La Bible en ses Traditions

1 Timothée 6,3–7

Byz V TR Nes
S

Si quelqu’un enseigne autre chose

Vune autre doctrine et ne s’attache

Vn'acquiesce pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ

ni à l’enseignement

Vla doctrine Vqui est selon la piété,

...

c’est un orgueilleux, ne sachant rien

Vet pourtant malade de questions et de disputes de mots,

d’où naissent envie

Venvies,

querelles,

blasphèmes,

mauvais soupçons,

...

Byz S TR Nes
V

querelles

TRdiscussions sans fin d’hommes corrompus d’esprit

et dépourvus de la vérité

pensant que la piété est un avantage.

Byz TRÉloigne-toi de choses telles.

conflits d'hommes à l'esprit corrompu

et dépourvus de vérité,

qui prennent l'appât du gain pour de la piété.

Byz V TR Nes
S

De fait, c’est un grand avantage que la piété avec la satisfaction de ce que l'on a

...

car nous n’avons rien apporté en ce monde ;

il est clair que

Nes...

Vnul doute que nous ne pouvons rien en emporter !

...

7 Dépouillement Jb 1,21 ; Ps 49,18 ; Qo 5,14 ; 2Tm 4,13

Propositions de lecture

1,1–6,21 Introduction →Timothée et Tite

Réception

Musique

1,1–6,21 Jésus-Christ notre espérance

17e s.

Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621), In te Domine speravi, 1619

Timothy Brown (dir.), The Choir of Clare College, Cambridge

© License YouTube Standard→, 1Tm 1,1-6,21

Ce motet du compositeur hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck reprend les paroles du Psaume 31. Il convient particulièrement à la permière lettre de Saint Paul à Timothée, car l'Apôtre place celle-ci dès son commencement sous l'adresse de « Jésus-Christ notre espérance ». Les cinq voix se répondent allègrement pour montrer la joie naissante de la parole pleine de foi du psalmiste: « En toi Seigneur j'ai mis mon espoir ».

Arts visuels

1–21 un grand avantage que la piété Foi et mépris des richesses 

Allégorie

Simon Vouet (1590-1649), La Richesse (huile sur toile, ca. 1640), 170 x 124 cm

Musée du Louvre, Paris (France) © Domaine Public→

Une femme imposante se tient assise devant un décor architectural ; vêtue de riches drapés aux couleurs chaudes, elle porte une couronne de laurier sur la tête et de grandes ailes d'ange. Certains y voient la figure allégorique de la foi.

Elle entoure fermement de ses bras un enfant posé sur ses genoux. D'un air presque boudeur, celui-ci regarde le ciel qu'il désigne de sa main potelée : il symbolise l'attachement aux réalités célestes. Les yeux résolument tournés vers le sol, la jeune femme semble cependant sous le charme d'un petit angelot qui, à sa droite, lui tend deux colliers de perles et de pierres précieuses, allégorie des richesses et biens terrestres. Les mots de Paul résonnent avec force : « car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi » (1Tm 6,10). 

À ses pieds, gisent deux natures mortes. À gauche, des vases d'orfèvrerie dont l'un est orné de l'histoire d'Apollon et Daphné, comme pour rappeler la vanité des plaisirs terrestres. À droite est posé un livre ouvert : est-ce une Bible ou un livre de prière, faisant écho à l'enfant désignant les réalités célestes ? Ou bien un livre profane symbolisant la vanité du savoir livresque au regard de la foi ?