La Bible en ses Traditions

Isaïe 66,2–4

M G V
S

Toutes ces choses aussi, ma main les a faites. Elles sont,

V miennes, toutes ces choses,  oracle de YHWH.

G Vdit le Seigneur.

C'est vers celui-ci que je regarde :

GVers qui regarderai-je, sinon vers l'humble, l'esprit broyé

Gle paisible et celui qui tremble à ma parole ?

Gmes paroles ?

Vmes paroles.

...

M V
G
S

Celui qui immole un bœuf tue

V, c'est comme s'il tuait un homme

celui qui sacrifie une brebis rompt la nuque à  

V, c'est comme s'il ôtait la cervelle d'un chien

celui qui présente

Voffre une oblation :

V, c'est comme s'il offrait du  sang de porcM !

celui qui fait un mémorial d'encens bénit le néant.

V, c'est comme s'il bénissait une idole.

Ceux-là ont choisi leurs voies, leurs abominations, leur âme s'en délecte.

VIls ont choisi toutes ces choses dans leurs voies, dans leurs abominations leur âme s'est délectée.

Le criminel me sacrifie un boeuf, c'est comme s'il tuait un chien.

Celui qui apporte de la fleur de farine, c'est comme du sang de porc.

Celui qui offre de l'encens en mémorial, c'est comme s'il blasphémait.

Ceux-ci ont choisi leurs voies, et leurs abominations que leur âme cherchait.

 

VC'est pourquoi moi aussi, je choisirai leurs illusions

Vmoqueries et je ferai venir sur eux leurs peurs

Vce qu'ils craignaient

car j’ai appelé et il n'y avait personne pour répondre, j’ai parlé et ils n’ont pas entendu

ils ont fait le mal à mes yeux et ils ont choisi ce qui ne me plaît pas.

Vque je n'ai pas voulu.

Et moi, je choisirai leurs moqueries, et je leur rendrai la pareille quant aux péchés

car je les ai appelés et ils ne m'ont pas obéi, j'ai parlé et ils n'ont pas entendu,

et ils ont fait le mal devant moi et ils ont choisi ce que je ne voulais pas.

...

Réception

Liturgie

1–24 Ainsi parle Yahvé Liturgie juive - rite Séphardi Le dernier chapitre du livre d'Isaïe est lu comme Aftara tous les samedis coïncidant avec une néoménie.

Littérature

2 ma main FRANÇAIS BIBLIQUE 

  • Être « dans la main de Dieu » c'est se trouver, volontairement ou non, entièrement livré à la puissance providente de Dieu.

« La main de Dieu »  peut aussi symboliser simplement la faculté divine de créer. Plus généralement héritées de la Bible par la langue courante, diverses locutions recourent à un élément du corps humain pour symboliser la manifestation de la puissance et de la volonté de Dieu, sa faculté de réagir et d'intervenir favorablement ou défavorablement dans les affaires humaines : on parle du bras, de la main, ou du doigt de Dieu. 

  • Le bras de Dieu l'a frappé = il a reçu de Dieu l'épreuve en question, comprise comme un châtiment divin
  • On reconnaît en cela/là le doigt de Dieu = On reconnaît dans tel événement l'intervention divine. 
  • Appuyez-vous sur le bras de Dieu ! = faites confiance en la Providence divine ; ne cherchez pas à vous venger, etc.

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