La Bible en ses Traditions

Matthieu 4,0 ; 18,1–22,46

Byz V S TR Nes

À cette heure-là, les disciples s'approchèrent de Jésus en disant :

— Qui donc est

Vconsidères-tu le plus grand dans le royaume des cieux ? 

Byz V S TRJésus appelant un petit enfant il le plaça au milieu d'eux

et dit :

— Amen je vous dis :

Si vous ne changez pas et ne devenez pas comme les petits enfants,

vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. 

Celui donc qui s'humiliera

Vse sera humilié comme ce petit enfant

celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux

et celui qui accueille 

Vaura accueilli en mon nom un tel petit enfant, c’est moi qu’il accueille.

Celui qui scandalise 

Vaura scandalisé un de ces petits qui croient en moi 

il est préférable pour lui que lui soit suspendue une meule d'âne autour du

Byz V TRau cou

et qu'il soit coulé dans la profondeur de la mer. 

Malheur au monde à cause des scandales.

Il est nécessaire en effet qu'arrivent des scandales,

cependant malheur à l’

Byz TRcet homme par lequel le scandale arrive.

Si ta main ou ton pied te scandalise, coupe-le

Byz TRles et jette loin de toi :

il est mieux pour toi d'entrer dans la vie estropié ou boiteux

Byz TRboiteux ou estropié

Sboiteux ou mutilé 

que d'être jeté

Sde tomber ayant deux mains ou deux pieds dans le feu éternel

et si ton œil te scandalise, arrache-le et jette loin de toi :

il est mieux pour toi d'entrer borgne dans la vie

que d’être jeté ayant deux yeux dans la géhenne du feu.

10 Veillez à ne pas mépriser un de ces petits,

car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient sans cesse le visage de mon Père qui est dans les cieux

Byz V S TR
Nes

11 car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu.

11 Ø

Byz S TR Nes
V

12 Que vous en semble ?

Si un homme a cent brebis

et que s'égare l'une d'elles :

est-ce que, ayant laissé les quatre-vingt-dix-neuf dans les montagnes

et s'en étant allé, il ne cherche pas l'égarée ? 

12 Que vous en semble ?

Si un homme avait cent brebis

et que se perdait l'une d'elles

est-ce qu'il ne laisserait pas les quatre-vingt-dix-neuf dans les montagnes,

et il irait chercher celle qui était perdue ?

Byz V S TR Nes

13 Et s’il arrive qu'il la retrouve,

amen, je vous dis qu'il se réjouit

Vréjouira pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées

Vperdues

14 Ainsi ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'un seul de ces petits périsse. 

15 Si ton frère pèche contre toi,

va, réprimande-le entre toi et lui seul :

s’il t’écoute, tu auras gagné ton frère ;

16 s’il ne t'écoute pas, prends avec toi encore un ou deux

afin que toute affaire soit établie

Vtoute sentence soit fondée sur la bouche de deux ou trois témoins;

17 s’il ne les écoute pas, dis-le à l’Église ;

et s'il n'écoute pas non plus l’Église, qu’il soit pour toi comme le païen et le publicain.

18 Amen je vous dis :

— Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera Vaussi lié dans le ciel 

et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera Vaussi délié dans le ciel.

19 De nouveau, amen

V TR

Nes[amen] je vous dis :

— Si deux d'entre vous s'accordent sur la terre

sur toute chose qu'ils demandent, cela leur adviendra de la part de mon Père qui est dans les cieux. 

20 Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom,

je suis là au milieu d’eux.

21 Alors Pierre, s’approchant Byz V S TRde lui Neslui, dit :

— Seigneur combien de fois mon frère péchera contre moi et lui pardonnerai-je ? 

Jusqu’à sept fois ?

22 Jésus lui dit :

— Je ne te dis pas « jusqu’à sept fois », mais : jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

23 C’est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un homme roi

qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs

24 et en commençant à régler les comptes

lui fut amené un débiteur de

Vquelqu'un qui devait dix mille talents.

25 Comme il n’avait pas de quoi rendre

 son

V Nesle seigneur ordonna qu'il soit vendu

avec sa

S Nesla femme et les enfants et tout ce qu’il avait

S Nesa et que [cela lui] soit rendu. 

