Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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91 Alors le roi Nabuchodonosor fut stupéfait ; il se leva en hâte M, prit la parole et dit à ses dignitaires :
Vnotables :
— N’est-ce pas trois hommes que nous avons jeté au milieu du feu, liés ?
Ventravés ?
Ils répondirent et
VEt en répondant, ils dirent au roi : — C'est certain, ô
VCela est vrai, roi !
91 Il se trouvait que le roi les écoutait louer et depuis son poste il les observait, vivants ; alors le roi Nabuchodonosor fut stupéfait, se leva avec empressement et dit à ses amis :
91 ...
92 M VIl répondit et dit :
— Eh bien, moi, je vois quatre hommes sans
G Vlibérés de leurs liens, marchant au milieu du feu et n’ayant aucun mal !
G, et aucune corruption n'est en eux !
V ; et nulle trace de corruption n'est en eux !
L’aspect
GLa vue du quatrième est semblable à un fils
Gune image de l'ange des dieux.
G Vde Dieu.
92 ...
93 Puis
VAlors Nabuchodonosor s’approcha de la porte de la fournaise de feu ardent M; il prit la parole et dit :
— Sidrac
VSédrac, Misac
VMisac et Abdénago serviteurs du Dieu Très-Haut, sortez et venez !
Alors
VEt aussitôt Sidrac
VSédrac, Misac
VMisac et Abdénago sortirent du milieu du feu.
93 Et s’approchant de la porte de la fournaise ardente par le feu le roi les appela par leur nom :
— Sedrach, Misach, Abdenago, serviteurs du Dieu des dieux le Très-Haut, sortez du feu !
Ainsi donc les hommes sortirent du milieu du feu.
93 ...
94 S'étant rassemblés,
GSe rassemblèrent les satrapes,
Ghauts dignitaires, les intendants,
Ggouverneurs,
Vles magistrats, les gouverneurs
Gchefs de famille
Vles juges et les dignitaires
Gamis
Vpuissants du roi
Get ils
regardaient
Vcontemplaient ces hommes
parce que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur leurs
Gpas touché leur corps
les cheveux
Gleurs cheveux
Vla chevelureM V de leur tête n’avaient pas été brûlés
Vavait pas été brûlée
leurs sarbālin
Gvêtements
Vsarabaras n’avaient pas subi de changement
G Vété altérées
etM G ils n’avaient pas l’odeur du feu.
V ne les traversait pas.
94 ...
95 Prenant la parole
VÉclatant Nabuchodonosor dit :
— Béni soit leur Dieu Và savoir celui de Sedrac
VSédrac, Misac
VMisac et Abdenago
VAbdénago, qui a envoyé son ange et a sauvé
Vsoustrait ses serviteurs
qui se sont confiés
Vparce qu'ils ont cru en lui et ont changé la parole du roi
et ont livré leur corps afin qu'ils ne servent
et n'adorent aucun dieu à l'exception de leur Dieu !
95 Prenant la parole le roi Nabuchodonosor dit :
— Béni est le Seigneur le Dieu de Sedrach, Misach, Abdenago, qui a envoyé son ange et a sauvé ses serviteurs
qui ont espéré en lui ! En effet le commandement du roi ils l'ont rejeté
et ils ont livré leur corps au brasier afin de ne servir
ni adorer un autre dieu que leur Dieu !
95 ...
96 De ma part, ordre est donné
que tout peuple, nation ou langue qui dira une négligence contre leur Dieu, [celui] de Sidrac, de Misac et d’Abdénago
sera mis en pièces et sa maison sera semblable à un bourbier
car il n’y a pas d’autre dieu qui puisse sauver de la sorte.
96 Et maintenant moi je décrète
que tout peuple, toute tribu et toute langue qui auront blasphémé
contre le Seigneur Dieu de Sedrach, Misach et Abdenago
seront mis en pièces et leur maison sera confisquée,
parce qu’il n’est pas d’autre dieu qui puisse ainsi soustraire du danger.
96 Par moi donc est établit ce décret :
que tout peuple, tribu et langue quelle qu’elle soit qui aura prononcé un blasphème
contre le Dieu de Sédrac
SSedrac, Misac
SMisac et Abdénago
SAbdenago périsse et que sa maison soit dévastée !
En effet il n’est pas d’autre Dieu qui puisse ainsi sauver.
97 Alors le roi fit prospérer
Vpromut Sidrac
VSédrac, Misac
VMisac et Abdénago dans la province de Babylone.
97 Ainsi donc le roi donnant à Sedrach, Misach et Abdenago le pouvoir les établit magistrats sur le pays tout entier.
97 ...
94 leurs sarabaras n’avaient pas été altérées Sarabala, ae (V) Hapax Seule ocurrence dans la Vulgate, sarabala est emprunté au grec ancien σαράβαρα, qui lui-même est un calque du vieux perse شلوار, šalvâr (« pantalon »). Il désigne les pantalons larges et plus généralement les vêtements portés par les Orientaux.