Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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12 Toi, YHWH
VQuant à toi, Seigneur, tu ne retiendras pas loin de moi tes miséricordes
Vcommisérations
ta bonté
Vmiséricorde et ta vérité me garderont toujours
Vtoujours m'ont soutenu
12 ...
13 Car des maux m’environnent
à ne plus [pouvoir] les compter
mes péchés m’ont saisi
et je n'y peux plus voir
ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête,
et mon cœur m’abandonne.
13 ...
13 Maintenant que m'ont encerclé des maux
dont il n'est pas de nombre,
que m'ont saisi mes iniquités
(et je n'ai même pas pu les voir :
elles se sont multipliées plus que cheveux sur ma tête
et mon cœur m'a lâché !)
14 Qu’il
Vqu’il te plaise, YHWH,
VSeigneur, de me délivrer
Vm'y arracher
YHWH
VSeigneur, hâte-toi de me secourir
Vveille à me secourir !
14 ...
15 Qu’ils soient confondus et honteux
Vcouverts de honte tous ensemble
ceux qui cherchent mon âme pour la perdre !
Vl'enlever !
Qu’ils reculent et rougissent
Vse convertissent au contraire et qu'ils soient couverts de honte
ceux qui désirent mon malheur
Vme veulent des malheurs
15 ...
16 Qu’ils soient dans la stupeur à cause de leur honte
ceux qui me disent : — Ah ! ah !
16 ...
16 Qu'étalent sans délai leur trouble
ceux qui me disent : — Bravo ! Bravo !
17 Qu’ils jubilent et se réjouissent en toi tous ceux qui te cherchent
Qu’ils disent sans cesse : — Grand est YHWH
ceux qui aiment ton salut !
17 ...
17 Qu'à ton sujet exultent et se réjouissent tous ceux qui te cherchent
et que disent toujours : — Qu'il soit magnifié, le Seigneur !
ceux qui aiment ton salut ...
18 Mais moi, je suis indigent et pauvre
le Seigneur prendra soin de moi
Tu es mon secours et mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas
18 ...
18 Quant à moi je suis mendiant et pauvre
(le Seigneur a le souci de moi !) :
c'est toi qui es mon aide et mon protecteur,
mon Dieu, ne tarde plus !
15 V— IUXTA HEBR.
14 V—IUXTA HEBR.
16 V—IUXTA HEBR.
12–18 (V)... en passant par la voix de Jésus-Christ lui-même. Dans les mots de David, depuis He 10,5-7, se fait entendre la voix de Jésus lui-même. Les imagiers chrétiens ont illustré les nombreux moments où le Christ s'adresse à son Père, tant dans le temps de l'Évangile que dans l'éternité que celui-ci présuppose.
Jésus en prière, au pied de la Montagne sainte est tourné vers le Père, représenté en Vieillard chenu. Pierre le montre aux autres apôtres comme le maître de la prière chrétienne (cf. Lc 11,1).
Tissot remarque dans ses notes la préférence de Jésus pour les lieux élevés qui le rapprochent symboliquement de son Père, lors des moments de répit qu'il se donne au milieu de son ministère.
Accompagnant ses souffrances d'une prière constante à son Père, Jésus assume et repromulgue dans le paradoxe de son agonie de nombreuses plaintes exhalées par le psalmiste. Par exemple, la triple supplication à Gethsémani n'a cessé d'inspirer les peintres. Ici Le Gréco figure bien le dialogue de Jésus et de son Père, qui l'invite à accepter son calice :
12 V— IUXTA HEBR.
13 V—IUXTA HEBR.
17 V— IUXTA HEBR.
18 V— IUXTA HEBR.