Byz S TR Nes
V

26 Tombant alors à ses pieds, le serviteur se prosternait devant lui en disant :

— Byz S TRSeigneur sois patient envers moi et je te rendrai tout. 

26 Tombant alors à ses pieds, ce serviteur le priait en disant :

— Sois patient envers moi et je te rendrai tout. 

Byz V S TR Nes

27 Saisi de pitié, le seigneur de ce serviteur le renvoya et il lui remit la dette. 

28 En sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent deniers ;

le saisissant il l'étranglait en disant :

— RendsByz S TR-moi si tu dois quelque chose

V TRce que tu dois

29 Tombant Byz S TR Nesdonc Byz S TRà ses pieds, son compagnon de service le priait en disant :

— Sois patient envers moi, et je te rendrai V TRtout.

30 Lui ne voulait

Vvoulut pas

mais, partant, il le jeta en prison jusqu'à ce qu'il eût rendu la dette.

31 Voyant donc ce qui était arrivé, ses

Sleurs compagnons furent très attristés ;

ils vinrent et rapportèrent à leur seigneur tout ce qui était arrivé. 

32 En le convoquant, son seigneur lui dit :

— Serviteur mauvais : toute cette dette je te l'ai remise parce que tu m'avais supplié. 

33 Ne fallait-il pas que tu aies pitié de ton compagnon comme moi aussi j'ai eu pitié de toi ? 

34 En colère, son seigneur le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il Byz S TRlui eût rendu toute la dette.

35 C'est ainsi que mon Père céleste fera lui aussi pour vous,

si vous ne remettez pas chacun à son frère de [tout] votre coeur ses offenses

S son offense

NesØ

19,1 Il advint quand Jésus eut achevé ces paroles 

il partit de la Galilée

et vint dans le territoire de la Judée de l'autre côté du Jourdain.

19,2 Des foules nombreuses le suivirent et là il les guérit.

19,3 Des pharisiens

VPharisiens s'approchèrent de lui en le mettant à l'épreuve et en Byz TRlui disant :

— Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n'importe quel motif ?

19,4 Répondant, il Byz V S TRleur dit :

— N’avez-vous pas lu que celui qui créa

Byz V TRfit dès le commencement les fit mâle et femelle ? 

19,5 Et il dit :

— À cause de cela l’homme quittera père et mère et il s'attachera à sa femme

et ils seront les deux en une seule chair.

Byz S TR Nes
V

19,6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair

Sun seul corps.

Eh bien ! ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas. 

Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.

Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas. 

19,7 Ils lui disent :

— Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner un acte de divorce et de la

Nes[la] renvoyer ? 

Ils lui disent :

— Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner un certificat de répudiation et de renvoyer ? 

Byz V S TR Nes

19,8 Il leur dit :

— Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes à cause de votre dureté de coeur,

mais au commencement il n'en fut pas ainsi. 

Byz V S TR
Nes

19,9 Je vous dis que celui qui renvoie

Vaura renvoyé sa femme, si ce n’est pour fornication,

et épouse

Vaura épousé une autre est adultère. 

Et celui qui épouse 

Vaura épousé une renvoyée est adultère.

Je vous dis que celui qui renvoie sa femme, si ce n’est pour fornication,

et épouse une autre est adultère.

Byz V S TR Nes

19,10 Ses disciples lui disent :

— Si telle est la condition de l’homme avec la femme, il n'est pas avantageux de se marier.

19,11 Il Byz S TR Nesleur dit :

— Tous ne comprennent pas cette parole mais ceux à qui [cela] a été donné.

19,12 Il y a en effet des eunuques qui sont nés ainsi du ventre de leur mère ;

il y a des eunuques qui ont été rendus eunuques

Vrendus [tels] par les hommes ;

il y a des eunuques qui se sont rendus eux-mêmes eunuques

Vcastrés à cause du royaume des cieux.

Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne !

19,13 Alors lui furent présentés des petits enfants pour qu’il leur impose les mains

Sla main et prie.

Mais les disciples les rabrouèrent

Vrabrouaient.

19,14 Mais Jésus V Sleur dit :

— Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi,

car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent.

19,15 Et leur ayant imposé les mains

Sla main, il partit de là. 

