Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Charge « désert de la mer » :
VFardeau du désert de la mer :
comme les tourbillons dans le Néguev traversent depuis le désert,
Vdepuis l'Afrique viennent du désert, il vient d’une terre redoutable.
1 Vision du désert :
comme une tempête qui traverse le désert,
qui surgit du désert, terrifiante est la vision.
1 ...
2 Une vision terrible m’a été annoncée :
le traître trahit
Vcelui qui est incrédule agit infidèlement
et le dévastateur dévaste.
Vcelui qui dépeuple dévaste.
Monte, Elam ! Assiège, Mède !
GLes Élamites sont sur moi, les chefs Perses arrivent à ma hauteur.
Je fais cesser tous ses gémissements.
GDésormais je gémirai et me consolerai seul.
2 ...
1–9 Elle est tombée, Babylone
There must be some kind of way outta here / Said the joker to the thief / There's too much confusion / I can't get no relief / Business men, they drink my wine / Plowman dig my earth / None were level on the mind / Nobody up at his word / Hey, hey / No reason to get excited / The thief he kindly spoke / There are many here among us / Who feel that life is but a joke / But, uh, but you and I, we've been through that / And this is not our fate / So let us stop talkin' falsely now / The hour's getting late, hey /All along the watchtower / Princes kept the view / While all the women came and went / Barefoot servants, too / Outside in the cold distance / A wildcat did growl / Two riders were approaching / And the wind began to howl
Cette chanson de Bob
est inspirée de la mystérieuse vision d'Isaïe du « désert de la mer ». Son album a été décrit comme le premier album de « rock biblique ». Écrit lors de la convalescence de Bob après son accident de moto, ce titre a été repris par Jimi Hendrix dans son album "Electric Ladyland" en 1968.13,1 ; 15,1 ; 17,1 ; 19,1 ; 21,1.13 ; 22,1 ; 23,1 ; 30,6 Charge Polysemie: Une parole avec du poids qui peut lever
Très souvent traduit par « oracle », le substantif massā’ vient de la racine ns’ « porter » ou « lever ».
Comme l'indiquent ses usages en Jr 23,33-34.36.38 ; 2R 9,25, le substantif retient l’ambiguïté du verbe : seul le contexte d'une occurrence donnée de massā’ permet de comprendre s'il réfère quelque chose qui (se) lève ou, au contraire, qui pèse.
Le terme massā’ dénote
plus souvent : une chose à porter
Le terme apparaît dans un usage singulier, comme une espèce de titre ou de rubrique, dans la littérature prophétique.
Le symbole linguistique massā’ semble réactiver alors ses connotations étymologiques : les thèmes les plus fréquents des paroles qu'il introduit sont la violence et le jugement. Le terme semble ainsi signaler que le message qui le suit a de l'importance et de la gravité : du poids. Peut-être aussi, inversement, que l'écoute qui en sera faite, la mise en pratique de ses injonctions a la capacité de (re)lever ceux à qui il s'adresse.
1 Comme les tourbillons Typhon
Typhon est considéré dans la mythologie grecque comme le Titan des vents forts et des tempêtes et comme un ouragan destructeur.
Cette scène se situe sur le côté B de l'hydrie : Zeus lance son éclair sur Typhon.
Les inscriptions de noms sont écrites dans l'alphabet d'Eubée (utilisé dans la cité de Chalcis).