Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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7 Soyez donc soumis à Dieu
résistez
Byz V Nesrésistez en revanche au diable et il fuira loin de vous.
7 ...
8 Approchez-vous du Seigneur et il s’approchera de vous
purifiez vos mains, pécheurs
et purifiez vos cœurs, vous qui avez l’âme double.
8 ...
9 Soyez misérables
et prenez le deuil et pleurez
que votre rire se transforme
V Neschange en deuil
et votre joie en affliction.
9 ...
10 Humiliez-vous sous le regard du Seigneur et il vous élèvera.
10 ...
11 Ne vous dénigrez pas mutuellement, frères.
Celui qui dénigre son frère et
V Nesou qui juge son frère
dénigre la loi et juge la loi.
Mais si tu juges la loi
tu n’es pas faiseur de la loi, mais son juge.
11 ...
12 Un seul est législateur
V Neslégislateur et juge
qui peut sauver et perdre.
Vperdre et délivrer.
Toi,
Byz V NesToi, en revanche, qui es-tu, toi qui juges l'autre ?
V Nesle prochain ?
12 ...
1–17 purifiez vos cœurs Madeleine, ou la vie pénitente
Georges de
a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont memento mori.
est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficaceMarie Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.