19,16 Et voici, quelqu'un s'approchant Nesde lui Byz V S TRlui dit :

— Byz V S TRBon maître, que ferai-je de bon pour avoir la vie éternelle ? 

19,17 Il lui dit :

— Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est

Byz TRme dis-tu bon ?

Un seul est le bon

Byz S TRPersonne n'est bon sinon le seul Dieu

VUn seul est bon : Dieu.

Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. 

19,18 Il lui dit : — Lesquels ?

Jésus dit :

— Tu ne tueras pas 

Vcommettras pas de meurtre,

tu ne commettras pas l’adultère,

tu ne voleras pas

Vcommettras pas de vol,

tu ne feras

Vporteras pas de faux témoignage,

19,19 honore le

V

TRton père et Byz TR Nesla mère,

tu aimeras ton prochain comme toi-même. 

19,20  Le jeune homme lui dit :

— Tout cela je l'ai gardé Byz S TRdepuis ma jeunesse ;

que me manque-t-il encore ? 

19,21 Jésus lui dit :

— Si tu veux être parfait, va, vends tes biens

Vce que tu as et donne aux pauvres :

tu auras un trésor dans les cieux

Byz V TRle ciel ;

et viens, suis-moi.

19,22 Entendant la

Scette parole, le jeune homme s'en alla triste,

car il avait en effet beaucoup de possessions.

19,23 Jésus dit à ses disciples :

— Amen je vous dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux.

19,24 De nouveau je vous dis :

— Il est plus facile à un chameau de passer par

V Sd'entrer dans un trou d’aiguille

qu'à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu

Vdes cieux.

19,25  Les

Byz TRSes disciples ayant entendu Vcela étaient très étonnés et dirent :

— Qui donc peut 

Vpourra être sauvé ? 

19,26 Fixant son regard Jésus leur dit :

— Pour les hommes c'est impossible

mais pour Dieu tout est possible.

19,26 Fixant son regard Jésus leur dit :

— Pour les hommes c'est impossible

Byz S TR Nesmais pour Dieu tout est possible.

19,27 Alors, répondant, Pierre lui dit :

— Voici, nous avons tout quitté et nous t'avons suivi :

qu’en sera-t-il alors pour nous ?

19,28 Jésus leur dit alors :

— Amen je vous dis : vous qui m'avez suivi,

 au temps de la regénération, lorsque le Fils de l'homme siègera sur le trône de sa gloire

Vmajesté,

vous siègerez vous aussi sur douze trônes,

jugeant les douze tribus d'Israël. 

19,29  Quiconque aura laissé

Va laissé maisons,

Vmaison ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère

ou Byz V S TRfemme, ou enfants, ou champs, à cause de mon nom

recevra le centuple et il héritera de

Vpossèdera la vie éternelle.

19,30  Beaucoup de premiers seront derniers et de derniers premiers.

20,1 Car le royaume des cieux est semblable à un homme maître de maison

Vpère de famille

qui sortit tôt le matin pour embaucher des ouvriers pour sa vigne.

20,2 Étant convenu avec les ouvriers d'un denier par jour,

il les envoya dans sa vigne.

20,3  Étant sorti vers la troisième heure,

il en vit d’autres qui se tenaient oisifs sur la place publique

20,4 il leur dit :

— Allez vous aussi à la vigne,

je vous donnerai ce qui est 

Vsera juste.

20,5 Ils allèrent.

De nouveau étant sorti vers la sixième et la neuvième heure il fit de même. 

20,6  Vers la onzième Byz S TRheure il sortit et il en trouva d’autres qui se tenaient là Byz S TRoisifs et leur dit :

— Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour oisifs ?

20,7 Ils lui disent :

— Parce que personne ne nous a embauchés.

Il leur dit :

— Allez vous aussi à la vigne

Byz S TRet vous recevrez ce qui est juste. 

20,8 Le soir venu

VLorsqu'il se fit soir,

le seigneur de la vigne dit à son intendant :

— Appelle les ouvriers et rends-leur le salaire,

en commençant par les derniers jusqu’aux premiers. 

Byz S TR Nes
V

20,9  Étant venus, ceux de la onzième heure

reçurent chacun un denier.

Lorsque vinrent ceux qui étaient venus vers la onzième heure

ils reçurent chacun un denier.

