La Bible en ses Traditions

Romains 14,6–15,1

Byz V TR Nes
S

Celui qui tient compte du jour en tient compte pour le Seigneur

Byz TRCelui qui tient compte du jour en tient compte pour le Seigneur et celui qui ne tient pas compte du jour n'en tient pas compte pour le Seigneur

et celui qui mange mange pour le Seigneur

car il rend grâces à Dieu

et celui qui ne mange pas ne mange pas pour le Seigneur et il rend grâces à Dieu.

...

Car aucun de nous ne vit pour soi-même

Vsoi,

et nul ne meurt pour soi-même

Vsoi.

...

Mais, soit que nous vivions, nous vivons pour le Seigneur ;

soit que nous mourions, nous mourons pour le Seigneur.

Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons

Vsommes au Seigneur.

...

Car c'est pour cela que le Christ Byz TRet est mort et ressuscité et a repris vie

V Nes et a ressuscité

afin d’être le Seigneur des morts et des vivants.

...

10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ?

Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ?

Tous en effet nous comparaîtrons

Vnous tiendrons devant le tribunal du Christ. 

V Nesde Dieu.

10 ...

11 Car il est écrit :

« — Pour autant que je vis, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue confessera Dieu. »

11 ...

12 Ainsi Byz TRdonc chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.

12 ...

13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres

mais jugez plutôt ceci :

de ne pas mettre

Vque vous ne mettiez pas une pierre d’achoppement ou une occasion de chute devant votre frère.

13 ...

14 Je sais et je suis persuadé

Vcrois fermement dans le Seigneur Jésus

que rien n’est souillé par soi-même

Byz Vlui-même ;

si ce n'est pour celui qui estime qu’une chose est souillée, pour celui-là, elle est souillée.

14 ...

15 Si, en effet,

Byz TROr, si à cause d'un aliment, ton frère est contristé

Vdès lors tu ne marches plus selon la charité.

Ne va pas, avec ton aliment, faire périr celui pour qui le Christ est mort.

15 ...

16 Que votre

Vnotre bien ne soit donc pas un sujet de blasphème.

16 ...

17 Car le

VLe royaume de Dieu n’est pas aliment et breuvage

mais il est justice, paix et joie dans l’Esprit-Saint.

17 ...

18 Car celui qui en cela

Byz TRen ces choses sert le Christ 

plaît à Dieu

et est approuvé des hommes.

18 ...

19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix

et ce qui contribue à l’édification mutuelle.

19 ...

20 Ne détruis pas, pour manger, l’œuvre de Dieu.

Certes, toutes choses sont pures,

mais c'est un mal pour l'homme qui mange en étant pierre d'achoppement.

20 ...

21 Il est beau

V bon de ne pas manger de viande et de ne pas boire de vin

et de ne rien faire de ce qui bronche

Byz V TRbronche, scandalise ou affaiblit

ton frère.

21 ...

22 Toi, tu as la foi

garde-la pour toi-même devant Dieu.

Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu’il approuve.

22 ...

23 Mais celui qui a des doutes

Vdiscerne, s’il mange, est condamné parce qu'il n'a pas la foi. 

Car tout ce qui ne vient pas de la foi est péché.

23 ...

15,1 Or nous devons, nous les Vplus forts, porter

Vsupporter les infirmités des faibles

et non pas nous plaire à nous-mêmes.

...

Réception

Arts visuels

14,14–23 tout genou fléchira devant moi Le Nom au-dessus de tout nom

Domínikos Theotokópoulos, dit le Greco (1541-1614), L'Adoration du nom de Jésus (peinture sur toile, 1579), 55,1 x 33,8 cm

The National Gallery, Londres (Royaume-Uni) © Domaine Public→

Le Greco offre à ce verset de Paul une parfaite illustration. Dans la partie supérieure du tableau, le nom de Jésus figure, auréolé de lumière et surmonté d'une croix, adoré par des myriades d'anges en prière dans le ciel. Ce nom n'est ni un sigle, ni un acronyme, comme on le croit trop souvent dans le monde latin, en interprétant les trois lettres comme indiquant « Iesus, Hominum Salvator ». Il s'agit plutôt des trois premières lettres grecques du nom de Jésus (« Ιησους », ou « IHΣOYΣ » en majuscules), translittérées imparfaitement mais néanmoins traditionnellement : iota, êta, sigma. C'est le nom de Jésus qui sauve, comme cela foisonne dans les Actes des apôtres. En bas à gauche, des hommes se prosternent devant le nom de Jésus. Parmi eux, on reconnait le roi d'Espagne Philippe II (au centre, vêtu de noir), le Doge Alvise Mocenigo vêtu d'une chape doré et le pape Pie V qui leur fait face. La présence de ces trois personnages suggère la Sainte Ligue, alliance ayant pour objectif de contrer la progression turque durant la guerre entre Venise et la puissance ottomane au début des années 1570. En bas à droite, la gueule béante d'un monstre laisse entrevoir les damnés gisant dans les feux de l'enfer.