La Bible en ses Traditions

Psaumes 89,51–53

M
G S
V

51 Souviens-toi, Seigneur, de l’opprobre de tes serviteurs 

[souviens-toi] que je porte dans mon sein tous les affronts des peuples

51 ...

51 rappelle-toi, Seigneur, l’opprobre de tes esclaves

de multiples nations (je l'ai contenu en mon sein)  :

52 dont tes ennemis outragent, YHWH

dont ils outragent les pas de ton Oint.

52 ...

52  tes ennemis, Seigneur, en ont couvert

et recouvert la commutation de ton christ !

53 Béni soit YHWH à jamais ! Amen ! Amen !

53 ...

53 Béni soit le Seigneur pour l'éternité ! Fiat ! Fiat !

53 = Ps 106,48

Réception

Liturgie

53 LITURGIE JUIVE (rite séphardi) Ce verset se lit dans l'office des zemirot, suite de psaumes formant la seconde partie de l'office journalier du matin, immédiatement après le Ps 150.

Comparaison des versions

52 V—IUXTA HEBR

  • que tes ennemis ont outragées, Seigneur | par lesquelles ils ont outragé les pas de ton christ

53 V—IUXTA HEBR

  • Béni soit le Seigneur pour toujours. Amen et Amen !

51 V—IUXTA HEBR.

  • Souviens-toi, Seigneur, de l’opprobre de tes serviteurs | parce que j'ai porté dans mon sein toutes les iniquités des peuples

Littérature

53 fiat (V) FRANÇAIS BIBLIQUE En français, « fiat » est un substantif masculin invariable (cf. Larousse→). Dérivé de Gn 1,3 il désigne la volonté divine qui crée par la parole, mais aussi en philosophie la volonté humaine délibérée (en écho à Lc 1,38). Fiat s'emploie aussi comme synonyme de « soit », p. ex. :

  •  Paul Ricœur, Philosophie de la volonté. Le Volontaire et l'Involontaire, (Philosophie de l'Esprit), Paris: Aubier, 1949 « Le consentement est toujours plus qu'une connaissance de la nécessité : je ne dis pas, comme du dehors :  "il faut" −, mais, repassant en quelque sorte sur la nécessité, je dis : oui, qu'elle soit. Fiat. Je veux ainsi » (322).

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