Byz V S TR Nes

20,10  Et en venant, les premiers pensèrent qu’ils recevraient plus,

et 

Vmais ils reçurent eux aussi chacun un denier.

20,11 En [le] recevant ils murmuraient contre le maître de maison

Vpère de famille

20,12 en disant :

— Ces derniers ont fait une heure

et tu les as faits égaux à nous qui avons avons porté le poids du jour et de la chaleur.

20,13 Mais, répondant à l'un d'entre eux, il dit :

— Ami, je ne te fais pas de tort.

N'es-tu pas convenu d'un denier avec moi ? 

20,14 Prends ce qui est à toi et va.

Je veux Vaussi donner à ce dernier comme à toi.

20,15  Byz V S TROu ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux Byz S TR Nesde ce qui est à moi ?

Nes[Ou]

V S Nesou ton oeil est-il mauvais parce que moi je suis bon ? 

20,16 Ainsi les derniers seront premiers et les premiers derniers. 

Byz V S TRCar beaucoup sont appelés mais peu élus. 

20,17 Et montant à Jérusalem, Jésus prit à part les douze Byz V S TRdisciples et leur dit Byz TR Nesen chemin :

20,18  — Voici, nous montons à Jérusalem :

le Fils de l’homme sera livré aux grands

Vchefs des prêtres et aux scribes,

et ils le condamneront à mort,

20,19 et ils le livreront aux païens pour être moqué et flagellé et crucifié,

et le troisième jour il ressuscitera. 

20,20 Alors s'approcha de lui la mère des fils de Zébédée avec ses fils,

se prosternant et lui demandant quelque chose.

20,21 Il lui dit :

— Que veux-tu ?

Elle lui dit :

— Dis que mes deux fils que voici siègent un à ta droite et un à Byz S Nesta gauche dans ton royaume.

20,22 Répondant Jésus dit :

— Vous ne savez pas ce que vous demandez.

Pouvez-vous boire la coupe que moi je vais boire 

ou être baptisés du baptême dont moi je vais être baptisé ?

V Nes? 

Ils lui disent : — Nous pouvons. 

20,23 Il leur dit :

— Ma coupe vous la boirez Byz S TRet vous serez baptisés du baptême dont moi je vais être baptisé.

Quant à siéger à ma droite ou à Byz S TRma gauche,

ce n'est pas à moi de Vvous le donner,

mais à ceux pour qui [cela] a été préparé par mon père. 

20,24 Ayant entendu

VEntendant [cela], les dix s’indignèrent contre les deux frères.

20,25 Mais Jésus les appelant

Vappela à lui, Vet dit :

— Vous savez que les chefs des nations les dominent,

et les

Vceux qui sont grands exercent leur pouvoir sur elles. 

20,26 Il n’en sera pas ainsi parmi vous

mais celui qui voudra devenir grand

Vle plus grand parmi vous

sera

V TRqu'il soit votre serviteur,

20,27 celui qui voudra parmi vous être premier

sera

Byz TRqu'il soit votre esclave.

20,28  De même que le Fils de l’homme n'est pas venu pour être servi mais pour servir

et donner sa vie en rançon

Vrédemption pour une multitude.

20,29 Comme ils sortaient de Jéricho, une foule nombreuse le suivit.

20,30 Voici : deux aveugles assis au bord du chemin

entendant

Ventendirent que Jésus passait

crièrent en disant :

— Aie pitié de nous, Seigneur,

V NesSeigneur, aie pitié de nous, Fils de David !

20,31 La foule les réprimanda 

Vréprimandait pour qu'ils se taisent ;

mais eux crièrent

Vcriaient plus fort disant :

— Aie pitié de nous, Seigneur,

VSeigneur, aie pitié de nous, Fils de David !

20,32  S’arrêtant Jésus les appela et dit :

— Que voulez-vous que je fasse pour vous ? 

20,33 Ils lui disent :

— Seigneur, que nos yeux s'ouvrent ! 

20,34 Saisi de pitié Vpour eux, Jésus

toucha leurs yeux ;

et, aussitôt, ils virent 

Byz TRleurs yeux virent 

Sleurs yeux s'ouvrirent et ils le suivirent. 

