Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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18 Mais comme ses souffrances ne cessaient nullement
Vpas
(car le juste jugement de Dieu était tombé pour lui),
il écrivit aux Juifs en désespoir de cause une lettre qui avait la teneur d'une supplique et qui contenait ce qui suit :
18 ...
19 Aux excellents Juifs, ses concitoyens
le roi et stratège Antiochus :
Salut, santé et prospérité en tout !
19 « Aux Juifs, excellents citoyens, très grand salut, bonne santé et bonheur
[de la part du] roi et prince Antiochus !
19 ...
20 Si vous vous portez bien, ainsi que vos enfants
et si vos affaires
Vtoutes vos affaires vont à votre gré,
ayant espoir dans le ciel
Vnous en rendons de très grandes actions de grâces.
20 ...
21 Pour moi, je suis étendu sans force sur un lit
et je garde un affectueux souvenir de vos égards et de vos bons sentiments.
À mon retour des régions de la Perse
étant tombé gravement malade
j’ai estimé nécessaire de me soucier de la commune sécurité de tous.
21 Pour moi, retenu par la maladie,
je me souviens volontiers de vous.
De retour des régions de Perse,
saisi d'une maladie violente,
j’ai estimé nécessaire d'avoir souci du bien commun
21 ...
22 non que je désespère de mon état
(j’ai grand espoir au contraire de réchapper de cette maladie),
22 ...
23 mais considérant que mon père, à l'époque où il menait campagne en altitude,
a désigné son successeur
Vcelui qui obtiendrait la souveraineté après lui
23 ...
24 afin que, en cas d’événement inattendu ou de fâcheuse nouvelle
les gens du pays, sachant à qui les affaires étaient remises
ne fussent point troublés
24 afin que, s'il arrivait quelque malheur ou qu'on annonçât une nouvelle pénible,
les gens du pays, sachant à qui avait été laissée l'autorité suprême,
ne soient pas troublés,
24 ...
25 me rendant compte en outre que les souverains proches de nous et les voisins du royaume
épient les occasions et attendent ce qui va arriver
j’ai désigné pour roi mon fils Antiochus
que, maintes fois, au moment de courir en haut vers les satrapies d'en haut
j’ai confié et recommandé à la plupart d’entre vous,
je lui ai écrit d'ailleurs la lettre transcrite ci-dessous.
25 [et] après avoir songé que tous les souverains des alentours ainsi que [nos] voisins
guettent l'occasion favorable et attendent un incident,
j’ai désigné roi mon fils Antiochus
que je recommandais souvent à beaucoup d'entre vous lorsque je retournais dans les royaumes d'en haut :
je lui ai d'ailleurs écrit ce qui se trouve plus bas.
25 ...
26 Je vous prie
et vous demande de vous souvenir de mes bienfaits publics et privés
et de conserver les bons sentiments que vous avez pour moi et pour mon fils.
26 Quant à vous, priez donc !
Je vous demande également de vous souvenir de mes bienfaits publics et privés
et que chacun nous conserve sa fidélité, à moi et à mon fils.
26 ...
27 Je suis en effet persuadé que, poursuivant ma politique avec douceur et humanité
il s'entendra bien avec vous.
27 Je suis en effet convaincu qu'il se conduira avec modération et humanité
et que, suivant mon conseil, il se montrera accueillant à votre égard.
27 ...
28 Ainsi ce meurtrier et blasphémateur, en proie aux pires souffrances
semblables à celles qu'il avait infligées aux autres
termina sa vie à l'étranger, dans les montagnes, par le plus lamentable destin.
28 C'est ainsi que cet assassin et ce blasphémateur, frappé de manière terrible
(ainsi qu'il avait lui-même avait traité les autres !),
s'acquitta de sa vie par une fin misérable dans les montagnes d'un pays étranger.
28 ...
29 Toutefois Philippe, son compagnon d’enfance
Vfrère de lait, ramena
Ventreprit de faire transporter son corps
mais par crainte du fils d'Antiochus, il partit en Égypte auprès de Ptolémée Philométor.
29 ...