La Bible en ses Traditions

Galates 3,6–13

Byz V TR Nes
S

Ainsi : « Abraham crut à Dieu et cela lui fut compté pour justice. »

...

Sachez

VVous savez donc que ceux qui existent en vertu de la foi, ceux-là sont fils d’Abraham ; 

...

or l’Écriture, prévoyant qu'en vertu de la foi Dieu justifie les nations,

annonça d’avance à Abraham cette bonne nouvelle :

TRannonça d’avance | annonça | à Abraham cette bonne nouvelle :

Vannonça d’avance à Abraham 

« Seront bénies en toi toutes les nations »

Vqu'« en toi seront bénies toutes les nations »

...

de sorte que ceux 

V ceux donc qui existent en vertu de la foi sont

Vseront bénis avec l'homme de foi Abraham.

...

10 De fait tous ceux qui existent en vertu des œuvres de la Loi

sont sous la malédiction,

car il a été écrit :

« Maudit quiconque ne persévère pas

Vne sera pas demeuré dans toutes les choses écrites dans le livre de la Loi pour les faire ! »

10 ...

11 Et que par la Loi personne n'est justifié devant Dieu,

c'est évident

puisque « le juste vivra

Vvit en vertu de la foi. »

11 ...

12 Or la Loi n'existe pas en vertu de la foi

mais « Byz TRl'homme qui aura accompli ces choses vivra par elles. »

12 ...

13 Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi,

étant devenu

Vayant été fait  pour nous malédiction,

V Nespuisqu'il est écrit Byz TRen effet : « Maudit quiconque est suspendu au bois »,

13 ...

Réception

Arts visuels

13–29 Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi Allégorie de l'Ancien et du Nouveau Testament 

La Loi et la croix

Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553), La Loi et la grâce (huile sur bois, 1529), 72 x 88,5 cm, O10732

Galerie Nationale, Prague (République tchèque) © Domaine public→

Au centre de cette peinture didactique, l'Homme livré à lui-même hésite entre deux personnages symboliques, un prophète de l’Ancien Testament et Jean le Baptiste à l'aube du Nouveau.

Tous deux pointent vers la croix, source de salut : seule la foi en Jésus qui a triomphé de la mort par la résurrection permettra à l’homme d'être sauvé. Elle domine de haut le serpent de bronze au milieu du campement des Israélites, à gauche en arrière plan, qui ne faisait que l'annoncer.

 La partie gauche du tableau retrace le péché originel et le don de la Loi à Moïse sur le mont Sinaï ; la partie droite figure le le Christ debout devant son tombeau, et face au couple pécheur de gauche, l'Agneau innocent, et enfin Marie sur le mont Sion recevant le divin Enfant du Ciel, pure grâce à accueillir. (Cf. le commentaire de  Matthew D. Rosebrock→).