La Bible en ses Traditions

2 Maccabées 3,1–12

G V
S

Alors

VAlors donc que la cité sainte était habitée dans une paix totale

et qu'on gardait même Vencore les lois avec le plus grand soin

grâce à la piété du Ggrand-prêtre Onias et à sa haine du mal,

Vet aux âmes qui haïssaient le mal,

...

G
V
S

il arrivait que les rois eux-mêmes honoraient le  lieu et glorifiaient le Temple de dons les plus beaux

il arriva que les rois eux-mêmes et les princes considérèrent le lieu comme digne du plus grand honneur

et conférèrent de l'éclat au Temple par de très grands dons,

...

G V
S

si bien que c'était Séleucus, roi de l’Asie, qui fournissait de ses propres revenus toutes les dépenses nécessaires

au service des sacrifices.

...

G
V
S

Mais un certain Simon de la tribu de Benjamin, constitué administrateur du Temple, eut un différend avec le grand prêtre au sujet de l’intendance du marché de la ville.

Or, Simon de la tribu de Benjamin, constitué administrateur du Temple, s'évertuait

malgré la résistance que lui opposait le prince des prêtres

à manigancer quelque iniquité dans la cité ;

...

G V
S

Comme

Vmais comme il ne pouvait triompher d'Onias,

il alla trouver Apollonius, fils de Tharsée, qui était à cette époque le chef de la Coelé-Syrie

VCoelé-Syrie et de la Phénicie

...

G
V
S

Il lui révéla que le trésor sacré de Jérusalem était rempli de sommes indicibles à tel point que la quantité des sommes était incalculable et qu'elle n'avait pas de rapport  avec le budget des sacrifices, et qu’il était possible de les faire tomber en la possession du roi.

pour lui signaler que le trésor à Jérusalem était plein de pièces d'argent, en quantité innombrable

que les richesses publiques étaient immenses

(celles qui n'appartenaient pas au budget des sacrifices)

et qu'il était en outre possible de faire tomber l'ensemble en la possession du roi...

...

Apollonius ayant rencontré le roi lui révéla les richesses qu’on lui avait signalées et celui-ci ayant désigné Héliodore qui s'occupait  des affaires  l’envoya avec ordre d’exécuter l’enlèvement des susdites richesses.

Et lorsqu'Apollonius eut fait un rapport au roi au sujet des pièces d'argent dont on lui avait parlé,

celui-ci, après avoir fait venir Héliodore, qui était préposé à ses affaires,

l’envoya avec mandats pour faire transporter l'argent susmentionné.

...

G V
S

Héliodore se mit aussitôt en route :

pour faire illusion, [il feignait] soigneusement d'inspecter

Vde visiter les cités de Coelé-Syrie

VCoelé-Syrie et de Phénicie

alors qu'il allait en réalité exécuter le dessein du roi.

...

Mais lorsqu'il vint à Jérusalem 

et qu'il fut amicalement reçu par le très grand prêtre de la cité,

 il raconta ce qu’on lui avait appris

Vce qui avait été affirmé au sujet de l'argent

et révéla le but de sa présence.

Vla raison pour laquelle il était venu apparut clairement.

Il demandait d'ailleurs s'il en était vraiment ainsi

...

G
V
S

10 Le grand prêtre montra que c'étaient les dépôts des veuves et des orphelins ;

10 alors le très grand prêtre montra ce qui avait été déposé et les pensions alimentaires des veuves et des orphelins ;

10 ...

11 qu’une partie de l’argent appartenait à Hircan, fils de Tobie, homme très considérable- qu'ainsi  l'impie Simon était un calomniateur- et que toutes ces richesses se réduisaient à quatre cents talents d’argent et deux cents talents d’or ;

11 [il montra] en particulier qu'Hyrcan, fils de Tobie, homme très éminent, possédait une partie des [richesses] dénoncées par l'impie Simon

qu'en outre la somme totale était de quatre cents talents d'argent et de deux cents d'or

11 ...

12 qu'être injuste envers ceux qui s’étaient confiés à la sainteté d'un lieu, à la majesté d'un Temple vénéré dans le monde entier et à son inviolabilité était absolument impossible.

12 et surtout que tromper ceux qui avaient mis leur foi en un lieu et un Temple

qui est honoré dans tout l'univers parce qu'il est vénérable et saint

était absolument impossible.

12 ...