Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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12 Car notre fierté
Vgloire, c’est le témoignage de notre conscience :
c'est dans la | sainteté | simplicité |
Byz V TRsimplicité et la sincérité de Dieu
et non avec la sagesse charnelle,
mais avec la grâce de Dieu, que nous nous sommes comportés dans le monde
et surtout envers vous.
12 ...
2,17 Car nous ne sommes pas comme beaucoup
Byzles autres qui brocantent la parole
Vfalsifient le verbe de Dieu
mais c’est Byz TR Nescomme [il convient] avec sincérité
mais c'est comme de la part de Dieu, que devant Dieu nous parlons en Christ.
17 ...
1,1–24 Portrait d'apôtre Voici la transcription du message écrit en grec cursif que saint Paul tient en main : πρός Τίτον τῆς Κρητῶν ἐκκλησίας πρῶτον ἐπίσκοπον χειροτονηθέντα. Il s'agit des derniers mots de certaines versions de l'épître à Tite, qui signifient : « Pour Tite, le premier à avoir été ordonné évêque de l'église de Crète » (Tt 3,15). Ces mots sont absents de la Vulgate.
2,14–17 toujours triompher dans le Christ Jésus Le triomphe de la foi Saint Paul reprend ici l'image du triomphe, lors duquel un général romain victorieux entre à Rome en triomphateur ; sur sa route, on brûle des parfums. Ainsi la gloire de Dieu est-elle manifestée dans la victoire du Christ.
Cette image du triomphe à la romaine est reprise par
dans un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie, réalisés entre 1625 et 1627 à la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche.Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine « Fides Catholica », une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines.
À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnait en ce vieillard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).