21,1 Quand ils approchèrent

Sil approcha de Jérusalem

et qu'ils furent venus

Squ'il vint à Bethphagé

ByzBethsphagé au mont des Oliviers, 

alors Jésus envoya deux disciples 

21,2  en leur disant :

— Allez au village qui est en face de vous.

Aussitôt vous trouverez une ânesse attachée et un ânon

Vun petit avec elle,

en les détachant

Vdétachez-les et amenez-les-moi.

21,3 Et si quelqu’un vous dit quelque chose

vous direz

Vdites : — Le Seigneur en a besoin,

et immédiatement il les enverra. 

21,4 Byz TRTout ceci arriva

afin que soit accompli le mot

Vce qui a été dit par le prophète disant :

21,5 « Dites à la fille de Sion :

— Voici que ton roi vient à toi doux et monté

Vassis sur une ânesse et sur un ânon

Vpetit fils de bête de somme. »

21,6 Les disciples allèrent et firent comme Jésus leur avait prescrit.

21,7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon

Vle petit,

posèrent sur eux leurs

Nesdes manteaux et il s’assit

Vils le firent asseoir au-dessus d'eux.

Vdessus.

21,8 La foule très nombreuse étendit ses manteaux sur le chemin,

d’autres coupaient des branches

Vrameaux des arbres et les étendaient sur le chemin.

21,9  Les foules qui S Nesle précédaient et qui suivaient criaient en disant :

— Hosanna au Fils de David !

Béni celui qui vient

Vva venir au nom du Seigneur !

Hosanna dans les hauteurs !

21,10 Comme il entrait dans Jérusalem, toute la ville fut secouée, disant :

— Qui est celui-ci ?

21,11 Les foules disaient :

— Celui-ci c'est Jésus le prophète

Nes le prophète Jésus de Nazareth en Galilée. 

21,12 Jésus entra dans le temple Byz V S TRde Dieu

et chassa 

Vchassait tous les vendeurs et acheteurs dans le temple,

et les tables des changeurs il les renversa ainsi que les sièges des vendeurs de colombes.

21,13 il leur dit :

— Il est écrit : « Ma maison sera appelée maison de prière »

mais vous, vous en faites

Byz V TRavez fait une caverne de voleurs.

21,14 Des aveugles et des boiteux s'approchèrent de lui dans le temple et il les guérit.

21,15 Les grands

Vchefs des prêtres et les scribes en voyant les merveilles qu’il avait faites 

et les enfants qui criaient dans le temple en disant :

— Hosanna au Fils de David,

s’indignèrent.

21,16  Ils lui disent :

— Tu entends ce qu’ils disent ?

Jésus leur dit :

— Oui. N’avez-vous jamais lu : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons tu t'es préparé

Vas tiré une louange Vparfaite ? »

21,17 Et les laissant, il sortit 

Vs'en alla hors de la ville vers Béthanie, et il passa la nuit

Vdemeura là.

21,18 Le matin, en revenant à la ville, il eut faim.

21,19 Voyant un figuier près du chemin, il vint près de lui

et il ne trouva rien en lui si ce n'est des feuilles, seulement

et il lui dit :

— que jamais de toi ne naisse de fruit, pour toujours !

Et le figuier se dessécha en un instant. 

21,20 Voyant [cela], les disciples furent étonnés, disant :

— Comment en un instant Byz S TR Nesle figuier s'est-il desséché ?

21,21 Répondant, Jésus leur dit :

— Amen je vous dis,

si vous avez de la foi et vous n'hésitez pas,

non seulement vous ferez [ce qui vient d'arriver] au figuier,

mais même si vous dites à cette montagne : — Soulève-toi et jette-toi dans la mer, cela adviendra. 

Byz V S TR Nes

21,22 Tout ce que vous demanderez dans la prière, en croyant, vous [le] recevrez. 

21,23 Comme il vint dans le temple, les grands

Vchefs des prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui, alors qu'il enseignait, disant :

— Par quel pouvoir fais-tu cela ?

Et qui t'a donné ce pouvoir ?

21,24 Répondant, Jésus leur dit :

— Je vous poserai, moi aussi, une question :

si vous y répondez pour moi,

moi aussi je vous dirai par quel pouvoir je fais cela.

