La Bible en ses Traditions

Apocalypse 7,4–8

Byz V S TR Nes

Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau :

cent quarante quatre mille

TR144 mille

de toutes les tribus des enfants d’Israël

de la tribu de Juda, douze

TR12 mille marqués du sceau

de la tribu de Ruben, douze

TR12 mille

TRmarqués

de la tribu de Gad, douze

TR12 mille

TRmarqués

de la tribu d’Aser, douze mille

TR12 mille marqués

de la tribu de Nephthali, douze mille 

TR12 mille marqués

de la tribu de Manassé, douze mille 

TR12 mille marqués 

de la tribu de Simon, douze mille 

TR12 mille marqués

de la tribu de Lévi, douze mille

TR12 mille marqués

de la tribu d’Issachar, douze mille 

TR12 mille marqués

de la tribu de Zabulon, douze mille 

TR12 mille marqués

de la tribu de Joseph, douze mille 

TR12 mille marqués

de la tribu de Benjamin, douze mille

TR12 mille marqués du sceau.

Réception

Cinéma

1,1–22,21 Allusions à l'Apocalypse

  • Ingmar Bergman, Det sjunde inseglet [« le septième sceau »] (1957).
  • Vincente Minnelli, The Four Horsemen of the Apocalypse (1961).
  • Andrei Tarkovski, Offret [« le sacrifice »] (1985).
  • Peter Jackson, The Lord of the Rings (en particulier le 3e film, 2003).

Arts visuels

1–8 tenant le sceau du Dieu vivant Signe cruciforme et intertexte

Enluminure du 8e s. 

Beatus de Liébana (ca. 730-798), Commentaire sur l'Apocalypse (ca 784), manuscrit, folio 119r

Bibliothèque Nationale de France, Paris (France) © Domaine Public→

Regardez bien le « sceau du Dieu vivant » (signum) que tient l'ange en-dessous du soleil : une croix ! Quel meilleur signe pour la signature, le cachet royal ? Ce n'est certes nulle part dans le texte : toutefois de fortes raisons intertextuelles et calligraphiques président à ce choix. En Ézéchiel, le signe dont il faut marquer au front ceux qui doivent être sauvés du fléau divin est littéralement, dans le texte hébreu, un tav, soit la lettre « t », dernière lettre de l'alphabet hébraïque, servant aussi à désigner l'indésignable (Sg 14,21) : Dieu (on retrouve ce procédé avec l'alpha et l'oméga grecs sous la plume de l'auteur de l'Apocalypse). Or son origine graphique phénicienne est en forme de croix... De là, le fléau et le signe salvateur d'Exode (Ex 12) sont également réinterprétés pour dessiner des croix avec le sang typologique du Christ. Et de là, le sceau de l'ange de l'Apocalypse ne peut être que cette croix du Christ, maintenant dévoilée...