Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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11 Et ils lui imposèrent
GEt il leur imposa
VIl établit donc sur eux des chefs de corvée pour l’
G Vles humilier par des travaux forcés
Gmaltraiter par des travaux.
et il bâtit
GEt ils bâtirent
Vet ils bâtirent des villes , entrepôts au
Gfortes au
Vde résidence pour le Pharaon, Gcelle de Pithôm
VPhiton, celle de
M V et Ramsès
VRamsès [Ramesses]G et celle d'Ôn, qui est la ville du Soleil.
11 ...
8.11.13 ; 2,23 Israel en Égypte
11 ; 3,18 ; 4,1–33 ; 5,1–23 ; 7,1–25 ; 8,1–32 ; 9,1–17 ; 10,1–29,13 Let my people go
Go Down Moses est un negro-spiritual, inspiré par l'Ancien Testament de la Bible, (Exode 5:1 et 8:1). Israël représente les esclaves africains d'Amérique alors que l'Égypte et le Pharaon représentent les maîtres esclavagistes. Cette chanson a été popularisée par Paul
. Le 7 février 1958, elle est enregistrée à New York par Louis avec Sy Oliver's Orchestra.Go down, Moses, way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. Now when Israel was in Egypt land (Let my people go) oppressed so hard they could not stand (Let my people go), so the Lord said : go down, Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. So Moses went to Egypt land (Let my people go), he made old Pharaoh understand (Let my people go), yes the Lord said : go down, Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go. Thus spoke the Lord, bold Moses said, (Let my people go), if not I'll smite your firstborn dead (Let my people go), 'cause the Lord said : go down Moses way down in Egypt land, tell old Pharaoh to let my people go, tell old Pharaoh to let my people go.
11 Pithom et Ramsès Localisation et archéologie Localités situées à l'extrémité orientale du delta du Nil→. zone stratégique reliant l'Égypte continentale, la Route d'Horus→ (le « chemin du pays des Philistins » d'Ex 13,17). Les villes Pitom et Ramses étant considérées comme cités d'approvisionnement, on peut les associer à l'accès à la route d'Horus, à la nécessité de trouver des provisions, ainsi qu'à la voie naturel que constitue le wadi Tumilat.
Dans le sud du wadi Tumilat, près de l'actuel lac Timsah, on a retrouvé les vestiges archéologiques de Tell Maskhutah→ et de Tell el-Retabeh→ (autour 15 km et 30 km. respectivement a l'est du lac Timsah), présentant de nombreux éléments de l'époque de Ramsès. Pithom pourrait être associée à l'un de ces tells, mais sans qu'on puisse le prouver définitivement.
Des fouilles archéologiques dans l'actuel Qantir (cf. Manfred Bietak→) identifient la Ramsès→ biblique avec l'antique Avaris→(Tell el Daba'a), capitale des Hyksos (15e-16e dynasties)→ au bord du bras Tanitique du Nil et au nord du wadi Tumilat, vallée de 12 km (est-ouest) x 2 (nord-sud) qui file vers le désert. Ce fut la capitale de l'Égypte des 19e et 20e dynasties. La Ramsès biblique s'identifie avec la nouvelle capitale edifiée par Ramsès II au début de son règne.
En raison de l'exploitation agricole intensive du delta permise par le grand barrage d'Assouan, le site archéologique est devenu indéchiffrable. Au milieu des champs sont éparpillés des socles de colonnes et des restes de statues en granit abandonnés là depuis des millénaires. Le soubassement d'un colosse dont il ne reste que les pieds et qui devait dépasser dix mètres de haut confirme les descriptions grandioses de la cité qui marqua les imaginations de l'époque.
La version grecque donne encore une autre possibilité d'identification : Comparaison des versions Ex 1,11.
11 Pithom et Ramsès : M | G : Pithom, Ramsès et On qui est la ville du Soleil
La version grecque ajoute Heliopolis comme troisième lieu : « celle de Pithôm, celle de Ramessê et celle d'On, qui est la ville du Soleil (Hêliou polis) ». Le but est d'aider le lecteur pour la localisation.
Les targums palestiniens ( →Tg. Ps.-J. et →Tg. Neof.) actualisent les anciens noms de « Pithom et Ramsès » par les noms « Tanis et Pelusium ». De nouvelles images se présentent alors à l'imagination, évoquant la puissance du Pharaon (cependant ternie, sur cette photographie, par d'indiscrets oiseaux) :
D'autres images du même site évoquent la vanité de ses grands travaux dont ne subsistent que quelques restes :