La Bible en ses Traditions

Esther 10,5–13

M G S
V

...

÷ Je me souviens en effet du songe que j’ai eu à ce sujet 

÷  rien de tout cela n’est resté sans accomplissement : 

...

÷ la petite source qui devint un fleuve,

÷ et la lumière qui se fit, et le soleil et la masse d’eau.

÷ Le fleuve, c’est Esther, que le roi a prise pour femme et qu’il a faite reine.

...

÷ Les deux dragons, c’est moi et Aman.

 ...

÷ Les peuples qui s’étaient réunis, ce sont ceux qui s'efforcèrent de détruire le nom des Juifs 

 ...

÷ et mon peuple, c’est Israël qui a crié vers Dieu et le Seigneur sauva son peuple

÷ et nous délivrera de tous nos malheurs ;

÷ il a fait de grands signes et des prodiges parmi les nations

10  ...

10 ÷ et il a préparé deux sorts :

÷ l'un pour le peuple de Dieu et l'autre pour toutes les nations.

11  ...

11 ÷  Chacun des deux sorts est arrivé, au jour marqué devant Dieu depuis ce temps-là, pour l'ensemble des peuples 

12  ...

12 ÷ et le Seigneur s’est souvenu de son peuple, il a fait miséricorde à son héritage ! 

M G V S

13 ÷ Et l'on observera ces jours au mois d’Adar

Vadar, le quatorzième et le quinzième jour de ce même mois,

÷ rassemblés avec beaucoup de zèle et de joie en un unique concours de peuple

÷ pour toutes les générations à venir du peuple d'Israël !

11.1 ÷ La quatrième année du règne de Ptolémée et de Cléopâtre, Dosithée, qui se disait prêtre et de la race de Lévi, ainsi que Ptolémée son fils, apporta cette lettre des Phurim, qu’ils dirent être authentique et avoir été traduite par Lysimaque fils de Ptolémée, résidant à Jérusalem.

CE QUI SUIT ÉTAIT LE COMMENCEMENT DE L'ÉDITION COURANTE MAIS NE SE TROUVE NI DANS L'HÉBREU NI CHEZ AUCUN INTERPRÈTE

11.2. ÷ La deuxième année du règne d'Artaxerxès le Grand, le premier jour du mois de Nisan, Mardochée, fils de Jaïr, fils de Séméi, fils de Quis, de la tribu de Benjamin vit en songe

11.3. ÷ un Juif qui habitait la ville de Suse, grand homme, et parmi les premiers de la cour du roi.

11.4. ÷ Il était du nombre des captifs que Nabuchodonosor, roi de Babylone, avait emmenés de Jérusalem avec Jéconias, roi de Juda ;

11.5. ÷ et voici quel fut son songe : des voix, des tumultes, des tonnerres, des tremblements de terre et des perturbations se répandirent sur la terre.

11.6. ÷ Voici deux grands dragons prêts à se battre l'un contre l'autre,

11.7. ÷ et à leur clameur, toutes les nations s'excitèrent pour combattre la race des justes. 

11.8. ÷ Et ce fut un jour de ténèbres et de séparation, de tribulation et de détresse, et de crainte sur la terre.

11.9. ÷ Et la race des justes était troublée par la peur de ses propres maux, et se préparait à la mort.

11.10. ÷ Ils clamèrent à Dieu, et comme ils criaient, une petite fontaine devint un très grand fleuve, et déborda en de nombreuses eaux.

11.11. ÷ La lumière et le soleil se levèrent, et les humbles furent exaltés, et ils dévorèrent les glorieux.

11.12. ÷ Lorsque Mardochée eut vu cela, et qu'il se leva de sa couche, il pensa à ce que Dieu ferait, et il le fixa dans son âme, désireux de savoir ce que ce songe devait signifier.

12.1 ÷ En ce temps-là, il demeurait à la cour du roi avec Gabatha et Thara, eunuques du roi, qui étaient portiers du palais.

12.2 ÷ Et comme il comprenait leurs desseins, et qu'il avait diligemment examiné leurs projets, il apprit qu'ils se préparaient à porter la main sur le roi Artaxerxès, et il en fit part au roi

12.3 ÷ qui les fit interroger tous les deux, et après qu'ils eurent confessé, il ordonna qu'ils soient mis à mort.