21,25 Le baptême de Jean, d'où était-il ?

Du ciel ou des hommes ?

Ils raisonnaient en eux-mêmes en disant :

— Si nous disons : — Du Ciel !

Il nous dira : — Pourquoi Byz V TR Nesdonc ne l'avez-vous pas cru ?

21,26  Si nous disons : — Des hommes !

Nous craignons la foule,

car tous considèrent Jean comme un prophète. 

21,27 Et répondant ils dirent à Jésus

Slui dirent : — Nous ne savons pas. 

Lui

SJésus aussi leur dit :

— Moi non plus je ne vous dis pas par quel pouvoir je fais cela.

21,28  Que vous en semble ?

Un homme avait deux enfants

V Sfils.

S'approchant du premier il dit :

— Mon enfant

V Sfils, va aujourd’hui travailler dans 

ma

S Nesla vigne.

21,29  Répondant, il dit : — Je ne veux pas

Mais après, s'étant repenti

Vtouché de repentir, il y alla. 

21,30 S'approchant du second, il dit de même.

Répondant, il

Vcelui-ci dit : — J'y vais, Seigneur. Et il n'y alla pas. 

21,31 Qui des deux a fait la volonté du père ?

Ils Byz S TR Neslui disent : — Le premier.

Vdernier.

Jésus leur dit :

— Amen, je vous dis,

les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu.

21,32 Car Jean est venu à vous dans un chemin de justice et vous ne l’avez pas cru ;

les publicains et les prostituées l'ont cru ;

vous, en voyant [cela], vous ne vous êtes pas repentis après pour le croire.

21,33 Ecoutez une autre parabole :

Il y avait un homme, maître de maison

Vpère de famille,

qui planta une vigne

l’entoura d’une clôture

creusa en elle un pressoir

construisit une tour

la loua à des fermiers

et partit en voyage

Và l'étranger

21,34  Quand s'approcha le temps des fruits

il envoya ses serviteurs aux fermiers pour en recevoir les fruits

Squ'ils lui envoient des fruits de sa vigne

21,35 et les fermiers, saisissant ses serviteurs

battirent l'un

tuèrent l'autre

et lapidèrent même un autre.

21,36 Et de

Byz V TR NesDe nouveau il envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers :

ils leur firent de même.

21,37 Après, 

VEnfin, il envoya vers eux son fils en disant :

— Ils respecteront 

SPeut-être auront-ils honte devant mon fils. 

21,38  Voyant le fils, les fermiers se dirent entre eux :

— Celui-ci est l’héritier ;

venez, tuons-le et nous aurons

Byz TRtiendrons son héritage !

21,39 Et s'étant saisi de lui, ils [le] jetèrent hors de la vigne et [le] tuèrent.

21,40  Quand donc viendra le seigneur de la vigne

que fera-t-il à ces fermiers ?

21,41 Ils lui dirent : — Il fera périr de male mort ces mauvais,

et il louera la vigne à d’autres fermiers qui lui remettront le fruit en leur temps. 

21,42 Jésus leur dit :

— N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :

« La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs c'est elle qui est devenue tête d’angle :

par le Seigneur cela a été fait et c’est une merveille à nos yeux » ? 

21,43 C’est pourquoi je vous dis :

— Le royaume de Dieu vous sera enlevé 

et sera donné à une nation qui en fera le fruit.

21,44  Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé,

celui sur qui elle tombera elle l’écrasera.

21,45  En entendant ses paraboles, les grands

Vchefs des prêtres et les pharisiens

VPharisiens

reconnurent qu'il parlait d'eux

21,46  mais en cherchant à le saisir ils craignirent les foules

car elles le considéraient comme un prophète.

22,1 Et prenant la parole

Vrépliquant, Jésus leur parla de nouveau en paraboles, disant :

22,2 — Le royaume des cieux est semblable à un homme, un roi qui fit des noces pour son fils

22,3 et il envoya ses serviteurs appeler les invités aux noces :

ils ne voulaient pas venir.

22,4 Il envoya encore d’autres serviteurs en disant :

— Dites aux invités : voici j'ai préparé mon banquet ;

mes taureaux et bêtes grasses

Vvolailles engraissées ont été égorgées, et tout est prêt, venez aux noces ! 

