Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Na‘ămān
VNaaman, chef de l’armée du roi d'Aram
Vde Syrie
était un grand homme auprès de son seigneur, et honoré
car c’est par lui que YHWH avait donné
Vle Seigneur donna le salut à Aram.
Vla Syrie.
Mais cet homme, vaillant guerrier, était lépreux.
VEt c'était un homme vaillant et riche, mais lépreux.
1 ...
2 D'Aram
VOr, de Syrie étaient sortis des troupes
Vbrigands
et ils avaient emmené captive, de la terre d’Israël, une petite fille
qui était au service de la femme de Naamân
VNaaman.
2 ...
3 VEt elle dit à sa maîtresse :
— Ah ! Si
VSi seulement mon seigneur était
Vavait été auprès du prophète qui est à Samarie
il le délivrerait de sa lèpre.
Vassurément il l'aurait guéri de la lèpre qu'il a !
3 ...
4 Il vint et le rapporta à son seigneur
VNaaman alla donc chez son seigneur et lui annonça, disant : — La jeune fille de la terre d'Israël a parlé de telle et telle manière.
4 ...
5 VEt le roi d'Aram
Vde Syrie Vlui dit :
— Va, Mpars, et j’enverrai une lettre au roi d’Israël.
Il partit et prit
VEt lui, comme il était parti et qu'il avait emporté avec lui dix talents d’argent, six mille sicles
Vpièces d’or et dix vêtements de rechangeM.
5 ...
6 Il porta au roi d’Israël la lettre disant :
— Or donc, quand cette lettre te sera parvenue
voici que tu sauras que je t’envoie Naaman, mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre.
6 ...
6 il porta la lettre au roi d’Israël, écrite en ces termes :
— Quand tu auras reçu cette lettre
sache que j'ai envoyé vers toi Naaman, mon serviteur, pour que tu le guérisses de sa lèpre.
7 Lorsque le roi d’Israël eut lu la lettre, il déchira ses vêtements et dit :
— Suis-je Dieu, pour faire mourir et faire vivre
pourquoi celui-là me mande de délivrer un homme de sa lèpre ?
Sachez donc et voyez qu’il me cherche querelle.
7 ...
7 Et comme le roi d’Israël avait lu la lettre, il déchira ses vêtements et dit :
— Est-ce que je suis Dieu, pour que je puisse tuer et faire vivre ?
Car celui-là m'a mandé de guérir un homme de sa lèpre !
Observez et voyez qu’il cherche des occasions contre moi.
8 Lorsqu’Élisée
VMais comme Élisée, l'homme de Dieu, apprit
Vavait appris cela, à savoir que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements
il envoya dire au roi :
Vvers lui, disant :
— Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ?
Qu’il vienne Mdonc vers moi et il saura
Vsache qu’il y a un prophète en Israël.
8 ...
9 Naamân
VNaaman vint Vdonc avec ses chevaux et son char
Vchevaux et chars
et il s'arrêta à la porte de la maison d’Élisée.
9 ...
10 Élisée lui envoya un messager pour dire :
Venvoya vers lui un messager, disant :
— Va et baigne
Vlave-toi sept fois dans le Jourdain : ta chair te reviendra
Velle recouvrera la santé, ta chair, et tu seras purifié.
10 ...
11 Naamân fut irrité et s’en alla, disant :
— Voici que je me disais : — Sûrement il sortira vers moi, il s'arrêtera et invoquera le nom de YHWH, son Dieu
il agitera sa main sur l'endroit et délivrera le lépreux.
11 ...
11 Irrité, Naaman se retirait, disant :
— Je pensais qu'il sortirait vers moi et que, s'arrêtant, il invoquerait le nom du Seigneur, son Dieu
et qu'il toucherait de sa main l'endroit de la lèpre et qu'il me guérirait.
12 Le ’Ăvānâ et le Pharpar, les fleuves de Damas, ne sont-ils pas meilleurs que toutes les eaux d’Israël ? Ne pourrais-je pas m’y baigner et être purifié ?
Il fit demi-tour et furieux s’en alla.
12 ...
12 Est-ce qu'ils ne sont pas meilleurs, l'Abana et le Pharphar, les fleuves de Damas, que toutes les eaux d’Israël, pour m’y laver et être purifié ?
Et comme il s'était donc tourné et s’en allait indigné,
13 Ses serviteurs s’approchèrent, lui parlèrent et dirent :
Vvers lui s’approchèrent ses serviteurs et ils lui parlèrent :
— Mon père,
VPère, si le prophète t’avait dit une grande chose, ne l’aurais-tu pas faite ?
Vassurément tu aurais dû la faire.
Combien plus, quand il te dit :
Vparce qu'à l'instant il t'a dit : « — Lave-toi, et tu seras purifié ? »
13 ...
14 Il descendit et se plongea
Vlava dans le Jourdain sept fois, selon la parole de l’homme de Dieu
et sa chair redevint
Vfut rétablie comme la chair d’un petit enfant, et il fut purifié.