12.4 ÷ Le roi dressa un procès-verbal de ce qui s'était passé, et Mardochée mit aussi la mémoire de la chose par écrit.

12.5 ÷ Le roi lui ordonna de demeurer dans la cour du palais, et lui donna des présents pour cette information.  

12.6 ÷ Mais Aman, fils d'Amadath le Bugite, était en grand honneur auprès du roi, et voulait nuire à Mardochée et à son peuple, à cause des deux eunuques du roi qui avaient été exécutés.

JUSQU'ICI L'AVANT-PROPOS

CE QUI SUIT AVAIT ÉTÉ MIS À L'ENDROIT DU ROULEAU OÙ IL EST ÉCRIT Et ils pillèrent leurs biens OU leurs richesses CE QUE NOUS AVONS TROUVÉ DANS LA SEULE ÉDITION COURANTE

13.1 ÷ Et voici un exemplaire de la lettre : Artaxerxès, grand roi qui règne de l'Inde à l'Éthiopie, aux princes et aux gouverneurs des cent vingt-sept provinces qui sont soumises à son empire, salut.

13.2 ÷ Alors que je régnais sur de nombreuses nations et que j'avais placé le monde entier sous ma domination, je n'ai pas voulu abuser de la grandeur de mon pouvoir, mais j'ai gouverné mes sujets avec clémence et indulgence, afin qu'ils puissent vivre dans le repos, sans aucune terreur, et jouir de la paix, qui est désirée par tous les hommes.

13.3 ÷ Mais lorsque j'interrogeai mes conseillers sur la manière d'y parvenir, l'un d'eux, qui surpassait les autres en sagesse et en fidélité, et qui était le second après le roi, du nom d'Aman,

13.4 ÷ m'indiqua qu'il y avait un peuple dispersé dans le monde entier, qui usait de lois nouvelles, agissait contre les coutumes de toutes les nations, méprisait les commandements du roi, et violait par son opposition la concorde de toutes les nations.

13.5 ÷ C'est pourquoi, ayant appris cela, et voyant une nation se révolte contre tout le genre humain en usant de lois perverses, en allant contre nos commandements, et en troublant la paix et la concorde des provinces qui nous sont soumises,

13.6 ÷ nous avons ordonné que tous ceux qu'Aman, qui est chef de toutes les provinces, qui est second après le roi, et que nous honorons comme un père, aura désignés, soient exterminés par leurs ennemis, avec leurs femmes et leurs enfants, et que personne n'ait pitié d'eux, le quatorzième jour d'Adar

Vadar, du douzième mois de cette année, sans que personne en ait compassion ;

13.7 ÷ pour que ces néfastes hommes, descendant en enfer en un jour, puissent rendre à notre empire la paix qu'ils avaient troublée.

JUSQU'ICI L'EXEMPLAIRE DE LA LETTRE

CE QUI SUIT JE L'AI TROUVÉ ÉCRIT APRÈS L'ENDROIT OÙ SE LIT et Mardochée, s'en allant, fit tout ce que lui avait mandé Esther TOUTEFOIS CELA NE SE TROUVE NI DANS L'HÉBREU NI CHEZ AUCUN INTERPRÈTE

13.8. ÷ Mais Mardochée implora le Seigneur, se souvenant de toutes ses œuvres,

13.9 ÷ et dit : — Seigneur, Seigneur, roi tout-puissant, toutes choses sont en ton pouvoir, et nul ne peut résister à ta volonté, si tu décides de sauver Israël.

13.10 ÷ Tu as fait le ciel et la terre, et tout ce qui est sous la voûte céleste.

13.11 ÷ Tu es le Seigneur de toutes choses, et nul ne peut résister à ta majesté.

13.12 ÷ Tu connais tout, et tu sais que ce n'est ni par orgueil, ni par mépris, ni par désir de gloire, que j'ai refusé d'adorer l'orgueilleux Aman,

13.13 ÷ (car j'aurais volontiers, pour le salut d'Israël, embrassé les traces de ses pieds),

13.14 ÷ mais j'ai craint de transférer l'honneur de mon Dieu à un homme, et d'adorer quelqu'un d'autre que mon Dieu.

