Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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4 Ta langue médite des malheurs
comme un rasoir aiguisé, artisan d'imposture.
4 ...
4 Tout le jour c'est l'injustice que médita ta langue
comme un rasoir affilé : tu as ourdi l'intrigue,
5 Tu aimes le mal plus que le bien
le mensonge plutôt que la droiture.
- Séla.
5 ...
5 tu as mieux aimé la malice que la bonté,
dire l'iniquité que de dire l'équité...
DIAPSALMA
6 Tu aimes toutes les paroles de perdition
langue menteuse
6 ...
6 Tu aimas toutes les paroles de ruine,
langue intrigante :
7 Mais Dieu t'abattra pour toujours
il te saisira et t’arrachera de la tente
et te déracinera de la terre des vivants
- Séla.
7 ...
7 voilà pourquoi Dieu te détruira à la fin,
il t'arrachera, toi (il te fera même émigrer de ta tente)
et ta racine, de la terre des vivants !
DIAPSALMA
8 Les justes le verront et craindront
et ils riront de lui :
8 ...
8 Les justes verront et craindront,
ils se riront de lui et diront :
9 Le voilà l’homme qui n'a pas fait de Dieu sa forteresse
mais qui se confiait dans la grandeur de ses richesses
et se faisait fort de sa malice
9 ...
9 — Le voilà l'homme qui n'a pas pris Dieu pour son aide
mais qui a mis son espoir dans la multitude de ses richesses
et s'est prévalu de sa vanité !
10 Et moi, comme un olivier verdoyant
dans la maison de Dieu
je me confie en la fidélité de Dieu
à tout jamais.
10 ...
10 Moi au contraire, comme un olivier fructifère dans la maison de Dieu,
j'ai espéré dans la miséricorde de Dieu pour l'éternité et pour les siècles des siècles :
11 Je te louerai sans fin parce que tu as agi
et j'espérerai en ton nom car il est bon
en présence de tes fidèles.
11 ...
11 Je te confesserai pour les siècles parce que tu as agi
et j'attendrai ton nom puisqu'il est bon
en présence de tes saints.
4ss La langue qui médite des malheurs
L'envie est représentée sous les traits d'une vieille femme laide marchant à tâtons dans un berceau de flammes. Cherchant une proie de sa main droite crispée, elle tient fermement une bourse à sa main gauche. De sa bouche jaillit un serpent tordu en arrière, comme pour lui crever les yeux : la médisance se retourne toujours contre son auteur... La queue du serpent entoure les grandes oreilles de la figure. Ouvertes aux vilenies de tout poil, elles rappellent celles des diablotins. L'envie et la médisance sont intimement liées.
Un homme — le menteur ? — tient dans ses bras un immense coquillage dont jaillit un homme nu. A la fois coupable et victime, ce dernier est aux prises avec un serpent qui l'enlace. Le mensonge échappe à son auteur, impossible à contrôler et à rattraper, et frappe ici un innocent pèlerin. Le piédestal sur lequel il se tient porte le nom du peintre.
Pour une fois, le mensonge n'est pas représenté sous les traits d'une femme !
10s L'olivier florissant au soleil
4 V—IUXTA HEBR.
6 V—IUXTA HEBR.
7 V—IUXTA HEBR.
5 V—IUXTA HEBR.
10 V—IUXTA HEBR.
8 V—IUXTA HEBR.
9 V—IUXTA HEBR.