Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Au maître de chant. Cantique de David.
1 ...
1 VERS LA FIN. DE LA CONNAISSANCE DE DAVID.
2 Lorsque Doëg l’Edomite vint faire à Saül ce rapport :
David s’est rendu dans la maison d’Achimélech.
2 ...
2 LORSQUE DOËC L'IDUMÉEN VINT ANNONCER À SAÜL ET DIT : — DAVID EST VENU DANS LA MAISON D'AHIMÉLEC [ACHIMELECH].
3 Pourquoi te glorifier de ta méchanceté, ô héros
- La bonté de Dieu subsiste toujours -
3 ...
3 Pourquoi se glorifie-t-il dans la méchanceté celui qui est puissant dans l'iniquité ?
4 Ta langue médite des malheurs
comme un rasoir aiguisé, artisan d'imposture.
4 ...
4 Tout le jour c'est l'injustice que médita ta langue
comme un rasoir affilé : tu as ourdi l'intrigue,
5 Tu aimes le mal plus que le bien
le mensonge plutôt que la droiture.
- Séla.
5 ...
5 tu as mieux aimé la malice que la bonté,
dire l'iniquité que de dire l'équité...
DIAPSALMA
6 Tu aimes toutes les paroles de perdition
langue menteuse
6 ...
6 Tu aimas toutes les paroles de ruine,
langue intrigante :
7 Mais Dieu t'abattra pour toujours
il te saisira et t’arrachera de la tente
et te déracinera de la terre des vivants
- Séla.
7 ...
7 voilà pourquoi Dieu te détruira à la fin,
il t'arrachera, toi (il te fera même émigrer de ta tente)
et ta racine, de la terre des vivants !
DIAPSALMA
4ss La langue qui médite des malheurs
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.
Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !
1 V—IUXTA HEBR.
2 V—IUXTA HEBR.
3 V—IUXTA HEBR.
4 V—IUXTA HEBR.
6 V—IUXTA HEBR.
7 V—IUXTA HEBR.
5 V—IUXTA HEBR.