La Bible en ses Traditions

Isaïe 45,14–17

M V
G S

14 Ainsi parle YHWH :

Vle Seigneur :

— Le travail de l’Égypte, le commerce de l’Éthiopie et les Sabéens à la haute stature

V, ces hommes sublimes, viendront vers toi et seront à toi

ils marcheront à ta suite et se défileront enchaînés,

Vavec des fers aux mains,

ils se prosterneront devant toi 

Vt'adoreront et te suppliront :

— Il n’y a de Dieu que chez toi et il n’y Men a pas d’autre , à part Dieu.

VDieu que toi.

14 ...

15 Vraiment tu es un Dieu qui se cache

Vcaché, Dieu d’Israël Sauveur !

15  Toi en effet tu es Dieu et nous n'avions pas reconnu le Dieu sauveur d'Israël. 

M G V
S

16 Ils ont

Gseront tous M Vété honteux, confus

Gconfus, ceux qui s'opposent à lui

V ils ont rougi

ensemble, ils ont plongé dans la confusion, les fabriquants d’idoles.

Giront honteux. Îles, renouvelez-vous en moi !

16 ...

M V
G S

17 Israël est sauvé par YHWH

Vle Seigneur d’un salut éternel :

vous n’aurez ni honte ni confusion dans les siècles à venir.

17 ...

Réception

Histoire des traductions

17a Israël est sauvé par YHWH d'un salut éternel

Propositions de lecture

40,1–55,13 Le « livre de la consolation d’Israël » L'incipit de ce chapitre et le thème des premiers versets inspire le titre souvent donné à cette deuxième partie du livre d'Isaïe : Is 40-55. En contraste avec les oracles pleins de menace d'Is 1-39, c'est la consolation qui est ici annoncée, par le  prophète anonyme de la fin de l'Exil qu'on appelle le « Deuxième Isaïe ».

Tradition juive

15a En vérité tu es un Dieu caché, Dieu d'Israël, ô Sauveur ! Cache-cache

  • Buber Récits « Yehiel, le petit-fils de Rabbi Baroukh, jouait un jour à cache-cache avec un autre petit garçon. Il se trouva une fameuse cachette, s'y fourra et attendit que son camarade vint l'y découvrir. Mais ayant longuement attendu, il finit par s'en extraire et ne vit nulle part son petit camarade. Il s'aperçut alors que l'autre ne l'avait aucunement cherché et ce furent des larmes et des larmes. L'enfant courut, toujours sanglotant, vers son grand-père pour se plaindre à grands cris du mauvais camarade, de ce méchant garçon qui n'avait pas voulu le chercher quand il était si bien caché ! Et c'est à grand-peine que le Tsaddik parvint lui-même à retenir ses larmes : "C'est exactement aussi ce que dit Dieu", dit-il. "Je me cache, et personne ne veut me chercher !" » (157-158).