Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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18 pour manger la chair des rois, la chair des chefs militaires
la chair des soldats vaillants
la chair des chevaux et de ceux qui les montent
la chair de tous les hommes libres et esclaves, petits et grands.
19 Et je vis la bête et les rois de la terre avec leurs armées rassemblés pour faire la guerre
à celui qui était monté sur le cheval et à son armée.
20 Et la bête fut prise et avec elle le faux-prophète qui, par les prodiges faits devant elle
avait séduit ceux qui avaient la marque de la bête
et ceux qui adoraient son image.
Tous les deux furent jetés vivants dans l’étang de feu où brûle le soufre
21 le reste fut tué par le glaive qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval
et tous les oiseaux se rassasièrent de leurs chairs.
1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse
11–21 il parut un cheval blanc Chargez ! Le cavalier est plus explicitement associé au Christ dans l'enluminure anonyme du 15e s. que dans celle de Beatus de Liébana. Néanmoins, son auréole est mystérieuse, n'étant pas crucifère comme le nimbe caractéristique du Christ, mais en tourbillon, ce qui est un code iconographique unique et inédit.