La Bible en ses Traditions

Job 30,12–31

M
G S
V

12 Ils se lèvent à ma droite

ils poussent mon pied ils tracent vers moi un chemin de détresse

12 ...

12 À la droite de mon lever, mes malheurs ont aussitôt surgi ;

ils ont renversé mes pieds et m'ont oppressé, comme sous des flots, dans leurs sentiers. 

13 Ils ont barré mes sentiers ils travaillent à ma ruine ils n'ont pas d'aide

13 ...

13 Ils ont barré mes chemins, ils m'ont tendu un piège et ils ont prévalu, et il n'y a eu personne pour me porter secours.

14 Comme par une large brêche ils arrivent par la dévastation ils déferlent

14 ...

14 Comme par un mur brisé et une porte ouverte, ils ont fondu sur moi et se sont précipités sur mes misères.

15 Les terreurs se tournent contre moi, ma noblesse chasse comme le vent, mon salut est passé comme un nuage

15 ...

15 Je suis réduit au néant, tu as emporté comme le vent ce qui m'est cher, mon salut est passé comme un nuage.

16 Et maintenant mon âme s'écoule en moi les jours d’affliction m’ont saisi

16 ...

16 Et maintenant mon âme se flétrit au dedans d'elle-même, les jours d’affliction me possèdent,

17 La nuit perce mes os de sur moi, mes rongeurs ne se reposent pas

17 ...

17 la nuit mes os sont perforés de douleur et ceux qui me dévorent ne dorment pas.

M G
V
S

18 Dans la multitude de

GAvec grande puissance mon vêtement s'est déguisé

Gil a pris possession de mon vêtement, comme le col de ma tunique il me serre

Gm'a entouré.

18 Par leur multitude mon vêtement se consume, et  ils me ceignent comme un col de tunique.

18 ...

M
G S
V

19 Il m’a jeté dans la boue je suis comme poussière et cendre

19 ...

19 Je suis comparable à la boue, semblable à la poussière et à la cendre.

20 Je crie vers toi et tu ne me réponds pas je me tiens debout et tu me considères

20 ...

20 Je crie vers toi et tu ne m'écoutes pas, je me tiens debout et tu ne me regardes pas.

21 Tu deviens cruel envers moi par la force de ta main tu me brimes

21 ...

21 Tu deviens cruel envers moi, par la dureté de ta main tu t'opposes à moi,

22 Tu me prends sur le vent tu me fais chevaucher tu dissous mon succès

22 ...

22 tu m'as élevé, et me posant comme sur le vent, tu m'as écrasé avec force.

23 Car je le sais tu me mènes à la mort à la maison préparée pour tout vivant

23 ...

23 Car, je le sais, tu me livreras à la mort, là où est préparée une maison pour tous les vivants.

24 Cependant il ne tend pas la main dans la ruine quand dans son désastre pour eux un šûa‘.

24 ...

24 Cependant tu n'étends pas ta main vers leur détresse, mais s'ils tombent, tu les sauveras.

25 N’avais-je pas pleuré pour celui dont les jours sont durs ? Mon âme ne s’est-elle pas affligée pour le pauvre ? 

25 ...

25 Je pleurais jadis sur celui qui était affligé, mon âme était compatissante envers le pauvre.

26 Quand j'attendais le bonheur est venu le malheur

j'espérais la lumière la ténèbre est venue

26 ...

26 J'attendais de bonnes choses, de mauvaises sont venues à moi

j'espérais la lumière, les ténèbres se sont répandues.

27 Mes entrailles bouillonnent et ne se taisent pas les jours d’affliction m'ont atteint

27 ...

27 Mes entrailles bouillonnent sans le moindre repos, les jours d’affliction m'ont atteint.

28 Je marche noirci non par le soleil je me lève dans l'assemblée je crie

28 ...

28 Je marchais triste, sans fureur ; me dressant, au milieu de la foule, j'ai crié.

29 Je suis devenu frère des chacals compagnon des filles de l’autruche

29 ...

29 Je suis devenu frère des dragons, compagnon des autruches.

30 Ma peau noircit sur moi, mes os brûlent de fièvre.

30 ...

30 Ma peau est devenue noire, et mes os se sont desséchés dans une ardeur brûlante.

31 Ma cithare n'est que pour une lamentation ma flute pour la voix des pleurs

31 ...

31 Ma cithare s'est changée en plainte funèbre, mon instrument en voix de pleurs.