Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 VICI COMMENCE L'APOCALYPSE DE L'APÔTRE JEAN
Révélation
VApocalypse de Jésus Christ
VJésus-Christ que Dieu lui a donnée pour montrer à ses esclaves
les choses qui doivent arriver bientôt
et qu’il a signifiées en envoyant par son ange à son serviteur Jean
1 ...
2 qui a attesté le verbe de Dieu
et le témoignage de Jésus Christ :
tout ce qu’il a vu.
2 qui a rendu un témoignage au verbe de Dieu
et un témoignage à Jésus-Christ : tout ce qu'il a vu.
2 ...
3 Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y sont écrites
car le temps est proche !
3 ...
1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse
1s Apocalypse ... et Jugement dernier Le thème du Jugement dernier, par sa dimension spectaculaire et eschatologique, est de nature à frapper l'imagination des artistes et des fidèles. Il est pour cette raison souvent représenté sur les tympans, les fresques ou les retables des églises. Il se réfère non pas à l'entièreté du livre de l'Apocalypse, mais plus spécifiquement aux chapitres 20 et 21. D'autres passages néo-testamentaires sont décisifs pour le caractériser. Par exemple, dans l'évangile selon saint Matthieu (Mt 25,31-46), Jésus donne une description directe (sans parabole) de la future venue du « Fils de l'homme » qui « siègera » et « séparera » les nations comme le « berger sépare les brebis des boucs ». C'est un passage non moins fondamental que l'Apocalypse pour les représentations ci-dessous, dans lesquelles la séparation et la différenciation de l'espace entre les damnés et les élus sont très marquées et saisissantes.
1.9 de Jésus Christ ÉNONCIATION emboîtée : ambiguïté du génitif objectif et subjectif L'ambiguïté du génitif en Ap 1,1.2.9 Grammaire désigne Jésus Christ
Par la proclamation d'Ap, c'est Jésus Christ lui-même qui adresse à l'auditeur/lecteur une parole sur lui-même. On retrouve ici quelque chose de la structure d'énonciation en bande de Möbius qui caractérise les évangiles en tant que vecteurs de l'Évangile. Pour leur lecteur actuel, Jésus y est, sans plus solution de continuité entre les deux qu'il n'y en a entre l'intérieur et l'extérieur de l'anneau de Möbius, à la fois
En topologie, la « bande (ou ruban ou boucle) de Möbius » est une surface compacte dont le bord est homéomorphe à un cercle : il ne possède qu'une seule face, contrairement à un ruban classique qui en possède deux. Il a été décrit indépendamment en 1858 par les mathématiciens August Ferdinand
(1790-1868) et Johann Benedict (1808-1882), et baptisé du nom du premier en raison du mémoire qu’il présenta à son sujet à l'Académie des sciences à Paris. La bande de Möbius se visualise aisément, il suffit de tordre d'un demi-tour une bande de papier, puis de collant les deux extrémités : la forme qui en résulte est « sans fin », n'ayant ni intérieur ni extérieur. Elle fascine de nombreux graveurs ( ), peintres, sculpteurs et plasticiens modernes et contemporains.