Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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37 Pilate lui dit Byz V TR Nesalors :
— Donc : tu es roi ?
Jésus répondit
Slui dit :
— C'est toi qui dis
Sas dit que je suis roi !
Moi, c'est pour ceci que je suis né, c'est en vue de ceci que je suis venu dans le monde : rendre témoignage à la vérité ;
quiconque est de la vérité écoute ma voix.
38 Pilate lui dit :
— Qu’est-ce que la vérité ?
Et, ayant dit cela de nouveau, il sortit vers les Juifs
et il leur dit :
— Moi je ne trouve en lui aucune raison [de le condamner].
39 Mais c’est la coutume parmi vous que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque.
Voulez-vous donc que je vous relâche le
Sce roi des Juifs ?
40 Ils crièrent donc de nouveau
Stous en disant :
— Pas lui mais Barabbas !
Or Barabbas était un brigand.
19,1 Alors Pilate prit Jésus et le fit flageller.
19,2 Et les soldats, ayant tressé une couronne d’épines, la mirent sur sa tête
et le revêtirent d’un manteau de pourpre.
19,3 Et ils Byz V TR Nesvenaient vers lui et disaient :
— Réjouis-toi, ô
VSalut,
SPaix à toi, roi des Juifs !
et ils lui donnaient des soufflets.
19,4 Et Pilate de nouveau sortit dehors et leur dit :
— Voici que je vous l’amène dehors
afin que vous connaissiez que je ne trouve en lui aucune raison [de le condamner].
Vaucune infraction.
19,5 Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre
et il
SPilate leur dit :
— Voici l’homme !
19,6 Quand donc ils le virent,
VComme donc l'avaient vu les grands prêtres
Vpontifes et les serviteurs
s’écrièrent
Vils s’écriaient en disant :
— CrucifieS-le, crucifieByz S-le !
Pilate leur dit :
— Prenez-le, vous, et crucifiez-le
car moi je ne trouve en lui aucune raison [de condamnation].
Vaucune infraction.
19,7 Les Juifs lui répondirent :
— Nous avons, nous, une loi, et d’après la
Byz TRnotre
Sce qui est dans notre loi il doit mourir parce qu’il s’est fait Fils de Dieu.
19,8 Lors donc que Pilate eut entendu cette parole il craignit encore plus.
19,9 Et il entra de nouveau dans le prétoire et il dit à Jésus :
— D’où es-tu, toi ?
Mais Jésus ne lui donna pas de réponse.
19,10 Pilate lui dit Byz V TR Nesdonc :
— Tu ne me parles pas, à moi ?
Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher
Byz V TRcrucifier
et que j'ai pouvoir de te crucifier
Byz V TRrelâcher ?
19,11 Jésus répondit
Sdit :
— Tu n’aurais aucun pouvoir contre moi
s’il ne t’avait été donné d’en haut.
Voilà pourquoi celui qui m’a livré à toi a un plus grand péché.
19,5 Voici l'homme Ecce homo
Le seul personnage véritablement lumineux et droit est le même qui est auréolé : le Christ.
Ce Jésus de granit, comprimé entre les gardes, est exposé à la dévotion des fidèles et aux vents marins comme il fut exposé aux huées de la foule réclamant sa condamnation à mort.
En cours de restauration (mai 2020) cette petite porte avait été couverte d'un moulage industriel de calice et d'un enduit gris au 19e s. Noter l'inscription « Ecce Homo » au-dessous de l'image.
Le gouffre obscur au seuil duquel se tient le Christ accentue la solitude dans laquelle il se trouve à ce moment, quoiqu'il soit au centre de tous les regards (des balcons jusqu'à la chaussée).
Le dais en haut à droite n'est pas sans rappeler le mobilier liturgique catholique, tandis que la difformité des malfrats qui s'extraient du gouffre indifférencié de la foule évoque les représentations de l'enfer auquel Jésus, lumineux et les yeux levés au ciel, est absolument étranger.
Ici, le Christ est seul, sanguinolent, à la fois majestueux et vulnérable. Est-il assis comme un roi siège sur son trône ou comme quelqu'un de trop faible pour se tenir debout et qui se repose, affligé par les coups ?
Le peintre néoclassique représente dans une œuvre presque grandeur nature ce passage de l'Évangile. L'angle est original : nous sommes dans le palais de Pilate. Au premier plan à droite, la femme de Pilate se détourne tristement : elle a tenté d'empêcher cela en racontant à son mari le rêve qu'elle a eu au sujet de Jésus, mais en vain. Les lignes de fuite, bien que discrètes parce que liées aux architectures de l'arrière-plan, attirent le regard vers le point signifiant toute l'intensité dramatique du moment : l'espace situé entre le corps de Jésus et la main de Pilate, cette main qui livre, et qui prétend se laver du crime.
19,6 Voici l'homme Ecce homo
Le seul personnage véritablement lumineux et droit est le même qui est auréolé : le Christ.
Ce Jésus de granit, comprimé entre les gardes, est exposé à la dévotion des fidèles et aux vents marins comme il fut exposé aux huées de la foule réclamant sa condamnation à mort.
En cours de restauration (mai 2020) cette petite porte avait été couverte d'un moulage industriel de calice et d'un enduit gris au 19e s. Noter l'inscription « Ecce Homo » au-dessous de l'image.
Le gouffre obscur au seuil duquel se tient le Christ accentue la solitude dans laquelle il se trouve à ce moment, quoiqu'il soit au centre de tous les regards (des balcons jusqu'à la chaussée).
Le dais en haut à droite n'est pas sans rappeler le mobilier liturgique catholique, tandis que la difformité des malfrats qui s'extraient du gouffre indifférencié de la foule évoque les représentations de l'enfer auquel Jésus, lumineux et les yeux levés au ciel, est absolument étranger.
Ici, le Christ est seul, sanguinolent, à la fois majestueux et vulnérable. Est-il assis comme un roi siège sur son trône ou comme quelqu'un de trop faible pour se tenir debout et qui se repose, affligé par les coups ?
Le peintre néoclassique représente dans une œuvre presque grandeur nature ce passage de l'Évangile. L'angle est original : nous sommes dans le palais de Pilate. Au premier plan à droite, la femme de Pilate se détourne tristement : elle a tenté d'empêcher cela en racontant à son mari le rêve qu'elle a eu au sujet de Jésus, mais en vain. Les lignes de fuite, bien que discrètes parce que liées aux architectures de l'arrière-plan, attirent le regard vers le point signifiant toute l'intensité dramatique du moment : l'espace situé entre le corps de Jésus et la main de Pilate, cette main qui livre, et qui prétend se laver du crime.