Un projet du Programme de Recherches La Bible en ses traditions AISBL
Dirigé par l’École Biblique et Archéologique Française de Jérusalem
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1 Au maître de chant, Idithun. Psaume d’Asaph.
1 ...
1 POUR LA FIN POUR IDITHUN. PSAUME D'ASAPH.
2 Ma voix s’élève vers Dieu, je crie
ma voix s’élève vers Dieu : qu’il m’entende !
2 ...
2 De ma voix j'ai crié vers le Seigneur
de ma voix [j'ai crié] vers Dieu : il se rendit attentif !
3 Au jour de ma détresse, je cherche le Seigneur
ma main, la nuit, se tend sans relâche
mon âme refuse d'être consolée.
3 ...
3 au jour de ma détresse je cherchai Dieu
la nuit [je tendis] les mains vers lui et je ne fus pas déçu
mon âme refusa toute consolation.
4 Je me souviens de Dieu et je gémis
je médite et mon esprit défaille.
SELA.
4 ...
4 Je me souvins de Dieu et fus ravi
je fus agité et mon esprit défaillit
DIAPSALMA.
5 Tu retiens les paupières de me yeux
j'étais troublé et je ne pouvais parler.
5 ...
5 Mes yeux devancèrent les veilles
je fus troublé et ne pus parler :
6 Alors je pense aux jours anciens, aux années d’autrefois.
6 ...
6 je pensais aux jours antiques
et les années éternelles je les avais dans l'esprit
7 Je me rappelle mon chant la nuit
dans mon cœur je médite et mon esprit s'enquiert :
7 Et je méditai la nuit dans mon cœur
je m'agitais et je tourmentais mon esprit :
7 ...
8 Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ?
ne sera-t-il plus favorable ?
8 ...
2s Au jour de la tribulation Antienne
1–21 Méditer sur les actions du Seigneur dans la nuit : la Madeleine pénitente Peinture française du 17e s
Georges de La Tour a peint quatre versions de la « Madeleine pénitente ». Chaste silence de la méditation et clair-obscur mimant le passage progressif des ténèbres à la lumière, ou le renoncement aux vaines lumières de ce monde, ces compositions invitent à la conversion intérieure.
Madeleine se regarde, mais par un jeu de miroir dont La Tour est coutumier, le spectateur ne voit que le reflet du crâne : efficace memento mori.
Marie Madeleine se tient assise devant une table sur laquelle repose un cierge, dont la flamme effilée se reflète dans un miroir au cadre orné de motifs. Le collier de perles placé sous le miroir et les bijoux qui gisent à ses pieds, abandonnés dans l'ombre symbolisent la vanité des plaisirs et de la vie légère à laquelle elle a renoncé. Câlé entre ses genoux et ses mains repose un crâne, élément classique du genre pictural de la vanité. La bougie déjà bien entamée et la flamme vacillante, qu'un souffle peut faire mourir, évoquent la fragilité et l'évanescence de la vie humaine. On entend alors de façon nouvelle les mots de saint Jacques : « Vous êtes une vapeur qui paraît un instant et s'évanouit ensuite » (Jc 4,14). Le regard de la pénitente, dont le visage pénétré et baigné de lumière est tourné de trois quarts, plonge au-dessus du miroir vers un rideau d'ombre, nous invitant nous aussi à contempler des réalités d'un autre ordre. La finesse des plis, le blanc lumineux de la chemise, ainsi que la délicatesse des mains jointes en prière sont remarquables.
1 V—IUXTA HEBR.
5 V—IUXTA HEBR.
7 V—IUXTA HEBR.
2 V—IUXTA HEBR.
3 V—IUXTA HEBR.
4 V—IUXTA HEBR.
6 V—IUXTA HEBR.