La Bible en ses Traditions

Daniel 3,91–97

M V
G
S

91 Alors le roi Nabuchodonosor fut stupéfait ; il se leva en hâte M, prit la parole et dit à ses dignitaires :

Vnotables :

— N’est-ce pas trois hommes que nous avons jeté au milieu du feu, liés ?

Ventravés ?

Ils répondirent et

VEt en répondant, ils dirent au roi : — C'est certain, ô

VCela est vrai, roi !

91 Il se trouvait que le roi les écoutait louer et depuis son poste il les observait, vivants ; alors le roi Nabuchodonosor fut stupéfait, se leva avec empressement et dit à ses amis :

91 ...

M G V
S

92 M VIl répondit et dit :

— Eh bien, moi, je vois quatre hommes sans

G Vlibérés de leurs liens, marchant au milieu du feu et n’ayant aucun mal !

G, et aucune corruption n'est en eux !

V ; et nulle trace de corruption n'est en eux !

L’aspect

GLa vue du quatrième est semblable à un fils

Gune image de l'ange des dieux.

G Vde Dieu.

92 ...

M V
G
S

93 Puis

VAlors Nabuchodonosor s’approcha de la porte de la fournaise de feu ardent M; il prit la parole et dit :

Sidrac

VSédrac, Misac

VMisac et Abdénago serviteurs du Dieu Très-Haut, sortez et venez !

Alors

VEt aussitôt Sidrac

VSédrac, Misac

VMisac et Abdénago sortirent du milieu du feu.

93 Et s’approchant de la porte de la fournaise ardente par le feu le roi les appela par leur nom :

— Sedrach, Misach, Abdenago, serviteurs du Dieu des dieux le Très-Haut, sortez du feu !

Ainsi donc les hommes sortirent du milieu du feu.

93 ...

M G V
S

94 S'étant rassemblés,

GSe rassemblèrent les satrapes,

Ghauts dignitaires, les intendants,

Ggouverneurs,

Vles magistrats,  les gouverneurs

Gchefs de famille

Vles juges et les dignitaires

Gamis

Vpuissants du roi

Get ils 

regardaient

Vcontemplaient ces hommes

parce que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur leurs

Gpas touché leur corps

les cheveux

Gleurs cheveux

Vla chevelureM V de leur tête n’avaient pas été brûlés

Vavait pas été brûlée

leurs sarbālin

Gvêtements

Vsarabaras n’avaient pas subi de changement

G Vété altérées

etM G ils n’avaient pas l’odeur du feu.

V ne les traversait pas.

94 ...

M V
G
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95 Prenant la parole

VÉclatant             Nabuchodonosor dit :

— Béni soit leur Dieu Và savoir celui de Sedrac

VSédrac, Misac

VMisac et Abdenago

VAbdénago, qui a envoyé son ange et a sauvé

Vsoustrait ses serviteurs

qui se sont confiés

Vparce qu'ils ont cru en lui et ont changé la parole du roi

et ont livré leur corps afin qu'ils ne servent

et n'adorent aucun dieu à l'exception de leur Dieu !

95 Prenant la parole le roi Nabuchodonosor dit :

— Béni est le Seigneur le Dieu de Sedrach, Misach, Abdenago, qui a envoyé son ange et a sauvé ses serviteurs

qui ont espéré en lui ! En effet le commandement du roi ils l'ont rejeté 

et ils ont livré leur corps au brasier afin de ne servir

ni adorer un autre dieu que leur Dieu !

95 ...

M
G
V S

96 De ma part, ordre est donné

que tout peuple, nation ou langue qui  dira une négligence contre leur Dieu, [celui] de Sidrac, de Misac et d’Abdénago

sera mis en pièces et sa maison sera semblable à un bourbier

car il n’y a pas d’autre dieu qui puisse sauver de la sorte.

96 Et maintenant moi je décrète

que tout peuple, toute tribu et toute langue qui auront blasphémé

contre le Seigneur Dieu de Sedrach, Misach et Abdenago

seront mis en pièces et leur maison sera confisquée,

parce qu’il n’est pas d’autre dieu qui puisse ainsi soustraire du danger.

96  Par moi donc est établit ce décret :

que tout peuple, tribu et langue quelle qu’elle soit qui aura prononcé un blasphème

contre le Dieu de Sédrac

SSedrac, Misac

SMisac et Abdénago

SAbdenago périsse et que sa maison soit dévastée !

En effet il n’est pas d’autre Dieu qui puisse ainsi sauver.

M V
G
S

97 Alors le roi fit prospérer

Vpromut Sidrac

VSédrac, Misac

VMisac et Abdénago dans la province de Babylone.

97 Ainsi donc le roi donnant à Sedrach, Misach et Abdenago le pouvoir les établit magistrats sur le pays tout entier.

97 ...

Texte

Vocabulaire

94 leurs sarabaras n’avaient pas été altérées Sarabala, ae (V) Hapax Seule ocurrence dans la Vulgate, sarabala est emprunté au grec ancien σαράβαρα, qui lui-même est un calque du vieux perse شلوار, šalvâr (« pantalon »). Il désigne les pantalons larges et plus généralement les vêtements portés par les Orientaux.