Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 D’où [viennent] les guerres et d'où [viennent] les litiges
Byz V TRD’où [viennent] les guerres et les litiges parmi vous ?
N’est-ce pas de là, de vos concupiscences qui combattent dans vos membres ?
1 ...
2 Vous convoitez et vous n’avez pas,
vous tuez, vous enviez et vous ne pouvez obtenir,
vous êtes en litige et vous êtes en conflit
mais vous
Byz V Nesvous ne possédez pas parce que vous,
Vparce que vous ne demandez pas,
2 ...
3 vous demandez et vous ne recevez pas pour la raison que vous demandez mal
en voulant dépenser dans vos concupiscences.
3 ...
4 Hommes et femmes adultères,
V NesAdultères, vous ne savez pas que l’amitié de ce monde est ennemie de Dieu.
Quiconque donc aura voulu être ami de ce monde
en ennemi de Dieu est établi.
4 ...
5 Ou bien pensez-vous que ce soit en vain que l'Écriture dise :
— Jusqu’à la jalousie désire l’esprit qui habite en nous ?
5 ...
1–17 purifiez vos cœurs Madeleine, ou la vie pénitente
Georges de
a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont memento mori.
est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficaceMarie Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.