Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
Pour nous apporter votre aide, cliquer ici
4 YHWH est dans son temple saint
YHWH, son trône est dans les cieux
ses yeux regardent
ses paupières sondent les fils des hommes.
4 ...
4 (maintenant qu'ils ont détruit ce que tu as rendu parfait,
le juste ÷lui: qu'a-t-il fait ?).
5 YHWH sonde le juste
mais son âme hait le méchant et celui qui se plaît à la violence.
5 ...
5 Le Seigneur dans son temple saint, le Seigneur c'est au ciel qu'est son siège :
ses yeux sont fixés ÷vers le pauvre: ses paupières interrogent les fils des hommes,
6 Il fera pleuvoir sur les méchants
des lacets, du feu et du soufre
et un vent brûlant :
voilà la coupe qu’ils auront en partage.
6 ...
6 le Seigneur interroge le juste et l'impie
(qui donc aime l'iniquité hait son âme !) :
7 Car YHWH est juste il aime la justice
sa face contemple l'[homm]e droit
7 ...
7 il fera tomber sur les méchants une pluie de pièges
feu et soufre et vent d'ouragans, part de leur calice
8. puisque juste est le Seigneur ÷et: il chérit les justices :
son visage voit à l'équité.
1–7 Car juste est le Seigneur - Communion
6s
Le titre du Motet pour l’Offertoire de la Messe Rouge que Charpentier a rebaptisé par la suite Motet pour une longue offrande (vraisemblablement à cause d’une autre exécution) se réfère aux cérémonies annuelles qui accompagnaient la rentrée du Parlement de Paris à la mi-novembre. A cette occasion, une messe était célébrée à laquelle les magistrats assistaient vêtus de leur robe d’écarlate, d’où le nom donné à l’office. Il s’agit d’une des dernières œuvres que Charpentier composa alors qu’il se trouvait maître de musique des enfants de la Sainte-Chapelle, voisine du Parlement. Il avait été nommé à cet important poste le 18 juin 1698, les dignitaires du lieu ayant estimé “qu’il compose et possède la musique en perfection” ; il y mourra le matin du 24 février 1704 “sur les sept heures”.
Pluet super peccatores laqueos; ignis et sulphur, et spiritus procellarum, pars calicis eorum. Quoniam justus Dominus, et justitias dilexit: aequitatem vidit vultus ejus.
Il fera pleuvoir sur les pécheurs des pièges du feu et du soufre et un souffle de tempête sera la part de leur coupe. Car juste est le Seigneur et il a aimé les actes de justices, sa face a vu la droiture.
4 V—IUXTA HEBR.
5 V—IUXTA HEBR.
6 V—IUXTA HEBR.
7 V—IUXTA HEBR.
6s Une pluie de pièges, feu et souffre et vents d'ouragans (V). Le châtiment des impies. Dans l'Ancien Testament et l'Apocalypse, Dieu se sert parfois des éléments naturels, et en particulier du feu, pour punir les impies (notamment dans Gn 19,24 ; Dt 29,22 ; Is 30,33 ; Ez 38,22 ; Ap 14,10 ; Ap 20,10).
Également intitulée Le jour de sa colère, cette huile sur toile est directement inspirée de la description du sixième sceau de l'Apocalypse (Ap 6,12-14). La terre se fend et laisse apparaître un gouffre au centre du tableau. La foule d'humains pressés de part et d'autre de la faille finit par sombrer dans les profondeurs de la terre. Au premier plan, seuls les corps qui tombent se détachent visuellement des deux masses noires. Des éléments rocheux et urbains se décrochent et sont prêts à fondre sur les hommes : la mort est inévitable. La nature dramatique de cette scène est accentuée par le contraste entre les couleurs chaudes des étangs et des boules de feu et la froideur des rochers, du ciel et du gouffre.