22,5  Eux, négligeant [l'invitation], s'en allèrent 

l'un dans son propre champ

Vsa ferme,

l'autre à son commerce, 

22,6 les autres, saisissant ses serviteurs,

les maltraitèrent et les tuèrent.

Vaprès les avoir outragés, les tuèrent. 

22,7 Byz V S TREntendant cela le

Byzce roi fut pris de colère

et, envoyant ses armées, il fit périr ces meurtriers

et il incendia leur ville.

22,8 Alors il dit à ses serviteurs :

— La noce est prête

VVraiment, les noces sont prêtes

mais les invités

Vceux qui étaient invités n'étaient

Vne furent pas dignes. 

22,9 Allez donc aux issues

Vsorties des chemins

et tous ceux que vous trouverez, invitez

Vappelez-les aux noces. 

22,10 Ces

VSes serviteurs, étant sortis sur les chemins,

rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, mauvais et bons :

la noce fut remplie

Vles noces furent remplies de convives.

22,11 Or en entrant pour observer

Vvoir les convives,

le roi vit là un homme non vêtu d’un vêtement de noce.

22,12 Il lui dit :

Compagnon

VAmi, comment es-tu entré ici sans avoir un vêtement de noce ?

Lui demeura muet.

22,13 Alors le roi dit aux servants

Vdomestiques :

— Après lui avoir lié pieds et mains, jetez-le dans les ténèbres extérieures :

là sera le pleur et le grincement de dents.

22,14 Beaucoup en effet sont appelés

mais peu élus.

22,15 Alors, s'en étant allés, les pharisiens

VPharisiens tinrent conseil afin de le piéger 

Vsurprendre dans une parole 

22,16 et ils lui envoient leurs disciples, avec des hérodiens, en disant :

— Maître nous savons que tu es vrai

que tu enseignes en vérité le chemin de Dieu

que tu ne te soucies de qui que ce soit :

en effet, tu ne regardes pas à la personne des hommes.

22,17 Dis-nous donc ce qu’il te semble :

— Est-il permis de donner l'impôt à César, ou non ?

22,18 Jésus, connaissant leur malice, dit :

— Pourquoi m'éprouvez-vous, hypocrites ?

22,19 Montrez-moi la monnaie

Sun denier de l'impôt

et ils lui présentèrent un denier.

22,20 Il

V SJésus leur dit :

— De qui est cette image et l'inscription ? 

22,21  Ils Byz Slui disent : — De César

Alors il leur dit :

— Rendez donc ce qui est à César, à César 

et ce qui est à Dieu, à Dieu. 

22,22 En entendant [cela], ils furent étonnés,

et, le laissant, ils partirent.

22,23 En ce jour-là, s'approchèrent de lui des sadducéens

VSadducéens disant 

Vqui disent 

qu'il n'y a pas de résurrection

Svie des morts,

et ils l'interrogèrent 

22,24  en disant :

— Maître, Moïse a dit :

— Si quelqu’un meurt n'ayant pas d’enfants

Vd’enfant, Vque son frère épousera

Vépouse sa femme

et il suscitera 

Vqu'il suscite une descendance à son frère.

22,25 Il y avait parmi nous sept frères.

Le premier s'étant marié, mourut ;

n'ayant pas de descendance, il laissa sa femme à son frère.

22,26 Semblablement le deuxième et le troisième, jusqu'aux sept

V jusqu'au septième

22,27 Après

VEnfin après tous, la femme mourut Byz V S TRaussi.

22,28 À la résurrection donc, duquel des sept sera-t-elle femme ?

Car tous l’ont eue. 

22,29  Répondant, Jésus leur dit :

— Vous êtes dans l'erreur, ne connaissant ni les Écritures ni la puissance de Dieu.

22,30 À la résurrection en effet, on ne se marie pas et on n'est pas marié,

mais on est comme des anges Byz V S TRde Dieu dans le ciel.

22,31  Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu la parole de Dieu pour vous, disant :

22,32 — Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.

Il

Byz TRle Dieu n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants. 

22,33 Entendant [cela], les foules étaient frappées d'admiration par son enseignement.