13.15 ÷ Maintenant donc, Seigneur, roi, Dieu d'Abraham, aie pitié de ton peuple, car nos ennemis veulent nous détruire et anéantir ton héritage.

13.16 ÷ Ne méprise pas ta part, que tu as rachetée d'Égypte pour toi.

13.17 ÷ Exauce ma supplication, et sois propice envers ton lot et ton héritage, et change notre deuil en joie, pour que, de notre vivant, nous louions ton nom, Seigneur, et ne ferme pas la bouche de ceux qui te louent.

13.18 ÷ Et tout Israël, dans un même esprit et une même supplication, cria au Seigneur, parce qu'une mort certaine les menaçait. 

14.1 ÷ La reine Esther eut aussi recours au Seigneur, craignant le danger qui se présentait ;

14.2 ÷ et après avoir déposé ses vêtements royaux, elle revêtit des habits de pleurs et de deuil ; au lieu de divers onguents précieux, elle se couvrit la tête de cendres et de fumier, et elle humilia son corps par des jeûnes ; et tous les endroits où elle avait l'habitude de se réjouir auparavant, elle les remplit de ses cheveux arrachés.

14.3 ÷ Et elle suppliait le Seigneur, Dieu d'Israël, disant : — Mon Seigneur, qui seul es notre roi, aide-moi, moi qui suis abandonnée, et qui n'ai d'autre secours que toi. 

14.4 ÷ Mon danger est dans mes mains.

14.5 ÷ J'ai appris de mon père que toi, Seigneur, tu as pris Israël d'entre toutes les nations, et nos pères d’entre tous leurs ancêtres, pour les posséder comme un héritage éternel, et tu leur as fait ce que tu avais promis.

14.6 ÷ Nous avons péché sous tes yeux, et c'est pourquoi tu nous as livrés entre les mains de nos ennemis ;

14.7 ÷ car nous avons honoré leurs dieux. Tu es juste, Seigneur.

14.8 ÷ Et maintenant ils ne se contentent pas de nous opprimer par une servitude des plus dures, mais attribuant la force de leurs mains à la puissance de leurs idoles,

14.9 ÷ ils veulent changer tes promesses, détruire ton héritage, fermer la bouche de ceux qui te louent, et éteindre la gloire de ton temple et de ton autel,

14.10 ÷ pour ouvrir la bouche des nations, pour louer la force des idoles, et pour glorifier à jamais un roi charnel.

14.11 ÷ Ne donne pas, Seigneur, ton sceptre à ceux qui ne sont rien, de peur qu'ils ne rient de notre ruine ; mais retourne leur conseil contre eux-mêmes, et détruis celui qui a commencé à se déchaîner contre nous.

14.12 ÷ Souviens-toi, Seigneur, et montre-toi à nous au temps de notre tribulation, et donne-moi la confiance, Seigneur, roi des dieux et de toute puissance :  

14.13 ÷ mets dans ma bouche des paroles habiles en présence du lion, et dirige son cœur vers la haine de notre ennemi, pour que lui-même périsse, et tous les autres qui consentent à lui.

14.14 ÷ Mais délivre-nous par ta main, et aide-moi, moi qui n'ai pas d'autre secours que toi, Seigneur, qui as la connaissance de toutes choses.

14.15 ÷ et tu sais que je hais la gloire des impies, et que je déteste la couche des incirconcis et de tout étranger.

14.16 ÷ Tu connais ma nécessité : j'abhorre le signe de mon orgueil et de ma gloire, qui est sur ma tête aux jours de mon ostentation, et je le déteste comme un haillon menstruel, et je ne le porte pas aux jours de mon silence ;

14.17 ÷ et que je n'ai pas mangé à la table d'Aman, ni n’ai pris plaisir au banquet du roi, et je n'ai pas bu le vin des libations,

14.18 ÷ et que ta servante ne s'est jamais réjouie, depuis que j'ai été amenée ici jusqu'à ce jour, qu'en toi, Seigneur, Dieu d'Abraham.

