Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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11 Car ce commandement que moi je te prescris aujourd’hui
n’est pas au-dessus de toi ni hors de ton atteinte
11 ...
12 il n’est pas dans le ciel
pour que tu dises : — Qui montera pour nous
VQui de nous peut monter au ciel
et nous l’ira chercher et nous le fera entendre afin que nous
Vpour nous l'apporter et pour que nous l'entendions et l’accomplissionsV par les oeuvres ?
12 ...
13 Il n’est pas au-delà de la mer pour que tu dises :
— Qui passera pour nous au delà de la mer
et nous l’ira chercher
et nous l'entendions afin que nous l'accomplissions ?
Vafin que nous puissions l'entendre et faire ce qui est ordonné ?
13 ...
11–14 La parole de Dieu toute proche : des tephilin aux phylactères Dans le judaïsme rabbinique, le phylactère est une petite boîte rituelle cubique, enfermant des bandes de parchemin sur lesquelles sont inscrits des versets de la Tora (Liturgie Dt 6,7s).
Il est l'origine du phylactère chrétien, tel qu'on peut le voir singulièrement dans l'art médiéval. Il consiste en une petite banderole où sont inscrites les paroles prononcées par un personnage biblique. Les phylactères sont particulièrement représentés dans les scènes représentant l'Annonciation, comme le montre cette illustration.
Où, en effet, la Parole divine se fait-elle plus proche de l'homme, singulièrement du Peuple de la Parole, que dans l'Incarnation, où elle n'est plus seulement fixée à la surface du corps, mais prend Elle-même chair du corps de la Vierge Marie ?