Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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18 ils prendront des serpents Nes[dans leurs mains]
et s’ils boivent quelque chose de mortel cela ne leur nuira pas
ils imposeront les mains sur les malades et ils se porteront bien.
19 Le Seigneur Jésus,
Byz V TRSeigneur, après leur avoir parlé,
fut enlevé au ciel et il s'assit à la droite de Dieu.
20 Mais ceux-ci, s’en étant allés, prêchèrent partout,
le Seigneur travaillant avec eux
Sles aidant et confirmant la parole
Sleurs mots par les signes
qui l'accompagnaient.
Squ'ils faisaient.
VICI FINIT L'ÉVANGILE SELON MARC
19 PARALITURGIE Chemin de croix : une station inattendue Dans la volonté contemporaine de refonder les dévotions populaires dans leurs substrats bibliques, et d'éviter l'écueil du dolorisme, le chemin de croix du peintre Jerzy Duda-Gracz (1941–2004) à Jasna Gora→ ajoute l'Ascension à la méditation de la Passion glorieuse du Seigneur.
Jésus termine son séjour terrestre et s’élève au ciel : là où se tient le Christ, soleil levant au centre des cieux et au centre du ciel humain. Il est là représenté de la même façon qu’il était devant Pilate, dans la première station. Dans l’ultime aussi, il ferme les yeux, afin que nous nous souvenions de lui non pas comme d’un juge mais de celui qui délivre et qui fait entrer l’humanité dans la maison du Père, dans cette maison commune ; et cette Ascension se passe où ? Sur la « Montagne claire », « Jasna Gora », du sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Parce que derrière, c’est le sanctuaire de Notre Dame de Czestochowa. Il y a une multitude de gens, une foule de pèlerins, de ces hommes et de ces femmes qui, au cœur de leur pèlerinage, revivent la Passion de l’espérance, la Passion d’une nation, la Passion de Notre Dame de Czestochowa, Notre Dame de Jasna Gora. La porte du ciel, chemin vers la Jérusalem céleste. Et ce ne sont pas seulement des paroles, mais c’est toute l’histoire d’un peuple et l’histoire en quelque sorte dit cette preuve éprouvée d’une nation tout entière et d’une humanité toute réunie. Car dans cette ville, il y a quelque chose du ciel, et quelque chose de l’offrande de la terre, qui s’y rencontrent. Il y a en ce lieu effectivement une terre de bénédiction, une terre de présence, comme il y a un lieu de vie. Le chemin d’une nation : Lourdes, c’est le chemin avec et au milieu des malades ; ici, c’est l’histoire d’une vie donnée c’est l’histoire d’un peuple tout entier, qui a su vivre, qui a su survivre grâce à la foi ! (J.-M. N.)
17s Disciples, serpents et poisons Les dangers annoncés par Jésus interviennent dans diverses légendes sur la vie des disciples.
Selon la →Légende dorée le grand prêtre Aristodème dit un jour à saint Jean : « Si tu veux que je croie en ton Dieu, je te donnerai du poison à boire ; et, s’il ne te fait aucun mal, c’est que ton Dieu sera le vrai Dieu. Mais que d’abord tu voies mourir d’autres hommes par l’effet de ce poison, pour en constater la puissance ! » Alors l’apôtre prit le calice, et, s’étant muni du signe de la croix, il but tout le poison et n’en éprouva aucun mal : sur quoi tous se mirent à louer Dieu.
Sur ce tableau Jean vient de faire le signe de croix, le venin, sous la forme d’un dragon noir, (ou d'un serpent dans d'autres représentations) sort de la coupe dont le contenu devient inoffensif.