La Bible en ses Traditions

Apocalypse 14,13

Byz TR
V Nes
S

13 Et j’entendis une voix du ciel, TRme disant :

— Écris : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur dès maintenant.

 ByzIl dit : — Oui , TRdit l’Esprit,

afin qu’ils se reposent de leurs peines

et leurs œuvres les suivent.

13 Et j’entendis une voix du ciel, disant :

— Écris : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur

dès à présent ; désormais, dit l’Esprit, 

qu’ils se reposent de leurs labeurs

car leurs œuvres les suivent !

13 Et j’entendis une voix du ciel disant :

— Écris : Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur dès maintenant.

— Oui, dit l’Esprit,

car ils se reposeront de leurs peines.

Réception

Cinéma

1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse

  • Ingmar Bergman, Det sjunde inseglet [« le septième sceau »] (1957).
  • Vincente Minnelli, The Four Horsemen of the Apocalypse (1961).
  • Andrei Tarkovski, Offret [« le sacrifice »] (1985).
  • Peter Jackson, The Lord of the Rings (en particulier le 3e film, 2003).

Arts visuels

1–20 sur la nuée quelqu'un Entre vendanges et moissons

Enluminure du 15e s. 

Anonyme, Apocalipsis in dietsche, (enluminure sur parchemin, 1401-1500), 84 x 24 cm, manuscrit, folio 15r, département des Manuscrits. Néerlandais 3 

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→

Vertige trinitaire ? Entre l'Agneau, l' « Esprit » qui parle (Ap 14,13), la « voix du ciel » et « Celui qui était assis sur la nuée » (Ap 14,14.16), on peut admettre une certaine fébrilité, dans le dessin comme dans la prise de notes frénétique de Jean, en bas à gauche, les yeux écarquillés.

13 Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur + afin qu'ils se reposent Requiescant in pace

Peinture française du 20e s.

George Desvallières (1861-1950), Monument aux morts de l’église Notre-Dame-Sous-Terre (tondo, huile sur toile, 1619), 50 x 72 cm

église Notre-Dame-Sous-Terre, Pélussin (France) © Succession Desvallières→

Cette œuvre, redécouverte récemment, est le monument aux morts de Desvallières pour la petite église de Pélussin, dans la Loire, village situé à 40 kilomètres de Saint-Étienne où l’on vénère Notre-Dame-Sous-Terre. Le contraste avec le tragique exprimé dans Le Drapeau du Sacré-Cœur est saisissant. La paix règne ici, alors qu’un grand ange entraîne le poilu sur son cœur, entre ses deux ailes dorées, pour l’emmener, ensommeillé, sur un nuage orangé, vers un ciel étoilé. Dans ce large ovale, douceur et harmonie peuvent consoler ceux qui ont perdu un être cher.