La Bible en ses Traditions

Nombres 21,22–35

M V
G S Sam

22 Laisse-moi passer

VNous t'en prions, laisse-nous passer par ton pays

Vta terre !

Nous ne nous écarterons ni dans les champs, ni dans les vignes

et nous ne boirons pas l’eau des puits

nous suivrons la route royale jusqu’à ce que nous ayons franchi ton territoire.

Vayons passé tes frontières.

22 ...

23 Sîḥōn ne permit pas

VIl ne voulut pas permettre à Israël de passer sur son territoire

Vses confins

 il rassembla tout son peuple et étant sorti

Vmais plutôt, après avoir rassemblé son armée, il sortit à la rencontre d’Israël

Vsa rencontre dans le désert

il vint à Yāhᵉçāh

VJasa et livra bataille à Israël.

Vcontre lui :

23 ...

M G
V
S Sam

24 Et Israël le frappa du tranchant

Gpar un massacre de l’épée et prit possession

Gdevint maître de son pays

depuis l’Arnon jusqu’au Jabboq

GJabok, jusqu’aux enfants d’Ammon

GAmman

car la frontière des fils d’Ammon était forte.

GIazer constitue les frontières des fils d’Ammon.

24 il fut frappé du glaive dévorant par Israël et sa terre fut occupée

depuis l’Arnon jusqu’au Jéboc et jusqu’aux enfants d’Ammon

car les frontières des Ammanites étaient tenues par une forte garnison.

24 ...

M V
G S Sam

25 Israël prit Vdonc toutes ces villes

Vses cités et MIsraël s’établit dans Mtoutes les villes des Amorrhéens

Vde l'Amorrhéen

à Ḥešᵉbôn

Vc'est-à-dire dans Ésebon et dans toutes les

V les villes de son ressort.

25 ...

26 MEn effet, Ésebon

VÉsebon était la ville de Séon

VSéhon, roi des Amorrhéens

qui avait fait la guerre au précédent

Vcombattit contre le roi de Moab

et lui avait enlevé

Venleva Vtoute terre qui avait été sous son autorité jusqu’à l’Arnon.

26 ...

27 Mtout son pays jusqu’à l’Arnon.

C’est pourquoi les poètes disent :

Von dit en proverbe : 

— Venez à Ésebon

VÉsebon ! Que la ville de Séon

VSéhon soit rebâtie et fortifiée !

27 ...

M G V
S Sam

28 Car un

VUn feu est sorti d'Ésebon

VÉsebon, une flamme de la ville de Séon

VSéhon

G Vet elle a dévoré Ar-Moab, les maîtres des hauteurs

Gjusqu'à Moab et elle a englouti les stèles

VAr, des Moabites, et les habitants des hauteurs de l’Arnon.

28 ...

M V
G S Sam

29 Malheur à toi Moab ! Tu es perdu, peuple de Kᵉmôš !

VCamos ! 

Il a livré ses fils fugitifs

Và l'exil, et ses filles captives à Séon

VSéhon, roi des Amorrhéens.

29 ...

M
G V
S Sam

30 Et nous avons tiré contre eux, Esebon est détruite jusqu’à Dîbōn

et nous avons dévasté jusqu’à Nōpaḥ, ce qui [est] jusqu’à Mēydᵉbā'.

30 Et leur postérité sera

VLeur joug a été détruit Vdepuis Ésebon

VÉsebon jusqu’à Daibon

VDibon

et les femmes ont encore allumé de nouveau un feu contre

Vils sont venus épuisés à Nophé et jusqu’à Médaba.

30 ...

M V
G S Sam

31 VC'est pourquoi Israël s’établit dans le pays des Amorrhéens.

Vla terre de l'Amorrhéen. 

31 ...

32 Moïse envoya Vdes hommes pour reconnaître Ya‘zēr

VJazer :

ils prirent les villes de son ressort et expulsèrent les Amorrhéens qui y étaient.

Vs'emparèrent des habitants. 

32 ...

33 Puis, changeant de direction, ils montèrent par le chemin de Bāšān.

VBasan 

‘Ôg

Vet Og, roi de Basan, sortit à leur rencontre avec tout son peuple pour les combattre à 'Edᵉre‘y.

VEdraï. 

33 ...

34 YHWH

VLe Seigneur dit à Moïse : 

— Ne le crains pas car je le livre

Vl'ai livré entre tes mains

lui,

Vavec tout son peuple et son pays

Vsa terre

et tu le traiteras comme tu as traité Séon

VSéhon, roi des Amorrhéens, qui habitait à Ésebon

VÉsebon.

34 ...

35 Et

VAinsi, ils le battirent lui et ses fils

et tout son peuple jusqu’à ne laisser aucun survivant

et ils s’emparèrent de son pays

Vsa terre.

35 ...

Texte

Procédés littéraires

24 glaive dévorant  FRANÇAIS BIBLIQUE L’expression latine « in ore gladii », traduit l’expression hébraïque lepî-hereb.

  • En hébreu, le est lexicalisé en préposition, signifiant selon, par. lepî-hereb signifie donc au moyen de l'épée, ou au fil de l'épée.
  • V, à l'instar d'Aquila, transpose littéralement, réactivant ainsi l'étymologie de la préposition. En effet, pe désigne la bouche, orifice qui donne accès à l’intérieur du corps ; par métaphore toute ouverture : le monde souterrain, une grotte, un puits ;  et par métonymie, une rive, ou un bord.
  • Si cette locution est complètement lexicalisée en hébreu, elle ne l’est pas en latin, où elle demeure inusitée et marginale, exception faite de saint Jérôme. Pour conserver quelque chose de la bouche à laquelle semble tenir le traducteur latin, nous rendons l'expression par « glaive dévorant ».

FRANÇAIS BIBLIQUE

Drapeau de la francophonie→ © Domaine public