22,34 Les pharisiens

VPharisiens, apprenant qu'il avait réduit au silence les sadducéens

VSadducéens,

se réunirent ensemble.

22,35 L'un d’eux, docteur de

Squi connaissait la loi, le questionna en l'éprouvant Byz TRet en disant :

22,36 — Maître, quel est le grand commandement dans la loi ?

22,37 Il

Byz V S TRJésus lui dit :

— Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de

Vavec toute ton âme Sde toute ta force et de

Vavec tout ton esprit.

22,38 C’est le grand

Vplus grand et le premier commandement.

22,39 Un deuxième lui est semblable :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

22,40 À ces deux commandements est suspendue toute la loi 

Sla torah et les prophètes. 

22,41 Les pharisiens

VPharisiens s'étant rassemblés, Jésus interrogea 

22,42  en disant :

— Que vous semble-t-il du Christ ?

De qui est-il le fils ?

Ils lui disent : — De David.

22,43 Il leur dit :

— Comment donc David dans l'esprit l'appelle-t-il Seigneur en disant :

22,44 « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : — Siège à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis

Vje mette tes ennemis sous

Byz V TRcomme escabeau de tes pieds. »

22,45 Si donc David l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ?

22,46 Et personne ne pouvait lui répondre une parole,

et nul depuis ce jour-là n'osa plus l'interroger. 

Réception

Arts visuels

20,22s Symbolisme de la coupe La coupe intervient dans diverses légendes sur la vie des disciples. 

Domḗnikos Theotokópoulos dit El Greco (1541-1614), Saint Jean l'évangéliste, (huile sur toile, 1605),  99 x 78 cm

Musée du Prado, Madrid, Espagne

Domaine public © Wikicommons→, Mt 20,20-24 ; Mc 16,17-18

Selon la Légende dorée le grand prêtre Aristodème dit un jour à saint Jean : « Si tu veux que je croie en ton Dieu, je te donnerai du poison à boire ; et, s’il ne te fait aucun mal, c’est que ton Dieu sera le vrai Dieu. Mais que d’abord tu voies mourir d’autres hommes par l’effet de ce poison, pour en constater la puissance ! » Alors l’apôtre prit le calice, et, s’étant muni du signe de la croix, il but tout le poison et n’en éprouva aucun mal : sur quoi tous se mirent à louer Dieu.

Sur ce tableau Jean vient de faire le signe de croix, le venin, sous la forme d’un dragon noir, (ou d'un serpent dans d'autres représentations) sort de la coupe dont le contenu devient inoffensif.

Littérature

22,40 la Loi et les Prophètes FRANÇAIS BIBLIQUE L'expression « la Loi et les prophètes » se dit, en divers contextes ou circonstabces, de ce qui y fait autorité sans discussion. 

FRANÇAIS BIBLIQUE

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public 

Texte

Critique textuelle

21,31 le dernier (V) Pourquoi pas : le premier ?  À la question de Jésus, la réponse attendue est bien sûr : « le premier » (fils). Le texte grec donne bien ho prôtos, mais de manière très surprenante, alors que les deux attitudes sont présentées dans le même ordre, la Vulgate donne nouissimus (le plus nouveau, donc le dernier) Cf. Tradition chrétienne Mt 21,31 Jérôme

  • « Toute une série de manuscrits dont le Vaticanus ont inversé l'ordre des deux fils, pour mettre en premier lieu le fils qui représente le peuple juif, c'est-à-dire celui qui dit : j'y vais, et n'y va pas ; et ensuite le fils qui représente les Gentils. Dès lors, pour eux, c'est bien le dernier qui a fait la volonté du Père. Mais d'autres manuscrits ont mélangé les deux présentations. Ils gardent l'ordre de la majorité des témoins et placent en premier celui qui dit non et va pourtant travailler. Mais à la question de Jésus, les Juifs répondent : le dernier, c'est-à-dire celui qui a dit oui et n'est pas allé à la vigne. Ce texte peut souligner la mauvaise foi des Juifs, comme le note Jérôme, mais il n'est peut-être que le résultat d'une erreur de copistes. En tout cas, c'est le texte que lisait Hilaire de Poitiers (PL 9, 1039s) » (Émile Bonnard note dans Jérôme Comm. Matt., SC 259, p.128-129).

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