14.19 ÷ Dieu, puissant entre tous, exauce la voix de ceux qui n'ont pas d'autre espoir, délivre-nous de la main des méchants, et délivre-moi de ma crainte.

CECI AUSSI, JE L'AI TROUVÉ AJOUTÉ DANS L'ÉDITION COURANTE

15.1 ÷ Et il lui commanda (sans doute, c'était Mardochée à Esther) d'aller auprès du roi, et de prier pour son peuple et pour sa patrie.

15.2 ÷ — Rappelle-toi, dit-il, les jours de ton humiliation, comment tu as été nourrie par ma main, parce qu'Aman, le second après le roi, a parlé contre nous jusqu'à la mort.

15.3 ÷ Invoque le Seigneur, parle pour nous au roi, et délivre-nous de la mort.

ET CELA AUSSI, QUI ÉTAIT PLACÉ AU-DESSOUS

15.4 ÷ Et le troisième jour, elle déposa les vêtements qu'elle portait, et s'entoura de sa gloire.

15.5 ÷ Et comme elle resplendissait dans ses habits royaux, après avoir invoqué Dieu, le guide et le sauveur de tous, elle prit avec elle deux servantes ;

15.6 ÷ et elle s'appuyait sur l'une d'elles, comme si, par délicatesse et par excès de tendresse, elle ne pouvait supporter son propre corps.

15.7 ÷ Et l'autre servante suivait sa maîtresse, portant sa traîne qui traînait par terre.

15.8 ÷ Elle cependant, avec son visage rose et ses yeux gracieux et brillants, cachait une âme pleine d'angoisse et une très grande crainte.

15.9 ÷ Elle entra, franchit toutes les portes en bon ordre, et se présenta devant le roi, assis sur son trône royal, couvert de ses vêtements royaux, étincelant d'or et de pierres précieuses, et terrible à voir.

15.10 ÷ Et quand il eut relevé son visage, et que de ses yeux brûlants il eut manifesté la colère de son cœur, la reine s'affaissa, son teint devint pâle, et elle reposa sa tête fatiguée sur sa servante.

15.11 ÷ Et Dieu changea l'esprit du roi en douceur, et tout en hâte et avec crainte, il sauta de son trône, et la tenant dans ses bras, jusqu'à ce qu'elle revienne à elle, il la caressa avec ces mots :

15.12 ÷ — Qu'y a-t-il, Esther ? Moi, je suis ton frère, ne crains rien.

15.13 ÷ Tu ne mourras pas, car cette loi n'est pas faite pour toi, mais pour tous les autres.

15.14 ÷ Approche donc, et touche le sceptre.

15.15 ÷ Et comme elle se taisait, il prit le sceptre d'or, le posa sur son cou, l'embrassa et dit : — Pourquoi ne me parles-tu pas ?

15.16 ÷ Elle répondit : — Je t'ai vu, mon seigneur, comme un ange de Dieu, et mon cœur a été troublé par la crainte de ta gloire

15.17 ÷ car toi, seigneur, tu es très admirable, et ton visage est plein de grâces !

15.18 ÷ Et comme elle parlait, elle tomba de nouveau, et fut presque évanouie.

15.19 ÷ Mais le roi fut troublé, et tous ses serviteurs la consolèrent.

EXEMPLAIRE DE LA LETTRE QUE LE ROI ARTAXERXÈS ENVOYA EN FAVEUR DES JUDÉENS À TOUTES LES PROVINCES DE SON ROYAUME, LEQUEL NE SE TROUVE PAS NON PLUS DANS LE ROULEAU EN HÉBREU

16.1 ÷ Le grand roi Artaxerxès, de l'Inde à l'Éthiopie, envoie ses salutations aux gouverneurs et aux princes de cent vingt-sept provinces qui obéissent à nos ordres.

16.2 ÷ Plusieurs ont abusé jusqu'à l'orgueil de la bonté des princes, et de l'honneur qui leur a été rendu ;

16.3 ÷ et non seulement s'efforcent-ils d'opprimer les sujets du roi, mais, ne supportant pas la gloire qui leur est donnée, ils tendent des pièges à ceux mêmes qui le leur ont accordée.