14 ...
15 Il se retourna vers l’homme de Dieu, lui et
Vavec toute sa suite.
Il vint, se tint devant lui et dit :
— Voici donc que
VVraiment, je sais qu’il n’y a pas de Dieu sur toute la terre, si ce n’est en Israël Vseulement.
Et maintenant, accepte donc
VJe t'en conjure ainsi donc d'accepter une bénédiction de ton serviteur.
15 ...
16 Il dit :
VMais lui répondit :
— Il vit, YHWH
Vle Seigneur, devant qui je me tiens, je n’accepterai pas !
Il le pressa d’accepter mais il refusa.
VEt bien qu'il lui fît violence profondément, il ne consentit pas.
16 ...
17 Et Naamân dit :
— Sinon, que l’on donne du moins à ton serviteur
la charge de terre d'une paire de mulets
car ton serviteur ne fera plus d'holocauste ni de sacrifice à d’autres dieux qu'à YHWH.
17 ...
17 Et Naaman dit : — Comme tu veux
mais je t'en conjure, de me concéder, à moi ton serviteur,
de prendre la charge de terre de deux mulets
car ton serviteur ne fera plus d'holocauste ou d'oblation à d’autres dieux, sinon au Seigneur.
18 Qu'en cette chose YHWH pardonne
GEt que le Seigneur expiera à ton serviteur :
Quand mon seigneur entrera dans la maison de Rimmon
GRemman pour s'My prosterner
et qu’il s’appuiera sur ma main
et que je me prosternerai dans la maison de Rimmôn
GRemman
quand je me prosternerai
Gil se prosternera dans la maison de Rimmon
GRemman que YHWH
Gle Seigneur, je te prie, pardonne
Gexpiera à ton serviteur en cette chose.
18 Mais ceci est la seule chose concernant laquelle tu prieras le Seigneur pour ton serviteur :
quand mon seigneur entrera dans le temple de Remmon pour adorer
et qu’il s’appuiera sur ma main,
si j'adore dans la maison de Remmon, lui adorant avec moi dans le même lieu,
que le Seigneur me pardonne à moi ton serviteur pour cette chose.
18 ...
19 Et lui,
GEt Élisée,
VE, il lui dit
Gdit à Naiman : — Va en paix.
Il s'éloigna de lui à quelque distance
Gdebratha de terre
Vla belle saison de la terre
19 ...
20 lorsque Géhazi, serviteur d’Élisée, l'homme de Dieu, se dit :
Vet Giézi, le serviteur de l'homme de Dieu, dit :
— Voici que mon
VMon maître a ménagé Naamân
Vépargné Naaman, cet Araméen
Vce Syrien
en n’acceptant pas de sa main ce qu’il avait apporté.
Vau point de ne pas accepter de lui ce qu'il a apporté.
Vive YHWH
VIl vit, le Seigneur, Vparce que je courrai après lui et accepterai de lui quelque chose !
20 ...
21 Géhazi se mit à poursuivre Naamân
VGiézi suivit derrière le dos Naaman.
Naamân le vit courir après lui
VEt comme lui l'avait vu courant vers lui
il sauta de son char à sa rencontre et dit : — Paix ?
VTout va-t-il bien ?
21 ...
22 Il
VEt celui-ci dit : — Paix.
VBien.
Mon maître m’a envoyé, pour dire :
Vdisant :
— Voici qu'à
VÀ l'instant sont venus à moi deux jeunes gens de la montagne d’Éphraïm, d’entre les fils des prophètes
donne-leurM, je te prie, un talent d’argent et deux vêtements de rechange.
22 ...
23 VEt Naamân
VNaaman dit :
— Consens à accepter
VIl est mieux que tu acceptes deux talents.
Il le pressa et serra
Vforça et lia deux talents d’argent dans deux sacs
et deux vêtements de rechange
et il les remit à
Vmit sur deux de ses serviteurs qui les portèrent devant lui.
23 ...
24 Il arriva à l'‘Ōphel
VEt comme il fut arrivé, le soir venu,
il les prit
Vreçut de leur main, les déposa
Vmit de côté dans la maison,
Vet il renvoya les hommes qui s'en allèrent.
24 ...
25 Il vint et
VLui-même, étant entré, se tint devant son maître.
VEt Élisée Mlui dit : — D’où viens-tu, Géhazi
VGiézi ?
Il dit
VEt celui-ci répondit : — Ton serviteur n’est allé ni d’un côté ni d’un autre.
Voù que ce soit.
25 ...
26 Il lui dit : — Mon cœur n’allait-il pas
lorsque l'homme s'est retourné de son char à ta rencontre ?
Est-ce le temps d’accepter de l’argent, d’accepter des vêtements
des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ?
26 ...
26 Mais lui, il dit : — Mon cœur n’était-il pas présent
quand l'homme s'est retourné de son char à ta rencontre ?
Alors maintenant tu as accepté de l’argent et tu as accepté des vêtements
pour acheter des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes,