Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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8 Je suis descendu pour le
Gles délivrer de la main des Égyptiens
et le
Gles faire monter
Gsortir de ce pays vers
Get les conduire dans un bon et vaste pays,
vers
Gdans un pays ruisselant de lait et de miel,
vers
Gdans le lieu du Chananéen, du Héthéen, de l'Amorrhéen
Gdes Chananéens, des Chetthéens, des Amorrhéens
du Phérézéen, du Hévéen et du Jébuséen
Gdes Phérézéens, des Gergéséens, des Evéens et des Iébouséens.
8 ...
8 et connaissant sa douleur, je suis descendu pour le délivrer des mains des Égyptiens
et pour le faire monter de cette terre dans une terre bonne et spacieuse
dans une terre qui ruisselle de lait et de miel
vers les lieux du Cananéen [Chananeus], de l'Héttéen [Hettheus], de l'Amorrhéen [Amorreus]
du Phérézéen [Ferezeum], de l’Evéen [Eveum] et du Jébuséen [Iebuseum].
9 Et maintenant voici que le
VLe cri des fils d’Israël est Vdonc venu jusqu’à moi
et j’ai vu Maussi l’oppression dont les Egyptiens les oppriment.
Vque font peser sur eux les Égyptiens.
9 ...
10 Et maintenant va,
Gviens, que je t’envoie
Venverrai auprès de Pharaon Groi d'Égypte
: fais
Get tu feras
Vpour faire sortir Gdu pays d'Égypte mon peuple, les fils d'Israël.
10 ...
11 Moïse dit à Dieu :
— Qui suis-je pour aller auprès de Pharaon Groi d'Égypte et pour faire sortirG du pays d’Égypte les fils d'Israël ?
11 ...
12 Et il Vlui dit : — Je serai avec toi et ceci sera pour toi le signe que c’est moi qui
Vet tu auras ce signe que c'est moi qui t’envoie
Vt’ai envoyé :
quand tu auras fait sortir le peuple d’Égypte
vous servirez
Vtu immoleras à Dieu sur cette montagne.
12 Mais Dieu parla à Moïse en disant : — Je serai avec toi et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'envoie d'ici :
quand tu auras fait sortir mon peuple d'Égypte
vous servirez Dieu sur cette montagne.
12 ...
13 Moïse dit à Dieu :
— Voici, Vmoi j’irai vers les fils d'Israël
Vauprès des enfants d’Israël, et je leur dirai :
— Le Dieu de vos pères m’a envoyé
Vm’envoie vers vous ?
Mais ils me diront
GMais ils me demanderont
VS’ils me disent : — Quel est son nom ? Que leur dirai-je ?
13 ...
14 Et Dieu dit à Moïse : — Je suis qui je suis
Gl'étant.
Et il dit : — Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël : — Je suis
GL'étant
VCelui qui est m’a envoyé vers vous.
14 ...
15 Dieu dit encore à Moïse :
— Tu parleras ainsi aux enfants d’Israël :
— « YHWH
G V« le Seigneur, le Dieu de vos pères
le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob », m’a envoyé vers vous !
Ceci est mon nom pour l’éternité
Géternel
ceci est mon mémorial de génération en génération.
15 ...
1–10 ICÔNE mariale
L'icône traditionnelle de la Mère de Dieu comme Buisson Ardent continue d'être écrite, jusqu'en Occident :
L’incroyable se produit : l’icône de la Vierge au buisson ardent symbolise l’enfantement par Marie du Christ, feu divin qui, « s’embrasant sans la consumer », rappelle celui de Moïse et s’accomplit en Marie. L’un des losanges est vert, il représente la nature terrestre et végétale du buisson, tandis que le losange rouge figure les flammes qui ne consument pas. La Mère de Dieu est placée au centre d’une étoile verte aux pointes habitées par les symboles des quatre évangélistes : l’aigle, le taureau, le lion, et l’ange-homme. L’étoile est posée sur une grande fleur dont les huit pétales, emplis d’anges, expriment le temps de la création, et de l’accomplissement du monde nouveau au huitième jour, le jour de la Résurrection.
Marie porte l’enfant Jésus mais également sur sa poitrine est représenté le Christ Sauveur du monde. Car en lui tout s’accomplit : Celui qui est humain et divin se manifeste au monde, lui qui unifie la terre et le ciel. De cette icône nous accueillons le grand mystère de la Vie incarnée et du Salut révélé en un feu incandescent d’Amour, buisson de l’éternelle vie donnée ; feu propagé de la Pentecôte, qui communique la foi dans le Christ Vivant. Avec Marie, la lumière s’est levée sur le monde et brille en une étoile sans déclin. « Je vous salue, Marie, splendeur radieuse, étoile du matin, illumine nos nuits… » (J.-M. N.).
Même si la veine semble ici plus « commerciale », le motif continue d'inspirer les iconographes russes :
14 HOMÉLITIQUE Parler de Dieu sans prononcer son Nom : la prouesse télévisuelle d'un martyr du 20e siècle
Alexandre Vladimirovitch Men (né en 1935 à Moscou, juif devenu prêtre orthodoxe, et mort martyrisé par les services d’État le 9 septembre 1990), fut le premier prêtre orthodoxe à donner des cours de religion en lycée public ; invité régulièrement par l'Union des cinéastes, des artistes, des écrivains, à des débats ou simplement à « parler de Dieu », il intervint dans tout le pays, et même à la télévision d'État. Un dimanche de l’année 1988, la télévision soviétique l'invita en lui demandant de parler des questions éternelles, en lui donne une simple consigne : ne jamais prononcer le nom de Dieu ou aucun autre mot judéo-chrétien. Son propos doit garder ce voile. Il livre un morceau d’anthologie de la culture contemporaine et un propos qui s’adresse à tous les hommes.
2,1–40,38 Vies de Moïse au temps des images mouvantes La toute première représentation cinématographique de la vie de Moïse est un court métrage muet.
La vie est racontée en six scènes filmées : 1. Moïse sauvé des eaux ; 2. Le Buisson ardent ; 3. Le Passage de la Mer Rouge ; 4. Les Hébreux au désert 5. Sur le Mont Sinaï ; 6. L'Adoration de Veau d'Or.
Le second grand film consacré à Moïse célèbre le législateur : Les dix commandements, film muet de
(1923), annonce le grand péplum de 1956.Celle histoire unique met en parallèle l'époque des dix commandements et l'époque moderne (les années 1920) pour montrer la pertinence de la moralité de l'Ancien Testament au cours de ces deux périodes.