Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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3 Car le Juif Mardochée était le premier ministre du roi Assuérus
G Mardochée succéda au roi Artaxerxès et fut grand dans la royauté
V ainsi que la manière dont Mardochée devint second après le roi Assuérus
considéré en même temps parmi
Gglorifié par
Vet grand parmi les Juifs, aimé M Vde la multitude de ses frères
recherchant le bien de son peuple et parlant pour le bonheur de toute sa semence.
Gil consuma sa vie pour le peuple entier.
VJ'AI TRADUIT FIDÈLEMENT CE QUI SE TROUVE DANS LE TEXTE HÉBREU. MAIS CE QUI SUIT, JE L'AI TROUVÉ ÉCRIT DANS L'ÉDITION COURANTE, OÙ IL EST CONTENU EN LANGUE GRECQUE ET EN CARACTÈRES GRECS. CEPENDANT IL Y AVAIT, APRÈS LA FIN DU LIVRE, LE CHAPITRE QUI SUIT, QUE NOUS AVONS MARQUÉ SELON NOTRE COUTUME D'UN OBÈLE, C'EST-A-DIRE D'UNE PETITE BROCHE.
3 ...
3 G « Addition F » = V—Est 10,4-11,1. Additions de l'explication du songe de Mardochée et de la conclusion Parce que notre édition numérique est fondée sur la versification →massorétique, les chapitres 11 à 16 du livre d'Esther apparaissent comme des ajouts même sur le plan technologique, les numéros de chapitre et de versets étant comme ajoutés « à la main ».
Les sept passages qui suivent, absents du texte massorétique, sont des suppléments de la Septante. Appelés habituellement « additions grecques à Esther », ils ont été traduits par Jérôme en appendice de la Vulgate. Relégués en fin de livre, ils sont numérotés comme des chapitres supplémentaires à l’aide d’obèles, de Est 10,4 à 16,24.
Il existe des témoignages antiques sur ces additions. Flavius Josèphe, par exemple, paraphrase quatre d’entre elles dans sa récriture de l’histoire d’Esther au livre XI des Antiquités Juives. Origène pour sa part, signale dans les Lettres à Julien l’Africain qu’Esther fait partie, avec Daniel et Isaïe, des livres qui contiennent des passages n’existant qu’en grec :
Pour sa part, dans son prologue du livre d’Esther, Jérôme déplore les ajouts faits au texte massorétique :