La Bible en ses Traditions

Psaumes 78,68–72

M V
G S

68 mais choisit la tribu de Juda,

la montagne de

Vle mont Sion qu’il aime,

Vaima,

68 ...

69 il édifia comme les hauteurs du ciel

Vcomme de licornes son sanctuaire

comme

Vdans la terre fondée

Vqu'il fonda pour les siècles

69 ...

M
G S
V

70 Il choisit David, son serviteur

et le tira des bergeries 

70 ...

70 et il élut David son esclave :

il le souleva des troupeaux de brebis,

de derrière les brebis mères, il le prit

71 Il le prit derrière les brebis mères

pour paître Jacob, son peuple

et Israël, son héritage.

71 ...

71 pour paître Jacob, son esclave,

et Israël, son héritage

72 et lui, d'un cœur intègre, les fit paître

et, de ses mains expertes, les guida.

72 ...

72 et il les fit paître dans l'innocence de son cœur

et les guida de ses mains habiles.

Propositions de lecture

72 avec des mains prudentes V littéralement : dans la prudence de ses mains

Réception

Arts visuels

52–72 Le Seigneur conduit son peuple au désert et choisit le jeune berger David comme pasteur de ses brebis

19e s.

James Tissot (1836 - 1902), Le bon pasteur, (Aquarelle opaque sur graphite sur papier vélin gris, 1886 - 1894), 28,1 × 14,9 cm

Brooklyn Museum, New York, Domaine public © Wikimedia Commons→; Mt 18,12-14; Lc 15,3-7

Comparaison des versions

70 V—IUXTA HEBR.

  • Il choisit David, son serviteur, | et le tira du milieu des troupeaux de brebis | il l'amena lui qui suivait les brebis mères

71 V—IUXTA HEBR.

  • pour paître Jacob, son peuple,  | et Israël, son héritage. 

72 V—IUXTA HEBR.

  • lui, dans la simplicité de son cœur, les fit paître | et avec des mains prudentes il fut leur guide

Contexte

Milieux de vie

69 licornes (V) Zoologie antique Le sanctuaire dans la terre de Juda était unique comme la corne d'une licorne est unique sur le front de cet animal.

  • C.N.R.T.L.→  Animal fabuleux dont le corps est généralement celui d'un cheval blanc, portant sur le front une corne unique longue et torsadée neutralisant les poisons, et qui symbolise, notamment dans les poèmes et sur les tableaux et les tapisseries du Moyen-âge, à la fois la puissance et la pureté.

Maître d'Egerton (?), Licorne, âne et éléphant gambadant dans une vallée, enluminure, (pigments et détrempe sur parchemin, Paris, ca 1400-1420) dans Marco Polo, Livre des merveilles ; Odoric de Pordenone, Itinerarium de mirabilibus orientalium Tartarorum, traduit en français par Jean le Long,, fol. 59v (détail)

Bibliothèque nationale de France, Paris, département des manuscrits Fr 2810→ © Domaine public→

La corne, en général, est symbole de gloire, de force, de l'empire et d'élévation, qui convienent bien au Temple de Jérusalem. V—IUXTA HEBR. évoque le rhinocéros. 

Albrecht Dürer (1471–1528), Le Rhinocéros, (gravure sur bois, 1515, Nüremberg), 23.5 x 29.8 cm

National Gallery of Art, Washington D.C. (États-Unis) — 1964.8.697

 © Domaine public→ 

Réception

Comparaison des versions

69 V—IUXTA HEBR.

  • Et il bâtit son sanctuaire à la ressemblance de la licorne | comme la terre qu’il fonda pour les siècles.