La Bible en ses Traditions

Job 30,1–31

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G S
V

Et maintenant rient sur moi des plus jeunes que moi dont je méprisais les pères les mettant parmi les chiens de mon troupeau

...

Mais maintenant me raillent les plus jeunes, dont je n'aurais pas daigné mettre les pères avec les chiens de mon troupeau.

même la force de leur bras qu'était-elle pour moi ? la vigueur périssait pour eux

...

La force de leurs mains ne comptait en rien pour moi et leur vie même était considérée comme indigne,

Desséchés par la misère et la faim

ils rongaient la terre desséchée depuis longtemps dévastation et désolation

...

stériles par la misère et la faim,

eux qui rongeaient dans une solitude desséchée, calamité et misère,

Ils cueillaient l'arroche sur les buissons la racine des genêts était leur pain

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ils mangeaient des herbes et les écorces des arbres, la racine des genièvres était leur provision,

Ils étaient chassés de la communauté on criait sur eux comme des voleurs

...

eux qui arrachaient ces choses dans les vallées, et qui, lorsqu'ils en trouvaient quelqu'une, y accouraient en criant.

Ils habitaient dans les torrents à sec les creux de la terre et des rochers

...

Ils habitaient dans des déserts auprès des torrents, dans les cavernes de la terre, ou sur les graviers,

ils criaient parmi les rochers ils se rassemblaient sous les ronces

...

qui au milieu de semblable choses se réjouissaient et trouvaient des délices à être sous les ronces.

fils de fous et même fils d'hommes sans nom, ils sont frappés par le pays

...

Fils de fous et d'ignobles, ils ne paraissant pas du tout sur la terre.

Et maintenant je suis leur chanson et je suis leur discours

...

Maintenant je suis l'objet de leurs cantiques, je suis devenu pour eux une fable !

10 Ils m'ont en horreur ils s'écartent de moi ils ne détournent pas le crachat de mon visage

10 ...

10 Ils m'ont en horreur, ils fuient loin de moi, ils ne craignent pas de me cracher au visage

11 Comme ma corde est détendue et il m'humilie ils rejettent de moi tout frein

11 ...

11 car il a ouvert son carquois et m'a affligé, il a posé un frein dans ma bouche.

12 Ils se lèvent à ma droite

ils poussent mon pied ils tracent vers moi un chemin de détresse

12 ...

12 À la droite de mon lever, mes malheurs ont aussitôt surgi ;

ils ont renversé mes pieds et m'ont oppressé, comme sous des flots, dans leurs sentiers. 

13 Ils ont barré mes sentiers ils travaillent à ma ruine ils n'ont pas d'aide

13 ...

13 Ils ont barré mes chemins, ils m'ont tendu un piège et ils ont prévalu, et il n'y a eu personne pour me porter secours.

14 Comme par une large brêche ils arrivent par la dévastation ils déferlent

14 ...

14 Comme par un mur brisé et une porte ouverte, ils ont fondu sur moi et se sont précipités sur mes misères.

15 Les terreurs se tournent contre moi, ma noblesse chasse comme le vent, mon salut est passé comme un nuage

15 ...

15 Je suis réduit au néant, tu as emporté comme le vent ce qui m'est cher, mon salut est passé comme un nuage.

16 Et maintenant mon âme s'écoule en moi les jours d’affliction m’ont saisi

16 ...

16 Et maintenant mon âme se flétrit au dedans d'elle-même, les jours d’affliction me possèdent,

17 La nuit perce mes os de sur moi, mes rongeurs ne se reposent pas

17 ...

17 la nuit mes os sont perforés de douleur et ceux qui me dévorent ne dorment pas.

M G
V
S

18 Dans la multitude de

GAvec grande puissance mon vêtement s'est déguisé

Gil a pris possession de mon vêtement, comme le col de ma tunique il me serre

Gm'a entouré.

18 Par leur multitude mon vêtement se consume, et  ils me ceignent comme un col de tunique.

18 ...

M
G S
V

19 Il m’a jeté dans la boue je suis comme poussière et cendre

19 ...

19 Je suis comparable à la boue, semblable à la poussière et à la cendre.

20 Je crie vers toi et tu ne me réponds pas je me tiens debout et tu me considères

20 ...

20 Je crie vers toi et tu ne m'écoutes pas, je me tiens debout et tu ne me regardes pas.

21 Tu deviens cruel envers moi par la force de ta main tu me brimes

21 ...

21 Tu deviens cruel envers moi, par la dureté de ta main tu t'opposes à moi,

22 Tu me prends sur le vent tu me fais chevaucher tu dissous mon succès

22 ...

22 tu m'as élevé, et me posant comme sur le vent, tu m'as écrasé avec force.

23 Car je le sais tu me mènes à la mort à la maison préparée pour tout vivant

23 ...

23 Car, je le sais, tu me livreras à la mort, là où est préparée une maison pour tous les vivants.

24 Cependant il ne tend pas la main dans la ruine quand dans son désastre pour eux un šûa‘.

24 ...

24 Cependant tu n'étends pas ta main vers leur détresse, mais s'ils tombent, tu les sauveras.

25 N’avais-je pas pleuré pour celui dont les jours sont durs ? Mon âme ne s’est-elle pas affligée pour le pauvre ? 

25 ...

25 Je pleurais jadis sur celui qui était affligé, mon âme était compatissante envers le pauvre.

26 Quand j'attendais le bonheur est venu le malheur

j'espérais la lumière la ténèbre est venue

26 ...

26 J'attendais de bonnes choses, de mauvaises sont venues à moi

j'espérais la lumière, les ténèbres se sont répandues.

27 Mes entrailles bouillonnent et ne se taisent pas les jours d’affliction m'ont atteint

27 ...

27 Mes entrailles bouillonnent sans le moindre repos, les jours d’affliction m'ont atteint.

28 Je marche noirci non par le soleil je me lève dans l'assemblée je crie

28 ...

28 Je marchais triste, sans fureur ; me dressant, au milieu de la foule, j'ai crié.

29 Je suis devenu frère des chacals compagnon des filles de l’autruche

29 ...

29 Je suis devenu frère des dragons, compagnon des autruches.

30 Ma peau noircit sur moi, mes os brûlent de fièvre.

30 ...

30 Ma peau est devenue noire, et mes os se sont desséchés dans une ardeur brûlante.

31 Ma cithare n'est que pour une lamentation ma flute pour la voix des pleurs

31 ...

31 Ma cithare s'est changée en plainte funèbre, mon instrument en voix de pleurs.