Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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15 Nous tous, donc, les parfaits, c’est ce que nous estimons !
SDonc, ceux qui sont parfaits, qu'ils pensent à ces choses !
Et si sur quelque point vous pensiez diversement,
cela aussi Dieu vous le révèlera.
16 En tout cas, au point atteint,
conduisons-nous selon la même règle et pensons [la] même [chose]
Nesconduisons-nous de [la] même [manière]
Vayons le même avis et demeurons dans la même règle :
Spoursuivons en un [seul] sentier et en un [même] accord.
17 Devenez ensemble
Vsoyez
SSoyez mes imitateurs, Smes frères
et observez ceux qui marchent selon le modèle que vous avezS vu : nous.
18 Beaucoup de fait marchent Sautrement
(je vous en parlais souvent
et j’en parle maintenant encore en pleurant)
en ennemis de la croix du Christ,
19 eux dont la fin est la destruction
dont le dieu est le ventre
et dont la gloire réside dans leur honte
Sdéshonneur
Vpropre confusion,
eux qui considèrent les choses de
Vqui pensent aux choses de
Sdont la pensée est pour la terre !
17 Soyez mes imitateurset ceux du Seigneur
Carlotta
(1975), Imitatio (Poème symphonique pour orgue inspiré de l'Imitation du Christ), 2016Carson Cooman
© Licence YouTube Standard→, 1Co 11,1 ; Ph 3,17 ; Ph 4,9 ; 1Th 1,6 ; 2Th 3,7ss
«Imitatio» est un poème symphonique inspiré de «L'imitation du Christ», du théologien hollandais du Moyen Âge tardif Thomas à Kempis (vers 1380–1471). Chacun des quatre mouvements est inspiré d'un principe du livre.
1. Conscience de soi 2. Humble soumission 3. Gratitude 4. Consolation intérieure
1–21 qui transfigurera le corps de notre humiliation Ce que Dieu peut
Dans une vallée aride et sombre se presse une humanité souffrante : hommes, femmes et enfants, jeunes et vieilards, pauvres, rois et clercs traînent péniblement un « corps de misère » abîmé par la douleur.
Un chemin escarpé mène au Christ, source de lumière. Vêtu d'une tunique blanche resplendissante, portant sa croix d'une main et appelant à lui l'humanité de l'autre, il apparaît dans un « corps de gloire » vainqueur de la mort. Au-dessus de lui, une arche de lumière le désigne comme médiateur d'une nouvelle alliance entre Dieu et les hommes.
(1832-1883), La Vallée de larmes (huile sur toile, 1883), 413,5 x 627 cm
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