16.4 ÷ Ils ne se contentent pas de ne pas rendre grâce pour les bienfaits, et de violer en eux-mêmes les lois de l'humanité, mais ils pensent aussi pouvoir échapper à la justice de Dieu qui voit tout.

16.5 ÷ Et ils entrent dans une folie si grande qu'ils s'efforcent de miner par des mensonges ceux qui observent avec soin les fonctions qui leur sont confiées, et font toutes choses de manière à être dignes de la louange de tous les hommes,

16.6 ÷ tandis que, par une fraude astucieuse, ils trompent l'oreille des princes bien intentionnés, et jugent les autres d'après leur propre nature.

16.7 ÷ C'est ce que prouvent les récits anciens et les faits quotidiens, comment les bons desseins des rois sont corrompus par les mauvaises suggestions de certains hommes.

16.8 ÷ C'est pourquoi nous devons veiller à la paix de toutes les provinces.

16.9 ÷ Ne croyez pas non plus que, si nous ordonnons des choses différentes, ce soit par légèreté de notre âme, mais que nous prononçons des sentences selon la qualité et la nécessité des temps, comme l'exige le bien de la communauté.

16.10 ÷ Pour que vous compreniez mieux ce que nous disons, Aman, fils d'Amadath, Macédonien d'esprit et de pays, n'ayant rien du sang perse, mais dont la cruauté entache notre bonté, a été reçu par nous comme un étranger ;

16.11 ÷ et nous avons trouvé notre humanité si grande à son égard, qu'il a été appelé notre père, et que tous l'ont adoré comme le prochain homme après le roi :

16.12 ÷ Mais il s'est tellement enflé d'arrogance, qu'il a voulu nous priver de notre royaume et de notre vie.

16.13 ÷ Car, par des machinations nouvelles et inouïes, il a cherché à faire disparaître Mardochée, par la fidélité et les bons services duquel notre vie a été sauvée, et Esther, la compagne de notre royaume, avec toute leur nation

16.14 ÷ pensant qu'une fois qu'ils auraient été tués, il nous aurait tendu un piège dans notre solitude, et qu'il aurait transféré le royaume des Perses aux Macédoniens.

16.15 ÷ Mais nous avons constaté que les Judéens, qui ont été désignés pour être tués par le plus méchant des hommes, ne sont nullement coupables, et qu'au contraire, ils usent de lois justes,

16.16 ÷ et qu'ils sont les fils du Dieu le plus élevé et le plus grand, le Dieu toujours vivant, au bénéfice duquel le royaume a été donné à nos pères et à nous, et est conservé jusqu'à ce jour.

16.17 ÷ Sachez donc que les lettres qu'il a envoyées en notre nom sont nulles et inopérantes.

16.18 ÷ À cause de ce crime dont il a été l'instigateur, il a été pendu à des gibets devant les portes de cette ville, c'est-à-dire de Suse ; non pas nous, mais Dieu l'ayant traité comme il l'a mérité.

16.19 ÷ Cet édit, que nous envoyons maintenant, sera affiché dans toutes les villes, afin que les Juifs puissent suivre librement leurs propres lois.

16.20 ÷ Vous devrez leur prêter secours, afin qu'ils puissent tuer ceux qui se sont préparés à les tuer le treizième jour du douzième mois, appelé « Adar

Vadar ».

16.21 ÷ Car le Dieu tout-puissant a tourné pour eux ce jour de tristesse et de deuil en joie.

16.22 ÷ C'est pourquoi vous compterez aussi ce jour parmi les autres jours de fête, et vous le célébrerez avec toute la joie possible, afin qu'il soit aussi connu dans les temps à venir,

16.23 ÷ que tous ceux qui obéissent fidèlement aux Perses reçoivent une digne récompense pour leur fidélité, mais que ceux qui tendent des pièges contre le royaume périssent pour leurs crimes.

16.24 ÷ Et que toutes les provinces et les cités qui ne veulent pas participer à cette solennité périssent par le glaive et par le feu, et soient détruites de manière à être inaccessibles non seulement aux hommes, mais aussi aux bêtes, comme exemple de mépris et de désobéissance. 

ICI FINIT LE LIVRE D'ESTHER