Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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8 Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Mon espérance est en toi.
8 ...
8 Et maintenant quelle est mon attente ? N'est-ce pas le Seigneur ?
Mes biens sont en toi.
9 De toutes mes iniquités délivre-moi
ne fais pas de moi l’opprobre de l’insensé.
9 ...
9 De toutes mes iniquités arrache-moi
tu as fait de moi l'opprobre de l'insensé.
10 Je me tais, je n’ouvre pas la bouche
car c’est toi qui agis.
10 ...
10 Je me suis tu ÷ et : je n'ai pas ouvert la bouche puisque c'est toi qui as agi
11 Éloigne de moi tes coups
sous la rigueur de ta main je me consume
11 ...
11 Écarte de moi tes coups
12 Quand tu corriges l’homme, en châtiant la faute
tu détruis, comme la mite, ce qu’il a de précieux.
Oui, tout homme n’est qu’un souffle.
- Séla.
12 ...
12 Sous la force de ta main j'ai défailli
par des réprimandes à cause de son iniquité tu as corrigé l'homme
et tu as putréfié son âme comme l'araignée
Oui, c'est en vain ÷ que s'inquiète : tout homme
DIAPSALMA
13 Écoute ma prière, YHWH
prête l’oreille à mon cri
ne sois pas sourd à mes larmes
Car je suis un étranger chez toi
un hôte comme tous mes pères
13 ...
13 Écoute ma prière, Seigneur
et ma supplication
ne sois pas sourd à mes larmes
Ne garde pas le silence puisque je suis un étranger auprès de toi et un voyageur
comme tous mes pères
14 Détourne de moi ton regard que j'aie un peu de joie
avant que je m’en aille
et que je ne sois plus
14 ...
14 Relâche sur moi ta tension pour que je me délasse
avant de partir et alors je ne serai plus.
1–14 Vanité du monde, silence et brûlure du soupir : la Madeleine pénitente Peinture française du 17e s
Georges de La Tour a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.
Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont La Tour est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficace memento mori.
Marie-Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.
8 V—IUXTA HEBR.
10 V—IUXTA HEBR.
11 V—IUXTA HEBR.
13 V—IUXTA HEBR.
14 V—IUXTA HEBR.
9 V—IUXTA HEBR.
12 V—IUXTA HEBR.