Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Tout grand prêtre
Vpontife en effet, pris d’entre les hommes,
est établi pour les hommes dans le service de Dieu,
afin d’offrir des dons et des sacrifices pour les péchés.
1 ...
2 Il peut se montrer indulgent
Vcompatir envers
Vavec les ignorants et les égarés
puisqu’il est lui-même enveloppé de faiblesse
2 ...
3 et qu'il doit, à cause d'elle, offrir des sacrifices pour les péchés
autant pour lui-même
Neslui que pour le peuple.
3 ...
4 Et on ne s’attribue pas à soi-même cet honneur ; mais on est appelé par Dieu
comme Aaron.
4 ...
5 C'est ainsi que le Christ non plus ne s’est pas donné lui-même la gloire de devenir grand prêtre
Vpontife
mais c'est celui qui lui a dit :
« — Tu es mon Fils, c'est moi, aujourd’hui, qui t’ai engendré »
5 ...
6 comme il dit encore ailleurs :
« — Tu es prêtre pour l'éternité selon l’ordre de Melchisédech
VMelchisédec. »
6 ...
4,14–5,14 pontife éminent Jésus Christ grand prêtre souverain et éternel Ces deux vitraux anglais forment un beau parallèle entre le premiers grands prêtres, dans la gloire de leurs ornements au moment d'entrer dans le sanctuaire et Jésus, pontife ultime, entré dans le sanctuaire non fait de main d'homme.
5–10 pontife Nature et grâce
Le titre de ce tableau rappelle avec une douce ironie le fameux adage attribué à Aristote : « la nature a horreur du vide ». Il est réinterprété en plaçant au milieu d'un fourmillement végétal tropical (la nature) un prêtre en chasuble richement ouvragée (la grâce), représentant le Christ et son sacerdoce. S'il est admis avec saint Thomas que la grâce ne supprime pas la nature, aurait-elle également horreur du vide ?