Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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18 Car ce n’est pas celui qui se recommande lui-même qui fait ses preuves
mais celui que le Seigneur recommande.
18 ...
13,3 puisque vous cherchez une preuve que le Christ parle en moi
lui qui à votre égard n’est pas faible mais est puissant parmi vous.
3 Cherchez-vous une preuve du Christ qui parle en moi,
lui qui n'est pas faible à votre égard, mais qui est puissant parmi vous ?
3 ...
10,5–18 nous réduisons en captivité toute intelligence pour l'amener à l'obéissance au Christ Le triomphe de la foi sur la science, la philosophie et la nature Ce chapitre où Paul dément se comporter selon la chair et affirme renverser « toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu » évoque cette oeuvre fameuse de , issue d'un cycle de vingt-et-un cartons de tapisserie sur le thème du Triomphe de l'Eucharistie, réalisés entre 1625 et 1627 à la demande de l'archiduchesse Isabelle d'Autriche.
Au centre, sous un cartouche portant l'inscription latine Fides Catholica, une jeune femme auréolée de lumière symbolise la foi : debout sur un char orné d'or et tiré par des anges, elle brandit un calice qui laisse paraître une hostie lumineuse. À ses pieds, un globe terrestre symbolise l'universalité de la foi catholique, tandis qu'à sa droite une jeune femme porte en gloire une croix de bois qui tranche avec la richesse des décors. Deux angelots la précèdent en portant les instruments de la passion, les clous et la couronne d'épines.
À gauche, sous un ciel encore enténébré, un homme portant des instruments d'astronomie représente la science : il semble contempler avec humilité la foi comme un nouvel astre. Derrière lui, on reconnaît en ce vielliard chenu appuyé sur une canne l'allégorie de la philosophie. Il est suivi par la Nature, symbolisée par une femme à cinq seins marchant mains liées et tête inclinée, telle une prisonnière. Au-dessus d'eux, un ange dans le ciel porte une torche tout en désignant la foi de sa main gauche, comme lumière d'une sagesse divine « qui n'est pas celle de ce siècle » (1Co 2).