Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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18 Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ
et nous a donné le ministère de la réconciliation.
18 ...
19 Car Dieu était dans le Christ se réconciliant le monde
ne tenant pas compte de leurs fautes
et mettant
Vil a mis en nous la parole de la réconciliation.
19 ...
20 Pour le Christ, donc, nous sommes ambassadeurs, Dieu exhortant par nous.
Pour le Christ, nous vous supplions : réconciliez-vous avec Dieu.
20 ...
21 Lui qui ne connaissait pas le péché, pour nous il l’a fait péché
afin que nous devenions justice de Dieu en lui.
21 ...
6,1 Or, travaillant avec [lui]
Ven l'assistant, nous vous exhortons encore à ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu.
1 ...
6,2 Il dit en effet :
« Au temps favorable je t’ai exaucé et au jour du salut je t’ai secouru. »
Voici maintenant le temps vraiment favorable,
voici maintenant le jour du salut.
2 ...
6,3 Ne donnant Byz TR Nesen rien Và personne aucun sujet de scandale
afin que le ministère ne soit pas blâmé.
3 ...
6,4 Mais en toutes choses nous recommandant
Vmontrons-nous nous-mêmes comme des ministres de Dieu
dans une grande patience,
dans les afflictions
Vtribulations,
dans les contraintes
Vnécessités,
dans les angoisses,
4 ...
6,5 dans les plaies,
dans les prisons, dans les soulèvements
Vséditions,
dans les labeurs, dans les veilles,
dans les jeûnes,
5 ...
6,6 dans la pureté d'action,
dans la science, dans la longanimité,
dans la bonté, dans l’Esprit Saint,
dans une charité sans hypocrisie
Vfeinte,
6 ...
6,7 dans la parole de vérité,
dans la puissance de Dieu,
par les armes de la justice à droite et à gauche,
7 ...
6,8 par la gloire et le mépris
Vl'ignominie,
par la diffamation et la bonne réputation,
considérés comme imposteurs et pourtant véridiques,
Vcomme inconnus et pourtant connus,
8 ...
6,9 Byz TR Nescomme des inconnus et pourtant connus,
comme mourants et voici que nous vivons !
considérés comme châtiés et non pas mis à mort,
9 ...
6,10 comme tristes, mais toujours joyeux,
comme pauvres, mais enrichissant un grand nombre,
comme n’ayant rien et possédant tout.
10 ...
5,21 PARALITURGIE Adaptation au chemin de croix Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, ce v. est parfois proposé durant le chemin de croix, comme pour donner le sens de l'ignominie que Jésus dut subir en sa passion.
Jésus tombe pour la deuxième fois : là il traverse un pèlerinage, il traverse la fête des Rameaux, la fête des palmes, avec ces grandes perches et ces fleurs. Et dans cette fête des Rameaux, le Christ est voilé de noir. Cette fête qui rappelle la joie et l’entrée triomphale du Christ à Jérusalem, est la préfiguration de la Passion. Mais lorsque le Christ passe dans la réalité de nos vies, on peut s’en détourner. Ce n’est pas forcément être dans le mal ou dans le bien ; mais c’est une réalité, on peut s’en détourner. Regardez ce couple : ils n’en peuvent plus de regarder, et c’est compréhensible. Et cet enfant qui prie et qui ferme les yeux, cette femme à la croisée des branches de la croix, qui ferme les yeux aussi. Cette vieille femme qui porte un linge et une sorte de cruche ; une autre femme qui porte un sac avec des branches qui bourgeonnent ; et ceux qui regardent, qui évitent de voir et qui recherchent un passage… Mais il y a quelqu’un qui a peut-être compris ce qui se passe : entre les vieilles femmes, la femme avec son cabas, la jeune fille, il y a le chien. Le chien est bien sûr le signe de la fidélité, il est de ce dialogue miséricordieux, avec son seul regard. Le Christ est tombé mais il combat encore, il est encore en vie, alors que nous, nous l’avons déjà enterré et couvert de violettes. Seul le chien regarde vraiment, seul il semble comprendre que Dieu est vivant ! (J.-M. N.)
6,7–18 les armes de la justice La constance dans les tribulations, fruit du combat spirituel
Selon la Légende Dorée de
(13e s.), au 4e s., saint Georges aurait délivré la ville libyenne de Silène d'un effrayant dragon. Ce dernier réclamait chaque jour un tribut de deux brebis. Lorsque les brebis vinrent à manquer, on offrit à la bête un animal et un jeune homme ou une jeune fille tiré au sort.Revêtu d'une armure rappelant les « armes de la justice », saint Georges monte un cheval blanc cabré. Ce mouvement s'oppose à celui du dragon qui, gueule béante et sanguinolente, fléchit sous l'assaut du saint. La lance se situe dans le prolongement de l'œil d'une tempête, en haut à droite de la composition, suggérant une intervention divine.
Saint Georges vient sauver la princesse de Silène, désignée par le sort. Celle-ci ne semble pas craindre le monstre. La Légende dorée raconte qu'usant de sa ceinture comme d'une laisse elle conduit par la suite le dragon rendu inoffensif dans la ville. Georges promet de le tuer à condition que les habitants de Silène se convertissent au christianisme.
Les deux personnages, au visage lumineux et paisible, tiennent en respect le dragon : l'une par la laisse, l'autre par la lance, incarnant ainsi deux voies de la victoire du bien sur le mal, fruit du combat spirituel.