La Bible en ses Traditions

Psaumes 4,1–3

M
G S
V

Au maître de chant Sur les instruments à cordes Psaume À David

... 

VERS LA FIN DANS LES CANTIQUES PSAUME DE DAVID

M V
G S

Quand je t’invoque, réponds-moi, Dieu de ma justice

 dans la détresse tu me mets

Vtribulation, tu m'as mis  au large

aie pitié de moi et entends

Vexauce ma prière !

... 

M G
V
S

Fils d'homme

Ghommes, jusques à quand ma gloire à l'opprobre

G[serez-vous] lourds de cœur ?

GPourquoi aimez-vous la vanité et cherchez-vous le mensonge ?

- Séla

GDIAPSALMA.

Fils d'hommes jusqu'à quand ce cœur plein de lourdeur ?

Pourquoi vous attacher à la vanité et chercher le mensonge ?

DIAPSALMA   

... 

Réception

Tradition juive

2 Communion de pénitence

  • Buber Récits « "Comme j'avais entendu parler de Rabbi Zousya, raconte un Hazan, et de l'aide efficace qu'il apportait aux hommes pour faire pénitence et retour en Dieu, je résolus de faire le voyage et de l'aller trouver. Sitôt à Hanipol, je gagnai sa demeure, j'entrai dans la cuisine et, posant là mon bâton et mon sac, je m'enquis de lui. La Rabbanith (Femme d'un rabbin) m'indiqua la Maison d'études où je me rendis sur-le-champ. Et comme j'en franchissais le seuil, j'aperçus le Rabbi : il était vêtu du talith, portait des phylactères noués et chantait le verset du Psaume (Ps 4,2) : 'Quand je t'invoque, réponds-moi !' Jamais je n'avais entendu prononcer ces paroles avec un sanglot si puissant. Et je m'aperçus alors qu'il y avait quelqu'un, couché à terre, de tout son long, devant l'Arche sainte, un homme gémissant et pleurant, qui s'exclama soudain : 'Oh ! Je suis un pécheur !' Dans ma surprise, je ne compris pas tout de suite ce qui s'était passé, mais la chose me devint claire, et par la suite j'eus toute l'explication. Cet homme, un subalterne de l'école, avait été pressé par les gens de son bourg afin qu'il se rendît auprès de Rabbi Zousya et reçût de lui sa pénitence. Mais il était venu contre son gré ; et lorsqu'il se trouva en présence de Rabbi Zousya, il refusa de faire pénitence. Et alors (je tiens la chose de la bouche même du Rabbi qui me raconta toute l'histoire quand je lui exposai mon cas, lui rapportant aussi ce que mes yeux avaient surpris), et alors, qu'a fait Zousya ? me dit-il. Il a descendu tous les degrés jusqu'au niveau de l'homme. Quand je fus à son degré, reprit-il, j'opérai la ligature de la racine de mon âme à la racine de son âme. Et il a bien fallu, en communion avec moi, qu'il fasse repentance !" Ce fut, en vérité, une terrible et dure repentance, ajouta le narrateur. Lorsque l'homme cessa enfin de gémir, je vis le Rabbi s'avancer vers lui, le saisir par ses péyoth et lui relever doucement la tête, le redressant finalement sur ses pieds. "Quant à moi, dit encore le narrateur, je suis devenu par la suite Hazan dans la Maison de prière Rabbi Zousya" » (333-334). 

Comparaison des versions

1 V—IUXTA HEBR.

  • AU VAINQUEUR  EN PSAUMES CHANT DE DAVID

3 V—IUXTA HEBR.

  • Fils d'homme, jusques à quand, mes illustres,| allez-vous ignominieusement aimer la vanité en cherchant le mensonge |  TOUJOURS

Arts visuels

3 Pourquoi vous attacher à la vanité et chercher le mensonge Évocation de l'amour du néant Sur cette curieuse peinture, qui semble combiner des souvenirs de branche morte avec les craquelures à moitié comblées d'un mur fissuré, un grand expressioniste du début du 20e s. fait presque venir à la bouche du contemplateur le goût du néant fustigé par le psalmiste.

Egon Schiele (1890-1918), Arbre d'automne dans le vent, (huile sur toile, 1912), 80 x 80 cm

Leopold Museum, Vienne (Autriche) © Domaine public→