dans la foi et la vérité.

...

7 La vocation de Paul Ac 9,15 ; Ga 2,7 ; 2Tm 1,11

Je veux donc que les hommes prient en tout lieu

levant des mains pures

sans colère ni dissension, 

...

Propositions de lecture

1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite

Réception

Musique

1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance

17e s.

Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621), In te Domine speravi, 1619

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College, Cambridge

© License YouTube Standard→, 1Tm 1,1-6,21

Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».

1–5 Prière pour le roi

18e s.

François Couperin (1668-1733), Motet: Domine, salvum fac regem, 1702

Bernard Coudurier (dir.), Monique Zanetti, Michel Laplénie

© Licence YouTube Standard→, 1Tm 2,1-5

Composition

Domine, salvum fac regem est un motet qui servit de facto d'hymne national et royal à la France, lors de la célébration de la messe durant l'Ancien Régime. Il répond à la demande de Saint Paul de prier pour les rois. François Couperin composa ce motet comme organiste à la Chapelle Royale de Versailles.

Paroles

Domine, salvum fac regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

Éternel, sauve le roi ! Réponds-nous au jour de notre appel.

Contexte

Repères historiques et géographiques

2 Pour ceux qui sont en position d'autorité. Il faut prier pour les responsables. La tradition juive encourage la prière pour les gouvernants des pays où résident des Juifs; à l'époque du Second temple, un sacrifice était offert chaque année pour la santé de l'empereur. Cette intercession figure dans les textes rabbiniques :

  • ’Abot 2,2 « Rabbi Hanina dit : Priez pour la paix du royaume, car sans la crainte de l'autorité, chacun dévorerait son prochain tout vif. »

Il faut aussi accepter les lois du pays que l'on habite :

  • Ned. 28a « La loi du royaume est la loi. »

Aujourd'hui encore, cet usage se poursuit chaque sabbat et les jours de cérémonies officielles en France. On dit :

« Éternel, Maître du monde, Ta providence embrasse les cieux et la terre ; la force et la puissance T’appartiennent ; par Toi seul, tout s'élève et s'affermit. De Ta demeure sainte, ô Seigneur, bénis et protège la République française et le peuple français. Amen. Regarde avec bienveillance depuis Ta demeure sainte, notre pays, la République française et bénis le peuple français. Amen. Que la France vive heureuse et prospère. Qu'elle soit forte et grande par l'union et la concorde. Amen. Que les rayons de Ta lumière éclairent ceux qui président aux destinées de l’État et font régner l’ordre et la justice. Amen. Que la France jouisse d’une paix durable et conserve son rang glorieux au milieu des nations. Amen. Accueille favorablement nos vœux et que les paroles de nos lèvres et les sentiments de notre cœur trouvent grâce devant Toi, ô Seigneur, notre créateur et notre libérateur. Amen. »

Réception

Tradition juive

1–15 Ce n'est pas Adam qui a été séduit. La faute d'Eve. Selon la tradition rabbinique, le récit de la Genèse fonde l'idée que la femme doit être soumise à l'homme :

  • Ber. 61a « Dans l'ordre de la grandeur, on commence par le plus grand : Et Moïse parla à Aaron et à Éléazar et à Ithamar, ses fils qui lui étaient restés (Lv 10,12). Dans la malédiction, on commence par le moins important : on commence par le serpent, puis Eve, et à la fin, Adam. »