Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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12 Quand tu corriges l’homme, en châtiant la faute
tu détruis, comme la mite, ce qu’il a de précieux.
Oui, tout homme n’est qu’un souffle.
- Séla.
12 ...
12 Sous la force de ta main j'ai défailli
par des réprimandes à cause de son iniquité tu as corrigé l'homme
et tu as putréfié son âme comme l'araignée
Oui, c'est en vain ÷ que s'inquiète : tout homme
DIAPSALMA
13 Écoute ma prière, YHWH
prête l’oreille à mon cri
ne sois pas sourd à mes larmes
Car je suis un étranger chez toi
un hôte comme tous mes pères
13 ...
13 Écoute ma prière, Seigneur
et ma supplication
ne sois pas sourd à mes larmes
Ne garde pas le silence puisque je suis un étranger auprès de toi et un voyageur
comme tous mes pères
1–14 Vanité du monde, silence et brûlure du soupir : la Madeleine pénitente Peinture française du 17e s
Georges de La Tour a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.
Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont La Tour est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficace memento mori.
Marie-Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.
13 V—IUXTA HEBR.
12 V—IUXTA HEBR.
13 Écoute ma prière Seigneur Symphonie des Psaumes
Igor Fiodorovitch
est un compositeur, chef d'orchestre et pianiste russe (naturalisé français en 1934, puis américain en 1945) de musique moderne, considéré comme l'un des compositeurs les plus influents du XXe siècle. L'œuvre de se caractérise par sa grande diversité de styles. Pour lui, la musique est destinée à « instituer un ordre dans les choses, y compris et surtout un ordre entre l'homme et le temps [...]. La construction faite, l'ordre atteint, tout est dit. »La Symphonie de Psaumes est commandée en 1929 par Serge
pour le 50e anniversaire de l'Orchestre symphonique de Boston. Gabriel , son éditeur, souhaite une pièce “populaire” mais donne à ce terme le sens “d’universellement admiré” et non la signification de “s’adapter à la compréhension populaire”. La particularité de cette pièce est le jeu que fait envers les traditions. En effet, une symphonie est de nature profane (sans lien avec la religion) et le psaume appartient au domaine du sacré. Cette pièce est une nouveauté car elle brise les coutumes.