Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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20 Alors s'approcha de lui la mère des fils de Zébédée avec ses fils,
se prosternant et lui demandant quelque chose.
21 Il lui dit :
— Que veux-tu ?
Elle lui dit :
— Dis que mes deux fils que voici siègent un à ta droite et un à Byz S Nesta gauche dans ton royaume.
22 Répondant Jésus dit :
— Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que moi je vais boire
ou être baptisés du baptême dont moi je vais être baptisé ?
V Nes?
Ils lui disent : — Nous pouvons.
23 Il leur dit :
— Ma coupe vous la boirez Byz S TRet vous serez baptisés du baptême dont moi je vais être baptisé.
Quant à siéger à ma droite ou à Byz S TRma gauche,
ce n'est pas à moi de Vvous le donner,
mais à ceux pour qui [cela] a été préparé par mon père.
24 Ayant entendu
VEntendant [cela], les dix s’indignèrent contre les deux frères.
22s Symbolisme de la coupe La coupe intervient dans diverses légendes sur la vie des disciples.
Selon la →Légende dorée le grand prêtre Aristodème dit un jour à saint Jean : « Si tu veux que je croie en ton Dieu, je te donnerai du poison à boire ; et, s’il ne te fait aucun mal, c’est que ton Dieu sera le vrai Dieu. Mais que d’abord tu voies mourir d’autres hommes par l’effet de ce poison, pour en constater la puissance ! » Alors l’apôtre prit le calice, et, s’étant muni du signe de la croix, il but tout le poison et n’en éprouva aucun mal : sur quoi tous se mirent à louer Dieu.
Sur ce tableau Jean vient de faire le signe de croix, le venin, sous la forme d’un dragon noir, (ou d'un serpent dans d'autres représentations) sort de la coupe dont le contenu devient inoffensif.